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Le G8 sous la pression des émergents au deuxième jour du sommet de L'Aquila

Publié le 01/01/2001 01:00
Mis à jour le 09/07/2009 12:40
AQA
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Les pays émergents du G5 - Brésil, Chine, Inde, Mexique et Afrique du Sud - devaient mettre la pression jeudi sur les pays industrialisés à propos du climat et du développement, au deuxième jour du sommet du G8 à L'Aquila, en Italie.

Depuis mercredi, les Etats-Unis, la Russie, le Japon, le Canada, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne sont réunis en signe de solidarité avec l'Italie, organisatrice du sommet, dans la "capitale" des Abruzzes (centre), frappée par un séisme le 6 avril qui a fait 299 morts.

Au premier jour du sommet mercredi, ils ont pris un engagement décisif: diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre "d'ici à 2050 par rapport à 1990 ou une année plus récente" et de "80% ou plus" celles des pays industrialisés, afin de limiter le réchauffement global à 2°C.

Cet accord doit être présenté jeudi aux nations émergentes dans le but de les rallier à la limite des 2 degrés.

"Le G8 s'est mis d'accord sur un objectif. J'ai bon espoir que demain on amène les grands émergents à se doter du même", a déclaré mercredi soir le président français Nicolas Sarkozy.

Les pays émergents, dont la Chine devenue en 2008 le premier pollueur mondial, sont prêts à endosser cette limite de 2 degrés, qui pourrait être reprise dans le futur accord mondial de lutte contre le réchauffement qui doit être négocié en décembre à Copenhague sous l'égide de l'ONU. Mais ils ont des exigences en terme de financements et de transferts de technologie.

"Nous appelons les pays développés à aider les pays en développement les plus vulnérables aux effets négatifs du changement climatique à supporter le coût de l'adaptation" de leurs économies, a déclaré le G5 dans un communiqué publié mercredi.

Cette aide concerne notamment une réduction de la part des énergies fossiles (charbon en particulier). Selon l'ONU, les besoins de financement pour l'ensemble des pays en développement, et pas seulement les Cinq, s'élèveraient à 150 milliards de dollars par an.

Le G5 ne manquera pas de rappeler qu'en émissions de CO2 par tête, ses citoyens sont très loin des Occidentaux et refusent de voir leur croissance entravée par la lutte contre le réchauffement.

Le G5 s'est déjà largement engagé sur les énergies renouvelables, comme le Brésil avec les biocarburants tandis que la Chine et l'Inde, quoique toujours dépendantes du charbon, développent leurs capacités en solaire et en éolien.

Le président chinois Hu Jintao sera le grand absent du G5, après avoir dû écourter sa visite officielle en Italie, en raison des troubles au Xinjiang.

Le Forum des principales économies (MEF), associant le G8 et les économies émergentes et qui répond pour 80% des émissions mondiales, se réunira dans l'après-midi.

Après avoir renoncé à tout calendrier quantifié de réduction des émissions, il devrait se rallier à l'objectif des 2 degrés maximum.

Le développement des pays pauvres est également au menu jeudi avec une réunion de travail entre le G8 et le G5 qui associera également l'Egypte.

L'aide à ces pays, en particulier à l'Afrique, sera le thème principal du dernier jour du sommet vendredi alors que le G8 s'est engagé à respecter ses promesses de 2005 à Gleneagles, en Ecosse.

Les pays du G8 avaient alors promis d'augmenter de plus de 26 milliards de dollars par an leur aide à l'Afrique d'ici 2010, un chiffre ramené depuis à environ 22 milliards de dollars.

Moins d'un quart seulement de la somme initialement promise a été versée, selon l'ONU et l'Union africaine (UA).

Ils se sont mis d'accord à L'Aquila sur un système de vérification de l'état de leurs versements.

"Le G8 va rendre compte sur les engagements. Nous fournirons secteur par secteur des chiffres pour que vous puissez comparer", a assuré M. Sarkozy.

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