Investing.com - L'euro était en berne face au dollar U.S. ce vendredi, laissant échapper une partie de ses gains de la semaine, la persistance des craintes liées à la crise de la dette de la zone euro faisant oublier des chiffres de l'emploi supérieurs aux attentes dans le nouveau monde.
Il s'était auparavant propulsé vers un pic des huit derniers jours après qu'il ait été montré que les taux de chômage des Etats-Unis était descendu sans prévenir à 8.6%, son plus bas niveau en deux ans et demi, l'économie naationale ayant procédé à 120 000 nouvelles embauches.
L'hypothèse selon laquelle la Banque Centrale Européenne pourrait prêter jusqu'à 270 milliards d'euros au Fonds Monétaire International afin d'aider les pays membres du bloc en détresse lui avait également profité.
Le scepticisme quand à la capacité du Mécanisme de Stabilisation Financière Européen, servant de réserve de secours à la région, d'endiguer la crise de la dette souveraine de la zone euro, et les rumeurs de dégradation possible de la notation espagnole l'ont toutefois tirée vers le bas.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, avait déclaré jeudi que cette dernière était prête à assumer un rôle plus décisif dans la lutte contre le problème du surendettement régional si les dirigeants politiques se mettent d'accord lors du sommet de l'Union Européenne de vendredi prochain sur un contrôle des budgets bien plus strict.
Le billet vert avait fortement plongé mercredi par rapport à ses principaux concurrents, après que six banques centrales majeures aient annoncé une action conjointe destinée à augmenter leur capacité à alimenter le système financier mondial en capitaux.
La Réserve Fédérale, la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon, la Banque Centrale Européenne et la Banque Nationale Suisse ont en effet révélé qu'elles s'étaient mises d'accord pour rabaisser leurs taux d'échange du dollar U.S. afin d'aviter un assèchement de la pompe à finances de la planète.
Cette nouvelle surprenante survenait après que la Chine ait fait savoir qu'elle comptait revoir à la baisse les quotas prudentiels imposés à ses établissements bancaires, afin d'augmenter la quantité de liquidités en circulation et soutenir la seconde économie mondiale en des temps troublés.
Jun Azumi, le ministre des finances japonais, a quand à lui déclaré vendredi qu'il n'hésiterait pas à intervenir sur le marché des changes si il estimait nécessaire de contrer des hausses du yen engendrées par la spéculation.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine les yeux tournés vers la réunion d'orientation de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne devant se tenir jeudi, sur fond de rumeurs de diminution de 0.5 points de pourcentage de ses taux, les dirigeants européens devant pour leur part tenir vendredi un sommet destiné à aborder la tourmente que traverse la région.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 5 décembre
L'Australie dévoilera une étude sur le nombre d'offres d'emploi publiées dans les journaux et sur internet, signe crucial de vitalité du marché de l'emploi, puis les spécialistes nationaux du secteur tertiaire feront de même concernant l'évolution de leur activité, tandis que le gouvernement publiera ses chiffres concernant les bénéfices opérationnels des entreprises.
La zone euro annoncera les résultats révisés de la croissance de ses services, ainsi que des informations sur la confiance des investisseurs, reflet important de la santé de l'économie, sans oublier le volume officiel des ventes au détail régionales, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements fera son rapport sur l'activité tertiaire, indice fort de la vigueur de leur économie, et les autorités feront leur rapport sur les commandes enregistrées par les usines, préfigurant leur production future.
Mardi 6 décembre
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt de base, avec un communiqué qui sera observé à la loupe afin d'y dénicher des informations sur les perspectives économiques, puis le pays fera connaître le solde de son compte courant.
Les distributeurs du Royaume-Uni dévoileront le volume des ventes au détail, signe de santé économique, et le gouvernement suisse les imitera concernant l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la Banque Nationale Suisse rendra son rapport mensuel sur les réserves de devises étrangères.
La zone euro rendra les chiffres révisés de son produit intérieur brut, et l'Allemagne rendra un rapport officiel sur les commandes passées auprès des usines.
La Banque du Canada divulguera son taux d'intérêt directeur, les autorités nationales annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que l'indice des directeurs des achats, reflet de la santé de l'économie déterminée par l'institut Ivey.
Mercredi 7 décembre
L'Australie révèlera son produit intérieur brut officiel, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande fera de même avec son taux d'intérêt de base, dans un communiqué qui sera analysé de près afin d'y déceler des signes avant-coureurs des tendances de l'économie.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec les chiffres de sa production industrielle et manufacturée, signes forts de vigueur économique, tandis que l'institut national pour la recherche économique et sociale publiera son estimation du produit intérieur brut trimestriel.
En zone euro, les autorités allemandes annonceront le volume de la productionn industrielle nationale, reflet de la force de l'économie du pays.
Leurs homologues des Etats-Unis les imiteront ensuite avec leur inventaire des réserves de pétrole brut.
Jeudi 8 décembre
Le gouvernement japonais dévoilera le volume des commandes de machines de base, précurseur de la production future, mais aussi l'état de la balance commerciale nationale et le volume des prêts bancaires.
Son homologue australien fera de même concernant lse variations du nombre des salariés et le taux de chômage, donnant le pouls de l'économie.
La Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt directeur, imitée en cela par la Banque Centrale Européenne, dont la conférence de presse post-réunion sera décortiquée en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Les autorités canadiennes dévoileront le nombre des chantiers lancés, ainsi que l'inflation des coûts des logements, deux signes cruciaux de vigueur économique.
Les Etats-Unis publieront de leur côté leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, la donnée économique la plus en prise avec la réalité.
Vendredi 9 décembre
Le Japon dévoilera son activité manufacturière officielle, ainsi que son produit intérieur brut révisé pour le troisième trimestre.
En zone euro, la France fera de même concernant sa production industrielle, signe fort de santé économique, tandis que les dirigeants de l'Union Européenne tiendront un sommet économique à Bruxelles afin d'esquisser un plan de renforcement des règles budgétaires imposées aux états membres de la zone euro afin de juguler l'extension du problème du surendettement régional.
Les autorités britanniques divulgueront leur inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi que le solde de leur commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois considéré.
Le Canada ne sera pas en reste avec sa propre balance commerciale, ainsi que les chiffres de la productivité de sa main-d'oeuvre, précurseur de l'évolution des prix.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec l'état de leur compte courant, tandis que l'université du Michigan publiera ses informations préliminaires concernant le moral des consommateurs et l'inflation attendue, deux indices cruciaux de la force de l'économie.
Il s'était auparavant propulsé vers un pic des huit derniers jours après qu'il ait été montré que les taux de chômage des Etats-Unis était descendu sans prévenir à 8.6%, son plus bas niveau en deux ans et demi, l'économie naationale ayant procédé à 120 000 nouvelles embauches.
L'hypothèse selon laquelle la Banque Centrale Européenne pourrait prêter jusqu'à 270 milliards d'euros au Fonds Monétaire International afin d'aider les pays membres du bloc en détresse lui avait également profité.
Le scepticisme quand à la capacité du Mécanisme de Stabilisation Financière Européen, servant de réserve de secours à la région, d'endiguer la crise de la dette souveraine de la zone euro, et les rumeurs de dégradation possible de la notation espagnole l'ont toutefois tirée vers le bas.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, avait déclaré jeudi que cette dernière était prête à assumer un rôle plus décisif dans la lutte contre le problème du surendettement régional si les dirigeants politiques se mettent d'accord lors du sommet de l'Union Européenne de vendredi prochain sur un contrôle des budgets bien plus strict.
Le billet vert avait fortement plongé mercredi par rapport à ses principaux concurrents, après que six banques centrales majeures aient annoncé une action conjointe destinée à augmenter leur capacité à alimenter le système financier mondial en capitaux.
La Réserve Fédérale, la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon, la Banque Centrale Européenne et la Banque Nationale Suisse ont en effet révélé qu'elles s'étaient mises d'accord pour rabaisser leurs taux d'échange du dollar U.S. afin d'aviter un assèchement de la pompe à finances de la planète.
Cette nouvelle surprenante survenait après que la Chine ait fait savoir qu'elle comptait revoir à la baisse les quotas prudentiels imposés à ses établissements bancaires, afin d'augmenter la quantité de liquidités en circulation et soutenir la seconde économie mondiale en des temps troublés.
Jun Azumi, le ministre des finances japonais, a quand à lui déclaré vendredi qu'il n'hésiterait pas à intervenir sur le marché des changes si il estimait nécessaire de contrer des hausses du yen engendrées par la spéculation.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine les yeux tournés vers la réunion d'orientation de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne devant se tenir jeudi, sur fond de rumeurs de diminution de 0.5 points de pourcentage de ses taux, les dirigeants européens devant pour leur part tenir vendredi un sommet destiné à aborder la tourmente que traverse la région.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 5 décembre
L'Australie dévoilera une étude sur le nombre d'offres d'emploi publiées dans les journaux et sur internet, signe crucial de vitalité du marché de l'emploi, puis les spécialistes nationaux du secteur tertiaire feront de même concernant l'évolution de leur activité, tandis que le gouvernement publiera ses chiffres concernant les bénéfices opérationnels des entreprises.
La zone euro annoncera les résultats révisés de la croissance de ses services, ainsi que des informations sur la confiance des investisseurs, reflet important de la santé de l'économie, sans oublier le volume officiel des ventes au détail régionales, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements fera son rapport sur l'activité tertiaire, indice fort de la vigueur de leur économie, et les autorités feront leur rapport sur les commandes enregistrées par les usines, préfigurant leur production future.
Mardi 6 décembre
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux d'intérêt de base, avec un communiqué qui sera observé à la loupe afin d'y dénicher des informations sur les perspectives économiques, puis le pays fera connaître le solde de son compte courant.
Les distributeurs du Royaume-Uni dévoileront le volume des ventes au détail, signe de santé économique, et le gouvernement suisse les imitera concernant l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la Banque Nationale Suisse rendra son rapport mensuel sur les réserves de devises étrangères.
La zone euro rendra les chiffres révisés de son produit intérieur brut, et l'Allemagne rendra un rapport officiel sur les commandes passées auprès des usines.
La Banque du Canada divulguera son taux d'intérêt directeur, les autorités nationales annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que l'indice des directeurs des achats, reflet de la santé de l'économie déterminée par l'institut Ivey.
Mercredi 7 décembre
L'Australie révèlera son produit intérieur brut officiel, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande fera de même avec son taux d'intérêt de base, dans un communiqué qui sera analysé de près afin d'y déceler des signes avant-coureurs des tendances de l'économie.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec les chiffres de sa production industrielle et manufacturée, signes forts de vigueur économique, tandis que l'institut national pour la recherche économique et sociale publiera son estimation du produit intérieur brut trimestriel.
En zone euro, les autorités allemandes annonceront le volume de la productionn industrielle nationale, reflet de la force de l'économie du pays.
Leurs homologues des Etats-Unis les imiteront ensuite avec leur inventaire des réserves de pétrole brut.
Jeudi 8 décembre
Le gouvernement japonais dévoilera le volume des commandes de machines de base, précurseur de la production future, mais aussi l'état de la balance commerciale nationale et le volume des prêts bancaires.
Son homologue australien fera de même concernant lse variations du nombre des salariés et le taux de chômage, donnant le pouls de l'économie.
La Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt directeur, imitée en cela par la Banque Centrale Européenne, dont la conférence de presse post-réunion sera décortiquée en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Les autorités canadiennes dévoileront le nombre des chantiers lancés, ainsi que l'inflation des coûts des logements, deux signes cruciaux de vigueur économique.
Les Etats-Unis publieront de leur côté leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, la donnée économique la plus en prise avec la réalité.
Vendredi 9 décembre
Le Japon dévoilera son activité manufacturière officielle, ainsi que son produit intérieur brut révisé pour le troisième trimestre.
En zone euro, la France fera de même concernant sa production industrielle, signe fort de santé économique, tandis que les dirigeants de l'Union Européenne tiendront un sommet économique à Bruxelles afin d'esquisser un plan de renforcement des règles budgétaires imposées aux états membres de la zone euro afin de juguler l'extension du problème du surendettement régional.
Les autorités britanniques divulgueront leur inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi que le solde de leur commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois considéré.
Le Canada ne sera pas en reste avec sa propre balance commerciale, ainsi que les chiffres de la productivité de sa main-d'oeuvre, précurseur de l'évolution des prix.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec l'état de leur compte courant, tandis que l'université du Michigan publiera ses informations préliminaires concernant le moral des consommateurs et l'inflation attendue, deux indices cruciaux de la force de l'économie.