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Gaz: Poutine convie les majors étrangères dans le Grand Nord russe

Publié le 01/01/2001 01:00
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L'homme fort de la Russie, Vladimir Poutine, a convié jeudi les majors étrangères à participer au gigantesque et difficile projet gazier Iamal, dans le Grand nord russe, en échange des fonds et des technologies de pointe qui font défaut au pays.

En une démarche solennelle et très médiatisée, le Premier ministre s'est envolé en compagnie d'une douzaine de grands capitaines d'industrie dans cette vaste péninsule reculée au climat hostile, située au nord de l'Oural, dans l'Arctique.

L'objet de la visite était de les convaincre d'épauler le géant russe Gazprom pour le développement de ce vaste territoire, où un gazoduc et une ligne de chemin de fer sont déjà en cours de construction, et où une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) pourrait voir le jour d'ici quelques années.

"Nous sommes prêts à un large partenariat et c'est pour cela que nous vous avons invités ici à Salekhard. Nous voulons que vous vous sentiez membres de notre équipe et participants à ce processus", a déclaré M. Poutine aux représentants étrangers, réunis autour d'une longue table, selon des images diffusées par la télévision russe.

"Nous voulons que vous voyiez que la Russie travaille dans l'ouverture et la transparence. Si quelque chose n'est pas clair, vous avez l'occasion de le clarifier lors de réunions de ce genre", a-t-il ajouté.

M. Poutine a également laissé miroiter des avantages fiscaux pour les entreprises prêtes à investir dans cette région à l'accès et au climat extrêmement difficiles.

Les groupes étrangers représentés, pour la plupart au plus haut niveau, à Salekhard étaient selon l'agence Itar-Tass: Total, StatoilHydro, Shell, Mitsui, Mitsubishi, ExxonMobil, ConocoPhillips, EON, GDF-Suez, Kogas, ENI et Sancor Energy.

Nombre d'entre eux sont depuis longtemps présents en Russie, et ont été aux premières loges pour assister à la sévère reprise en mains opérée ces dernières années par les autorités russes sur les ressources naturelles stratégiques du pays. Certains, comme Shell, Mitsui et Mitsubishi à Sakhaline 2 en 2006-2007, en ont eux-mêmes été victimes.

Bien que lqqes vents aient tourné depuis quelques mois en défaveur de la Russie et que la crise économique la frappe durement au portefeuille, les analystes jugent peu probable que Moscou soit disposé à accorder plus qu'une part minoritaire à un éventuel partenaire étranger dans Iamal. C'est déjà le cas dans d'autres mégaprojets énergétiques russes, comme Chtokman ou Sakhaline.

La Russie est déjà le premier producteur mondial de gaz, mais elle espère se hisser à moyen terme, grâce à ses divers chantiers, parmi les tous premiers fournisseurs de GNL, de façon à diversifier sa clientèle.

Elle peut espérer représenter à long terme 20% du marché mondial du gaz liquéfié, contre quelques pourcents actuellement, a déclaré la ministre du Développement économique, Elvira Nabioullina.

Le PDG du groupe Shell, Peter Voser, a indiqué que sa société était disposée à se prêter aux transferts de technologie réclamés par les Russes pour exploiter les gisements difficiles d'accès de Iamal.

"Avec un bon partenariat, on peut créer des installations efficaces dans des conditions arctiques. Cette région deviendra un grand producteur de gaz pour les Etats-Unis et l'Asie-Pacifique", a-t-il dit lors de la réunion.

Le patron du français Total, Christophe de Margerie, a également répété que son groupe, déjà sélectionné pour participer au projet Chtokman, était ouvert à d'autres partenariats.

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