BERLIN (Reuters) - Adidas (DE:ADSGN) a annoncé jeudi des résultats au premier trimestre supérieurs aux attentes, portés par des performances meilleures que celles de Nike sur les marchés nord-américain et chinois et par la solide croissance de ses activités en ligne.
Le titre de l'équipementier sportif allemand prenait plus de 2,5% à 186,75 euros vers 07h15 GMT, meilleure performance de l'indice Dax à la Bourse de Francfort, qui avançait de 0,17% au même moment.
Adidas a également annoncé une accélération des ventes de sa marque Reebok, en hausse de 13% sur les trois premiers mois de l'année, grâce notamment à ses modèles rétro, à comparer avec une progression de 6% sur la totalité de l'année 2016.
Le groupe allemand a publié un bénéfice net en hausse de 30% à 455 millions d'euros pour un chiffre d'affaires en progression de 19% à 5,67 milliards de dollars. Les analystes anticipaient un résultat de 421 millions d'euros pour un CA de 5,4 milliards d'euros, selon le consensus Reuters.
Le groupe a indiqué que ses activités en ligne avaient affiché une croissance robuste, avec un chiffre d'affaires en hausse de 53%, et que ses ventes avaient augmenté de 31% en Amérique du Nord et de 30% en Chine.
Ces performances sont supérieures à celles de son concurrent Nike, qui a publié un chiffre d'affaires en hausse de 3% en Amérique du Nord, au titre de son troisième trimestre clos le 28 février, et de 9% en Chine. Sur ce dernier marché, Nike affichait un rythme de croissance à deux chiffres depuis au moins neuf trimestres.
Après avoir perdu du terrain pendant des années sur son concurrent, Adidas a lancé une offensive commerciale aux Etats-Unis pour promouvoir ses modèles Boost et rétro comme Superstars.
Son concurrent allemand Puma a également fait état d'un solide premier trimestre qui l'a incité à relever ses prévisions de bénéfice et de chiffre d'affaires pour 2017.
Le nouveau président du directoire d'Adidas, Kasper Rorsted, a annoncé en mars un effort accru sur les activités en ligne, pour lesquelles il a doublé l'objectif de ventes à 4 milliards d'euros d'ici 2020, sur un chiffre d'affaires total de 25 à 27 milliards d'euros, contre 1 milliard d'euros en 2016.
(Emma Thomasson; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)