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Après Deezer, Oberthur Technologies reporte son introduction en Bourse

Publié le 04/11/2015 12:07
Mis à jour le 04/11/2015 12:45
Le PDG d'Oberthur Technologies Didier Lamouche à Paris, le 20 octobre 2015 (Photo Francois Guillot. AFP)

Le PDG d'Oberthur Technologies Didier Lamouche à Paris, le 20 octobre 2015 (Photo Francois Guillot. AFP)

Le spécialiste français de la sécurité numérique Oberthur Technologies (OT) a reporté mercredi à un jour meilleur son introduction en Bourse, qu'il espérait réaliser avant la fin de l'année pour se développer dans la sécurisation de l'internet des objets, mettant en cause les conditions du marché.

"On s'est mis en pause, et avant de sauter dans la piscine, on attend que les conditions soient un peu meilleures. Et dès que les conditions de marché redeviendront favorables, on ira", a expliqué à l'AFP le PDG du groupe, Didier Lamouche.

"Notre dossier reste valable, c'est ce que tout le monde nous dit, et on sautera dès que les conditions seront bonnes", ce qui devrait être l'affaire de "quelques mois", a ajouté le responsable.

"Il est clair que ce qu'on voit sur les marchés, et en particulier les toutes dernières IPO (introductions en Bourse) qui sont sorties depuis un mois sur le marché Euronext ne se passent pas très bien. Donc les conditions de marché sont fermées", a-t-il noté.

Si la société française Amundi, poids lourd de la gestion d'actifs, a poursuivi lundi le processus de son introduction en Bourse, le pionnier du streaming musical Deezer a jeté l'éponge fin octobre. Et la très médiatique arrivée sur le marché du numéro deux français du déstockage en ligne Showroomprivé, vendredi, a été décevante, son cours évoluant toujours en dessous de son prix d'introduction, qui correspondait déjà au point bas de la fourchette prévue par la société.

Après le report de l'opération, "le plan B, c'est de se concentrer sur le business", a relevé le PDG d'Oberthur Technologies.

"Ni notre actionnaire ni nous ne sommes pris à la gorge", avait-il remarqué fin octobre, après avoir lancé le processus de l'introduction en Bourse de sa société.

"OT enregistre une forte croissance organique, tant en termes de chiffre d'affaires que d'Ebitda (excédent brut d'exploitation). La dynamique que nous observons dans toutes nos activités confirme que nous avons réalisé les bons choix et que nous sommes bien positionnés pour le futur", a-t-il précisé mercredi.

- Sécuriser les objets connectés -

Le spécialiste français de la sécurité numérique avait publié lundi un chiffre d'affaires en hausse de 22,4% (+14% à taux de change constants), à 846,6 millions d'euros, pour les neuf premiers mois de l'année. Le cap du milliard d'euros sera franchi en novembre, selon M. Lamouche.

L'excédent brut d'exploitation a parallèlement progressé de 31,3%, à 134,5 millions d'euros, sur la période.

Créée à Rennes en 1852 par l'imprimeur François Charles Oberthür, la société a longtemps alimenté la France en calendriers des Postes et en formulaires de déclaration des impôts. Elle a été retirée de la cote en 2008, et l'essentiel de ses activités ont été vendues trois ans plus tard au fonds américain Advent International, aujourd'hui actionnaire à 99% (l'impression de haute sécurité restant aux mains de la famille Savare, sous le nom d'Oberthur Fiduciaire).

Installé à Colombes, près de Paris, Oberthur Technologies est aujourd'hui le numéro deux mondial des cartes de paiement à puce et des cartes SIM. Le groupe est aussi actif dans les services d'activation à distance, la sécurisation des objets connectés et la fabrications de documents d'identité.

Didier Lamouche envisageait son retour à la Bourse de Paris pour désendetter l'entreprise et financer son développement sur le marché prometteur de la sécurisation des objets connectés. La multiplication des objets connectés accroît en effet le marché des produits à protéger des hackers, qui sont de plus en plus actifs dans le cyberespace.

L'appel au marché devait aussi permettre de désendetter le groupe, qui accumule les pertes nettes depuis quelques années à cause de la charge de sa dette, qui atteignait fin octobre six fois l'excédent brut d'exploitation. L'idée était que le groupe désendetté puisse renouer avec les bénéfices "d'ici 2018, au plus tard", selon M. Lamouche.

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