Investing.com - Le dollar U.S. a repris des forces vendredi, après que les chiffres de l'emploi Etats-Unis aient dépassé les attentes et relégué à l'arrière-plan l'idée de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire pour relancer la croissance de la part de la Réserve Fédérale.
Le département d'état au travail a en effet annoncé que 243 000 emplois non agricoles avaient été créés le mois dernier, leur meilleure performance en neuf mois, après en avoir déjà ajouté 203 000 le mois précédent, et alors que les économistes n'en espéraient pas plus de 150 000, le taux de chômage établissant un planchher des trois dernières années à 8.3%.
Une autre étude a ajouté que le secteur tertiaire du pays avait lui aussi réalisé des performances supérieures aux espérances pour janvier, confortant la position du billet vert.
La Réserve Fédérale avait pourtant repoussé lors de sa dernière réunion le moment où une rremontée des taux d'intérêt serait probable à la mi-2014, et laissé entendre qu'une troisième série d'assouplissements quantitatifs pourrait avoir lieu.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a pour sa part déclaré à Washington devant le comité budgétaire de la chambre des représentants que l'économie "montrait des signes d'amélioration" mais averti que le futur demeurait "incertain".
La devise américaine a aussi regagné du mordant contre le yen grâce à ces bons résultats, s'extirpant ainsi de son ornière des trois derniers mois, si profonde que les autorités japonaises laissaient entendre qu'elles pourraient de nouveau intervenir sur le marché des changes pour en juguler la flambée.
L'inquiétude causée par l'éternisation des négociations visant à restructurer la dette de la Grèce persistait quand à elle malgré l'assurance par les représentants européens qu'un accord était sur le point d'être bouclé.
Celui-ci reste indispensable pour que le pays puisse bénéficier de la prochaine tranche d'aides d'urgence et ainsi éviter un manquement à ses engagements souverains lorsqu'il devra rembourser les 14.5 milliards d'euros de bons du trésor arrivant à échéance le 20 mars.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine lles yeux rivés sur l'évolution de la situation en zone euro, ses dirigeants devant tenir une série de rencontres centrées sur le plan de sauvetage grec et les garanties financières de Fonds de Stabilisation Financière Européen, qui sera sa nouvelle roue de secours.
La Banque Centrale Européenne tiendra quand à elle sa réunion d'orientation politique, au cours de laquelle un maintien de son taux directeur à 1% a toutes les chances d'être adopté.
Ben Bernanke, qui dirige la banque centrale des Etats-Unis, fera pour sa part une apparition devant le comité budgétaire sénatorial dans la capitale.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 6 février
L'Australie annoncera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, tandis que les acteurs du marché de l'emploi feront de même avec le nombre des offres publiées.
Les autorités néo-zélandaises dévoileront l'évolution des coûts de main-d'oeuvre, préfigurant l'inflation à la consommation.
La Banque Nationale Suisse ne sera pas en reste avec l'inventaire de ses réserves de devises, qui permet de déduire les opérations qu'elle a effectuées sur les marchés, tandis que dans le reste de l'Europe, les experts de l'immobilier du Royaume-Uni divugueront les variations de prix des logements, constituant un signe fort de santé du secteur.
En zone euro, l'institut de recherches économiques Sentix rendra son rapport sur la confiance des investisseurs, constituant un signe fort de santé économique, imité par le gouvernement allemand en ce qui concerne le volume des commandes passées auprès des usines.
Le Canada verra quand à lui le groupe de recherches Ivey produire son indice des directeurs des achats, prémice de la vigueur de l'économie.
Mardi 7 février
La Nouvelle-Zélande diffusera ses informations officielles concernant l'évolution des coûts de main-d'oeuvre, signe avant-coureur de l'inflation au détail, puis la Réserve Bancaire d'Australie fera connaître son taux d'intérêt directeur et son communiqué sur la question.
La Royaume-Uni verra ses experts de la grande distribution annoncer leur volume des ventes aux particuliers, puis les autorités de la zone euro les imiteront avec les chiffres de la production industrielle allemande, signe fort de santé de l'économie.
Les autorités canadiennes annonceront quand à elles le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, témoignera de son coté des perspectives économiques et de l'état des comptes fédéraux devant le comité budgétaire sénatorial à Washington.
Mercredi 8 février
L'Australie verra ses experts communiquer une étude sur le moral des consommateurs, laissant augurer de leurs dépenses futures.
Les autorités néo-zélandaises feront de même concernant l'évolution du marché de l'emploi, mesure cruciale pour évaluer les sommes destinées à la consommation, puis annonceront le taux de chômage.
Les spécialistes de l'immobilier canadien annonceront le nombre des chantiers entamés, et le gouvernement des Etats-Unis rendra son inventaire des réserves pétrolières.
Jeudi 9 février
Le gouvernement japonais dévoilera le volume des commandes de machines de base, préfigurant la production à venir.
Son homologue suisse fera de même à propos de l'humeur des consommateurs, laissant deviner l'importance de leurs dépenses futures.
Les autorités britanniques ne seront pas en reste avec les chiffre de la production manufacturée, signe crucial de santé économique, ainsi que le solde de la balance commerciale nationale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, tandis que l'institut national pour la recherche économique et sociale publiera son estimation mensuelle du produit intérieur brut.
La Banque d'Angleterre révèlera de son côté son taux d'intérêt directeur.
Son homologue européenne fera de même, puis tiendra une conférence de presse à ce propos, dont le contenu sera analysé en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes de nouvelles mesures de lutte contre le problème du surendettement régional.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, signe crucial de leur santé économique générale.
Vendredi 10 février
La Réserve Bancaire d'Australie diffusera son communiqué sur la politique monétaire, très attendu car il fournit le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie et de l'inflation.
La zone euro verra la publication d'un rapport sur la production industrielle française, tandis que les autorités suisses dévoileront l'évolution des prix à la consommation dans la confédération, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Leurs homologues du Royaume-Uni feront de même à propos de l'inflation des coûts de production, signe avant-coureur de celle au détail.
Le Canada anoncera pour sa part le solde officiel de son commerce extérieur.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le leur, ainsi que l'étude préliminaire de l'université du Michigan sur l'humeur des consommateurs et l'inflation attendue.
Ben Bernanke, président de la Fed, prendra la parole au sujet du marché immobilier lors de l'exposition internationale des bâtisseurs de 2012 de l'Association Nationale des Constructeurs de Logements.
Le département d'état au travail a en effet annoncé que 243 000 emplois non agricoles avaient été créés le mois dernier, leur meilleure performance en neuf mois, après en avoir déjà ajouté 203 000 le mois précédent, et alors que les économistes n'en espéraient pas plus de 150 000, le taux de chômage établissant un planchher des trois dernières années à 8.3%.
Une autre étude a ajouté que le secteur tertiaire du pays avait lui aussi réalisé des performances supérieures aux espérances pour janvier, confortant la position du billet vert.
La Réserve Fédérale avait pourtant repoussé lors de sa dernière réunion le moment où une rremontée des taux d'intérêt serait probable à la mi-2014, et laissé entendre qu'une troisième série d'assouplissements quantitatifs pourrait avoir lieu.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a pour sa part déclaré à Washington devant le comité budgétaire de la chambre des représentants que l'économie "montrait des signes d'amélioration" mais averti que le futur demeurait "incertain".
La devise américaine a aussi regagné du mordant contre le yen grâce à ces bons résultats, s'extirpant ainsi de son ornière des trois derniers mois, si profonde que les autorités japonaises laissaient entendre qu'elles pourraient de nouveau intervenir sur le marché des changes pour en juguler la flambée.
L'inquiétude causée par l'éternisation des négociations visant à restructurer la dette de la Grèce persistait quand à elle malgré l'assurance par les représentants européens qu'un accord était sur le point d'être bouclé.
Celui-ci reste indispensable pour que le pays puisse bénéficier de la prochaine tranche d'aides d'urgence et ainsi éviter un manquement à ses engagements souverains lorsqu'il devra rembourser les 14.5 milliards d'euros de bons du trésor arrivant à échéance le 20 mars.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine lles yeux rivés sur l'évolution de la situation en zone euro, ses dirigeants devant tenir une série de rencontres centrées sur le plan de sauvetage grec et les garanties financières de Fonds de Stabilisation Financière Européen, qui sera sa nouvelle roue de secours.
La Banque Centrale Européenne tiendra quand à elle sa réunion d'orientation politique, au cours de laquelle un maintien de son taux directeur à 1% a toutes les chances d'être adopté.
Ben Bernanke, qui dirige la banque centrale des Etats-Unis, fera pour sa part une apparition devant le comité budgétaire sénatorial dans la capitale.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 6 février
L'Australie annoncera le volume officiel de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, tandis que les acteurs du marché de l'emploi feront de même avec le nombre des offres publiées.
Les autorités néo-zélandaises dévoileront l'évolution des coûts de main-d'oeuvre, préfigurant l'inflation à la consommation.
La Banque Nationale Suisse ne sera pas en reste avec l'inventaire de ses réserves de devises, qui permet de déduire les opérations qu'elle a effectuées sur les marchés, tandis que dans le reste de l'Europe, les experts de l'immobilier du Royaume-Uni divugueront les variations de prix des logements, constituant un signe fort de santé du secteur.
En zone euro, l'institut de recherches économiques Sentix rendra son rapport sur la confiance des investisseurs, constituant un signe fort de santé économique, imité par le gouvernement allemand en ce qui concerne le volume des commandes passées auprès des usines.
Le Canada verra quand à lui le groupe de recherches Ivey produire son indice des directeurs des achats, prémice de la vigueur de l'économie.
Mardi 7 février
La Nouvelle-Zélande diffusera ses informations officielles concernant l'évolution des coûts de main-d'oeuvre, signe avant-coureur de l'inflation au détail, puis la Réserve Bancaire d'Australie fera connaître son taux d'intérêt directeur et son communiqué sur la question.
La Royaume-Uni verra ses experts de la grande distribution annoncer leur volume des ventes aux particuliers, puis les autorités de la zone euro les imiteront avec les chiffres de la production industrielle allemande, signe fort de santé de l'économie.
Les autorités canadiennes annonceront quand à elles le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, témoignera de son coté des perspectives économiques et de l'état des comptes fédéraux devant le comité budgétaire sénatorial à Washington.
Mercredi 8 février
L'Australie verra ses experts communiquer une étude sur le moral des consommateurs, laissant augurer de leurs dépenses futures.
Les autorités néo-zélandaises feront de même concernant l'évolution du marché de l'emploi, mesure cruciale pour évaluer les sommes destinées à la consommation, puis annonceront le taux de chômage.
Les spécialistes de l'immobilier canadien annonceront le nombre des chantiers entamés, et le gouvernement des Etats-Unis rendra son inventaire des réserves pétrolières.
Jeudi 9 février
Le gouvernement japonais dévoilera le volume des commandes de machines de base, préfigurant la production à venir.
Son homologue suisse fera de même à propos de l'humeur des consommateurs, laissant deviner l'importance de leurs dépenses futures.
Les autorités britanniques ne seront pas en reste avec les chiffre de la production manufacturée, signe crucial de santé économique, ainsi que le solde de la balance commerciale nationale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, tandis que l'institut national pour la recherche économique et sociale publiera son estimation mensuelle du produit intérieur brut.
La Banque d'Angleterre révèlera de son côté son taux d'intérêt directeur.
Son homologue européenne fera de même, puis tiendra une conférence de presse à ce propos, dont le contenu sera analysé en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes de nouvelles mesures de lutte contre le problème du surendettement régional.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, signe crucial de leur santé économique générale.
Vendredi 10 février
La Réserve Bancaire d'Australie diffusera son communiqué sur la politique monétaire, très attendu car il fournit le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie et de l'inflation.
La zone euro verra la publication d'un rapport sur la production industrielle française, tandis que les autorités suisses dévoileront l'évolution des prix à la consommation dans la confédération, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Leurs homologues du Royaume-Uni feront de même à propos de l'inflation des coûts de production, signe avant-coureur de celle au détail.
Le Canada anoncera pour sa part le solde officiel de son commerce extérieur.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le leur, ainsi que l'étude préliminaire de l'université du Michigan sur l'humeur des consommateurs et l'inflation attendue.
Ben Bernanke, président de la Fed, prendra la parole au sujet du marché immobilier lors de l'exposition internationale des bâtisseurs de 2012 de l'Association Nationale des Constructeurs de Logements.