MELBOURNE (Reuters) - La qualité de l'eau de la Seine, qui doit accueillir les épreuves de triathlon et de natation marathon, est au cœur des préoccupations à 93 jours des Jeux olympiques de Paris 2024 mais le triathlète australien Matt Hauser affirme qu'il se jettera à l'eau avec plaisir.
Paris s'efforce de dépolluer le fleuve pour le rendre à nouveau baignable, d'abord pour les Jeux olympiques, comme en 1900 dans la capitale, puis pour le grand public à partir de l'été 2025.
Mais l'été dernier, trois épreuves de natation en eau libre, de triathlon et de paratriathlon avaient été annulées en raison de la mauvaise qualité de l'eau de la Seine.
Matt Hauser, médaillé de bronze en triathlon aux Jeux du Commonwealth 2022, a déclaré que la Seine ne lui inspirait aucune crainte.
"Pour être honnête, je nagerais dans n'importe quelle eau pour essayer d'obtenir une médaille", a dit le jeune homme de 26 ans dans un article publié mercredi par le journal Sydney Morning Herald.
"Donnez-moi une gorgée de Coca-Cola (NYSE:KO) et des comprimés de Gastro-Stop et mettez-moi là-dedans."
"Evidemment, les organisateurs de la course et World Triathlon ont notre sécurité et nos intérêts à cœur, et ils feront tout ce qu'ils peuvent pour s'assurer que c'est le cas", a-t-il ajouté.
"Mais je n'ai aucun doute que personne n'hésitera à se jeter à l'eau."
Plusieurs responsables politiques français ont promis de se baigner dans la Seine avant les Jeux olympiques pour montrer que la qualité de l'eau est saine, notamment le président Emmanuel Macron et la maire de Paris Anne Hidalgo.
(Reportage de Ian Ransom à Melbourne, version française Vincent Daheron, édité par Blandine Hénault)