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Nokia et Sony Ericsson limitent la casse sans sortir de l'impasse

Publié le 01/01/2001 01:00
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Les deux géants nordiques de la téléphonie mobile, le finlandais Nokia et le nippo-suédois Sony Ericsson, ont présenté jeudi des résultats légèrement meilleurs qu'au premier trimestre, mais le reste de 2009 s'annonce rude, surtout pour le second.

Le numéro un mondial Nokia a annoncé jeudi un bénéfice net au deuxième trimestre de 380 millions d'euros, en baisse de 66% par rapport à la même période de l'an passé, mais supérieur au bénéfice net du premier trimestre, le plus mauvais de la décennie, qui n'avait été que de 122 millions d'euros.

"Les résultats ont été bons, bien meilleurs qu'au trimestre précédent", estime Michael Schroeder, analyste de la FIM Bank.

L'autre bonne nouvelle est venue du nombre de téléphones vendus: avec 103,2 millions d'unités, Nokia fait 11% de mieux qu'au premier trimestre, même si le chiffre reste 15% inférieur aux ventes du deuxième trimestre 2008.

"La concurrence reste intense, mais la (baisse de la) demande dans le marché mondial de la téléphonie mobile semble atteindre un plancher", a commenté le PDG du groupe, Olli-Pekka Kallasvuo.

Malgré ces quelques signes de reprise, le géant finlandais a fortement déçu en révisant à la baisse ses objectifs de rentabilité opérationnelle et de part de marché, signifiant selon les analystes que la forte concurrence sur le marché pèserait sur ses comptes jusqu'à la fin de l'année.

Les annonces ont entraîné une chute du titre: à la Bourse d'Helsinki en fin de séance, l'action Nokia chutait de 13,8% à 9,58 euros.

Nokia, qui tablait sur une hausse de sa part de marché 2009, a dit jeudi qu'il ne visait plus que le maintien de son niveau de l'an dernier (39%). Sa marge opérationnelle sera également plus faible qu'initialement voulu.

Autre mauvaise nouvelle pour le groupe: le prix moyen de vente de ses téléphones a continué à baisser au deuxième trimestre, à 62 euros, contre 65 euros au premier et 74 euros il y a un an.

Nokia explique la baisse par la concurrence accrue et la plus forte proportion de téléphones moins chers, une baisse plus importante que prévu et décevante selon Hannu Rauhala, analyste de la banque finlandaise Pohjohla Bank.

Pour Sony Ericsson, numéro 5 mondial, la situation est plus compliquée. A l'inverse de Nokia, le nombre de téléphones vendus a continué à baisser d'un trimestre sur l'autre, baissant encore de 5% sur trois mois à 13,8 millions d'unités, contre 24,4 millions un an plus tôt.

Sa part de marché a reculé d'une estimation de 6% à 5%.

"Comme prévu, le deuxième trimestre a été difficile et nous pensons toujours que le reste de l'année le sera aussi pour Sony Ericsson", a commenté le président du nippo-suédois, Dick Komiyama, dans son communiqué de résultats.

Si Nokia s'assure toujours de loin la place de numéro un dans le marché porteur des smartphones (41% au deuxième trimestre), malgré la concurrence accrue de l'américain Apple (iPhone) et le canadien Research in Motion (Blackberry), Sony Ericsson ne figure pas dans les cinq premiers du créneau.

La marque sauve néanmoins les meubles avec ses téléphones-baladeurs "Walkman", dont il a vendu 7 millions d'exemplaires au deuxième trimestre, et les téléphones-appareils photos "CyberShot" (2,3 millions d'unités), des marques qu'elle considère comme vitales.

La coentreprise d'Ericsson et Sony, qui a supprimé 2.350 emplois entre avril et juin, est néanmoins parvenue à réduire sa perte par rapport au trimestre précédent, à 213 millions d'euros. Au deuxième trimestre 2008, son résultat était à l'équilibre.

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