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Forex - Prévisions hebdomadaires du 8 au 12 octobre 2012

Publié le 07/10/2012 11:43
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Investing.com - Le dollar U.S. a terminé la semaine en net recul face à la plupart de ses concurrents, après qu'il ait été signalé que le nombre des demandeurs d'emploi américains avait plongé sans crier gare à son plus bas niveau en près de quatre ans, alimentant la popularité pour les valeurs risquées mais rémunératrices.

Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet constaté la création de 114 000 emplois en septembre, faisant chuter le taux de chômage de 8.1 vers 7.8% au cours du mois, son niveau le plus faible depuis janvier 2009.

Il avait auparavant été noté que les résultats des secteurs secondaire et tertiaire du pays dévoilés en début de semaine avaient alimenté l'espoir d'un renforcement de la relance.

Le billet vert s'est du coup hissé vers un pic de deux semaines face à la valeur refuge traditionnelle du yen, pour terminer à 78.65.

Ce dernier avait pourtant pris le dessus en début de journée après que la Banque du Japon ait opté pour le statu quo en conclusion de sa réunion d'orientation, décevant l'attente de nouveaux accomodements.

L'ambiance avait été éclaircie la veille, après que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, ait rappelé que la monnaie unique "n'allait pas disparaître" et que son autorité monétaire était prête à racheter des dettes des pays membres du bloc l'ayant adoptée en difficulté.

Celle-ci a aussi sans surprise maintenu son taux de base à son plancher historique précédent de 0.75%.

Mariano Rajoy, premier ministre de l'Espagne, avait tenté de modérer les ardeurs mardi, assurant qu'il n'était pas certain que son pays doive avoir recours à une bouée de sauvetage complète.

Celui-ci a en effet vu les coûts de ses emprunts diminuer ces dernières semaines, anticipant une demande d'aide, ses obligations décennales se retrouvant à 5.66% vendredi, au lieu des 6.83% de début septembre.

La devise australienne quand à elle sombré aux alentours d'un creux de deux mois et demi par rapport à l'étalon américain, la Réserve Bancaire d'Australie ayant raboté son taux d'intérêt directeur de 3.5 vers 3.25%, sa troisième manoeuvre de cette nature en six mois, invoquant des perspectives de croissance planétaires en berne et un marché de l'emploi en repli.

Il avait aussi été révélé le lendemain que le pays avait enregistré en août le déficit le plus important de sa balance commerciale en trois ans et demi, en raison d'un affaiblissement de la demande à l'exportation.

Son homologue néo-zélandais n'était guère mieux loti, suite aux chiffres officiels déplorant un ralentissement de la croissance des entreprises de services chinoises, ravivant ainsi le spectre d'une perte de vitesse de la seconde économie mondiale, première partenaire commerciale de la Nouvelle-Zélande et principale destination des marchandises australiennes.

La réunion lundi et mardi des ministres des finances de l'Eurogroupe, au cours de laquelle l'éventualité d'un appel au secours espagnol devrait vraisemblablement être à l'ordre du jour, sera au centre des débats de la semaine prochaine.

Les places boursières du Japon et des Etats-Unis demeureront pour leur part closes lundi pour cause de jour férié.

Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.


Lundi 8 octobre

Un jour de congé national sera l'occasion pour la bourse de Tokyo de rester inactive.

L'Australie publiera de son côté une étude sur les publications d'offres d'emploi, donnant le pouls du marché du travail, après quoi la Nouvelle-Zélande fera de même avec son baromètre de la confiance dans les affaires, signe fort de la vigueur de son économie.

La zone euro verra quand à elle ses ministres des finances entamer des pourparlers à Bruxelles, tandis qu'elle révèlera des informations sur la confiance des investisseurs, imitée par l'Allemagne au sujet de sa production industrielle.

Dans le reste de l'Europe, la Suisse fera connnaître son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.

Les marchés américains et canadiens n'ouvriront pas non plus, en l'honneur des célébrations concernant Christophe Colomb.


Mardi 9 octobre

Le Japon divulguera l'état de son compte courant, fortement lié à la popularité de sa devise, et l'Australie fera de même à propos de la confiance des entreprises, alors que les spécialistes de l'immobilier néo-zélandais ne seront pas en reste avec l'évolution des coûts des logements.

Il ne faudra pas non plus négliger le Royaume-Uni, qui fournira les chiffres officiels de sa production manufacturière, indice fort de la santé de son économie, ainsi que le solde de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, sans oublier des études d'acteurs du marché portant sur les ventes au détail et les prix des habitations.

Les ministres des finances du bloc euro tiendront pour leur part leur seconde journée de négociations dans la capitale européenne.


Mercredi 10 octobre

L'Australie verra la diffusion d'un baromètre de l'humeur des consommateurs, reflet de leurs dépenses futures.

Du côté de la zone euro, les autorités françaises et italiennes fourniront leurs informations concernant la production industrielle, indice vital de la vigueur économique.

Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, et plusieurs des membres du conseil directeur de celle-ci comparaîtront pour leur part devant le comité financier parlementaire britannique pour témoigner au sujet de l'inflation et des perspectives de l'économie.

La Réserve Fédérale publiera quand à elle son livre beige, contenant une analyse en profondeur des conditions économiques actuelles.


Jeudi 11 octobre

Le gouvernement nippon dévoilera le volume des commandes de machines, signe avant-coureur de production, tandis que la Banque du Japon fournira le compte-rendu détaillé de sa plus récente prise de cap monétaire, donnant son point de vue sur la situation économique.

Les autorités de l'Australie ne seront pas en reste avec des informations sur l'évolution du marché du travail et le taux de chômage, donnant le pouls de l'économie, sans oublier un sondage sur l'inflation attendue.

La Banque Centrale Européenne publiera pour sa part son bulletin mensuel, offrant son analyse économique en profondeur.

Il ne faudra pas négliger le Canada, avec l'état de sa balance commerciale, ainsi qu'une étude sur les variations subies par les coûts des logements émanant des spécialistes du domaine immobilier et permettant de juger de la vigueur de celui-ci.

Les Etats-Unis divulgueront de leur côté leurs chiffres officiels portant sur le commerce extérieur, les nouvelles inscriptions au chômage, les prix à l'importation et le volume des réserves pétrolières.

Les ministres des finances et les banquiers centraux des pays membres du groupe des 7 pays les plus développés procèderont quand à eux à des négociations à Tokyo.


Vendredi 12 octobre

Le gouvernement du pays du soleil levant révèlera ses chiffres concernant l'activité des entreprises du tertiaire, signe crucial de vigueur de l'économie.

Les autorités de la zone euro ne seront pas en reste avec la production industrielle, indice de sa vitalité économique.

Les Etats-Unis concluront quand à eux la semaine avec leurs informations portant sur l'inflation des coûts de production, signe avant-coureur de celle au détail, tandis que l'université du Michigan publiera son baromètre préliminaire du moral des consommateurs, facteur de santé déterminant pour l'économie.


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