FRANCFORT (Reuters) - Bayer (DE:BAYGN), confronté à une demande décevante pour ses pesticides au Brésil, s'attend désormais à une croissance de moins de 10% de son excédent brut d'exploitation cette année.
Le groupe allemand, numéro un mondial de la pharmacie, s'attend à une croissance de son résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) dans le haut d'une fourchette à un chiffre et non plus vers le bas d'une fourchette à deux chiffres.
L'Ebitda ajusté du deuxième trimestre est ressorti à 3,06 milliards d'euros, un peu plus que l'an dernier et juste au-dessus du consensus Reuters qui le donnait à 3,0 milliards d'euros. Le résultat a bénéficié notamment d'une hausse du bénéfice de la filiale de plastiques Covestro.
Bayer, qui attend le feu vert des autorités réglementaires à son projet de rachat de 66 milliards de dollars de l'américain Monsanto (NYSE:MON), avait averti le 30 juin que la faiblesse de ses ventes de pesticides au Brésil et une activité moins soutenue que prévu de sa division produits sans ordonnance impacteraient à hauteur d'au moins 300 millions d'euros son excédent brut d'exploitation de 2017.
(Ludwig Burger, Véronique Tison pour le service français)