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Amos Genish, venu de Vivendi, devient directeur général de Telecom Italia

Publié le 28/09/2017 21:42
Amos Genish à Sao Paulo au Brazil, le 15 septembre 2011 (Photo YASUYOSHI CHIBA. AFP)
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Amos Genish à Sao Paulo au Brazil, le 15 septembre 2011 (Photo YASUYOSHI CHIBA. AFP)

L'Israélien Amos Genish, venu de Vivendi (PA:VIV), a été nommé jeudi directeur général de Telecom Italia (MI:TLIT) (Tim), sur lequel le groupe français a resserré son emprise ces derniers mois.

M. Genish était arrivé en janvier chez Vivendi comme responsable de la convergence, poste qu'il a quitté fin juillet pour devenir directeur chargé des opérations de Telecom Italia.

Présenté par le quotidien économique Il Sole 24 Ore comme "l'homme de confiance de Vincent Bolloré", il a été PDG de Telefonica (MC:TEF) Brasil, le plus important opérateur télécoms au Brésil. Auparavant, il avait fondé l'opérateur GVT.

Il succède à Flavio Catteano, parti fin juillet, alors qu'il était en conflit avec Vivendi.

A la sortie du conseil d'administration, le président exécutif de Telecom Italia, Arnaud de Puyfontaine, par ailleurs président du directoire de Vivendi, s'est félicité de cette nomination, évoquant "un grand patron avec une grande expérience dans le secteur des télécoms".

M. Genish aura "tous les pouvoirs nécessaires" pour mener l'activité du groupe, ainsi que la responsabilité de définir les plans stratégiques et financiers et de les mettre en œuvre.

M. de Puyfontaine sera pour sa part chargé d'identifier "les lignes directrices du développement du groupe avec le directeur général et supervisera l'élaboration et la réalisation des plans stratégiques, industriels et financiers".

Il aura aussi en charge la responsabilité des affaires légales ou encore la représentation du groupe dans ses rapports avec les autorités, institutions et investisseurs.

Le vice-président exécutif Giuseppe Recchi, de nationalité italienne, assumera la responsabilité du département Sécurité, en charge en particulier de Sparkle, société gérant des réseaux considérés comme sensibles.

"Nous avons une vision claire sur le long terme: nous voulons redonner à Tim sa splendeur", a souligné M. Puyfontaine, tandis que M. Genish a expliqué que son objectif était de "transformer Tim en un véritable groupe de télecoms numérique", évoquant "un avenir ambitieux à dessiner".

- Alliance avec Canal+ -

Entré en 2015 au capital du groupe italien, Vivendi est depuis monté à 23,9% et a obtenu en mai les deux tiers des sièges du conseil d'administration, prenant ainsi de facto son contrôle. M. de Puyfontaine a ensuite été nommé en juin président exécutif.

Alors que Vivendi a l'ambition de créer un géant latin des contenus et des médias, sa filiale de télévision payante Canal+ a proposé fin juillet à Telecom Italia la création d'une société commune pour acquérir des droits audiovisuels et produire des films et séries. Ce projet a été approuvé jeudi par le conseil d'administration de l'opérateur.

Selon Telecom Italia, cette alliance permettra "une importante accélération des projets de convergence entre télécoms et médias".

Vivendi, qui est aussi présent en Italie via sa participation de près de 30% dans le groupe de télévision Mediaset, se trouve dans une situation compliquée dans la péninsule, où il est la cible de diverses procédures.

Le gendarme boursier, la Consob, a jugé le 13 septembre qu'il exerçait "un contrôle de fait" sur Tim, décision que les deux groupes entendent contester.

Vivendi a toujours affirmé qu'il n'avait pas le contrôle de Telecom Italia, indiquant seulement exercer depuis fin juillet "des activités de direction et coordination".

En raison de la décision de la Consob, il pourrait se voir contraint de consolider les quelque 25 milliards d'euros de dettes de Telecom Italia dans ses comptes par son homologue française, l'AMF (Autorité des marchés financiers).

Le gouvernement italien a pour sa part lancé fin juillet une instruction pour vérifier si les règles avaient été respectées lors du resserrement de son contrôle sur Telecom Italia.

Il peut décider, en cas de non-respect des règles, d'exercer des "pouvoirs spéciaux" ("golden power") prévus dans les secteurs stratégiques, comme une amende, un veto, etc.

Le comité d'experts chargé de cette instruction a décidé jeudi de lancer une procédure contre Tim --et non Vivendi-- pour manquement à son obligation de notification au gouvernement de la prise de contrôle par le groupe français, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Ceci ouvre la voie à une éventuelle amende.

Mais l'opérateur italien conteste cette obligation, car le réseau est toujours resté sous son contrôle, selon des sources au sein de Tim.

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