BRUXELLES (Reuters) - Le groupe français Alstom (PA:ALSO) est prêt à céder des actifs pour s'assurer du feu vert des autorités de la concurrence de l'Union européenne (UE) à son projet d'acquisition des activités de construction ferroviaire du canadien Bombardier (TSX:BBDb), selon des sources au fait du dossier.
Selon ces sources, les deux groupes sont convaincus de disposer d'un dossier solide avec peu d'activités redondantes, même si les autorités européennes venaient à juger insuffisantes les concessions qu'ils sont prêts à consentir pour garantir la concurrence, ce qui se traduirait alors par l'ouverture d'une enquête de quatre mois.
Cette opération d'un montant de 6,2 milliards d'euros annoncée en février donnerait naissance à un nouveau numéro deux mondial dans le rail, mieux armé pour faire face à la concurrence du géant chinois CRRC.
La Commission européenne a mis l'an dernier son veto à un rapprochement dans le ferroviaire entre Alstom et l'allemand Siemens (SIX:SIEGn) SIEGn.DE - au grand dam de la France - et s'est également opposée à un rapprochement des activités ferroviaires de Bombardier et Siemens en 2017.
(Foo Yun Chee, version française Myriam Rivet, édité par Jean-Michel Bélot)