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Pays-Bas: Le Premier ministre voit le roi après la chute du gouvernement

Publié le 08/07/2023 12:15
Mis à jour le 08/07/2023 12:21
© Reuters. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte lors d'une conférence de presse à Rotterdam, aux Pays-Bas. /Photo d'archives/REUTERS/Piroschka van de Wouw

LA HAYE (Reuters) - Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte doit rencontrer le roi Willem-Alexander samedi pour discuter d'une administration intérimaire au lendemain de la chute de son gouvernement de coalition, due à son incapacité à s'entendre sur des mesures de lutte contre l'immigration.

La démission du gouvernement de centre-droit signifie que le Parlement sera très probablement dissout et que les Néerlandais se rendront aux urnes pour des élections générales, qui devraient avoir lieu en novembre.

Mark Rutte, 56 ans, au pouvoir depuis 2010, est déjà le Premier ministre néerlandais resté le plus longtemps en poste. Il a déclaré lors d'une conférence de presse vendredi en fin de journée qu'il aimerait se présenter pour un cinquième mandat, mais qu'il consulterait son parti avant de prendre une décision définitive.

"Si vous me demandez de prendre une décision maintenant, la réponse est évidemment 'oui'", a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant qu'il revenait aussi au parti de décider.

La crise politique néerlandaise a éclaté après que le parti conservateur VVD de Mark Rutte a fait pression pour limiter le flux de demandeurs d'asile aux Pays-Bas.

Les tensions ont atteint leur paroxysme cette semaine, lorsque le Premier ministre a exigé le soutien d'une proposition visant à limiter l'arrivée des enfants de réfugiés de guerre qui se trouvent déjà aux Pays-Bas et à faire en sorte que les familles attendent au moins deux ans avant de pouvoir être réunies.

Cette dernière proposition s'est heurtée à l'opposition de l'Union chrétienne et du parti libéral D66, ce qui a provoqué une impasse et la chute du gouvernement.

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En tant que chef d'État, le roi Willem-Alexander devrait demander à la coalition de Mark Rutte de rester en place en tant que gouvernement intérimaire jusqu'à ce qu'une nouvelle administration soit formée après de nouvelles élections, un processus qui, dans le paysage politique néerlandais fracturé, prend généralement des mois.

Depuis la crise migratoire de 2015-2016, l'immigration n'a jamais été une telle ligne de fracture dans la politique européenne.

Le soutien à l'AfD, parti d'extrême droite allemand, a bondi au cours des six derniers mois. En Espagne, les sondages suggèrent que le parti d'extrême droite Vox pourrait entrer au gouvernement à l'issue des élections anticipées qui se tiendront à la fin du mois.

Aux Pays-Bas, l'immigration est quelque peu éclipsée par les protestations des agriculteurs contre les projets du gouvernement visant à limiter les émissions d'azote, une politique qui, selon eux, entraînera la disparition de nombreuses exploitations agricoles.

Le BBB, parti contestataire des agriculteurs, est devenu la première formation politique du pays lors des élections provinciales de mars, qui déterminent la composition du sénat néerlandais.

Selon le dernier sondage Ipsos (EPA:ISOS), réalisé une semaine avant la chute du gouvernement, le VVD de Mark Rutte devrait rester le premier parti du Parlement de 150 sièges, avec 28 sièges. Le BBB, quant à lui, devrait passer d'un seul siège à 23, ce qui en ferait le deuxième parti du Parlement.

Alors que le BBB se concentre principalement sur les plans du gouvernement en matière d'émissions d'azote, il soutient également une politique migratoire plus stricte et a suggéré une éventuelle limite annuelle de 15.000 demandeurs d'asile.

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Les Pays-Bas ont déjà l'une des politiques d'immigration les plus strictes d'Europe. Les demandes d'asile aux Pays-Bas ont augmenté d'un tiers l'année dernière pour atteindre plus de 46.000, et le gouvernement a prévu qu'elles pourraient atteindre plus de 70.000 cette année, dépassant ainsi le précédent record de 2015.

(Reportage de Stephanie van den Berg, version française Benjamin Mallet)

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