Plus vieille banque du monde et objet de très vives inquiétudes depuis de longs mois, Monte dei Paschi di Siena (MI:BMPS) n'est pas morte pour autant. Réunis en Assemblée générale hier, les actionnaires viennent en effet d'approuver son plan de sauvetage.
Un dénouement heureux et qui n'était pas évident compte tenu de leur lassitude...
Préalablement avalisé par la BCE, ledit plan a été adopté peu avant la clôture des marchés. Il prévoit notamment des cessions de ces créances douteuses qui ont empoisonné l'établissement transalpin. 'Alors que le quorum avait été atteint de justesse, les actionnaires ont en revanche voté massivement en faveur de l'augmentation de capital de 5 milliards d'euros', tempère Aurel BGC.
Dans ce contexte, le plus dur demeure donc encore à faire : que ce plan se déroule dans de bonnes conditions, considérant de surcroît qu'il manque toujours un actionnaire de référence.
'La prochaine étape, dès lundi, pourrait être le lancement de l'offre de conversion d'une partie des obligations en actions, ce qui permettrait de réduire de moitié le montant de l'augmentation de capital qui, elle, serait lancée vers les 7 - 8 décembre, après le référendum italien (sur le Sénat)', poursuit Aurel BGC.
Pour l'heure, le titre, il est vrai très volatil, recule de 4,4%, soit la plus forte baisse du Footsie MIB. Ce n'est sans doute pas demain que la pression retombera durablement.
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Un dénouement heureux et qui n'était pas évident compte tenu de leur lassitude...
Préalablement avalisé par la BCE, ledit plan a été adopté peu avant la clôture des marchés. Il prévoit notamment des cessions de ces créances douteuses qui ont empoisonné l'établissement transalpin. 'Alors que le quorum avait été atteint de justesse, les actionnaires ont en revanche voté massivement en faveur de l'augmentation de capital de 5 milliards d'euros', tempère Aurel BGC.
Dans ce contexte, le plus dur demeure donc encore à faire : que ce plan se déroule dans de bonnes conditions, considérant de surcroît qu'il manque toujours un actionnaire de référence.
'La prochaine étape, dès lundi, pourrait être le lancement de l'offre de conversion d'une partie des obligations en actions, ce qui permettrait de réduire de moitié le montant de l'augmentation de capital qui, elle, serait lancée vers les 7 - 8 décembre, après le référendum italien (sur le Sénat)', poursuit Aurel BGC.
Pour l'heure, le titre, il est vrai très volatil, recule de 4,4%, soit la plus forte baisse du Footsie MIB. Ce n'est sans doute pas demain que la pression retombera durablement.
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