Les chefs de la direction des grandes blanques des États-Unis ont dit qu’ils feront ce qu’ils peuvent pour rehausser les prêts et limiter les forclusions lors d’une audition aujourd’hui devant le Comité des services financiers de la Chambre des représentants.
Les chefs de la direction de Bank of America, Goldman Sachs, Citigroup, Morgan Stanley, Wells Fargo, JPMorgan Chase, Bank of New York Mellon et State Street ont tous été soumis à de sévères critiques des représentants pour avoir permis au système financier de s’écrouler en 2008.
Parmi ses concessions, le chef de la direction de Bank of America Ken Lewis s’est engagé à décréter un moratoire sur les forclusions de maisons pour une certaine durée. Il a aussi insisté que sa banque émet plus de prêts grâce au programme Tarp.
Quant à la compensation des directeurs, Lewis dit que les limites sur les salaires devraient s’en tenir aux plus hauts niveaux de l’administration. Les employés de plus bas niveaux ne devraient pas être soumis à des limites salariales, dit-il, afin de les garder au sein de l’entreprise.
Tous les chefs de la direction sont en accord qu’ils repaireront tous les fonds reçus via le Tarp et, à l’exception de Citigroup, ils ont tous dit qu’ils ne s’attendaient pas à emprunter plus.
Par Megan Ainscow, mainscow@economicnews.ca, édité par Sarah Sussman, ssussman@economicnews.ca, traduit par Dominique Blain, dblain@economicnews.ca
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