Juste après Nokia (HE:NOKIA), l'action Bolloré, en perdant 4,8% à 2,76 euros, se classait en 2e position parmi les plus fortes baisses de l'indice large SBF 120. En cause : une accélération imprévue de la contraction des ventes au 3e trimestre.
En effet, le conglomérat familial Bolloré est confronté au recul de son activité. En données organiques, le CA du groupe a baissé de 7% au 1er trimestre, puis de 5% au premier semestre, ce qui traduisait une amélioration relative. Mais au 3e trimestre, ce taux est reparti à la baisse : - 8%.
Au-delà des variations des prix des matières premières, qui affectent de manière spectaculaire le CA de la division Logistique pétrolière plus que sa rentabilité, c'est le 'coeur de métier' qui est guetté : la branche Transport et logistique, soit 55% du CA de Bolloré sur neuf mois, et environ 84% du résultat opérationnel semestriel.
Toujours en séquence, la branche Transport & logistique, dont Bolloré Africa Logistics constitue une petite, a enregistré une contraction organique de son CA de 5% au T1 et au S1, puis ce taux a plongé à - 9% au T3.
Les analystes d'Oddo & Cie constatent que le CA du T3 de Bolloré, soit 2,4 milliards d'euros, a manqué les attentes de 3,5% environ, soit presque 90 millions d'euros.
Oddo n'attendait en effet qu'une contraction de 4% de la branche Transport & logistique. Cause de la déception : la baisse globale des taux de fret maritime (autour de -14%) et des taux de fret aérien (autour de -7%), en ligne avec la tendance du premier semestre. Malgré la reprise des volumes au niveau international et la bonne tenue de l'activité portuaire en Afrique, le ralentissement des activités de logistique pour les industries minières et pétrolières a surpris à la baisse du fait du contexte électoral et politique dégradé au Gabon, au Congo et Angola, indique une note de recherche.
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En effet, le conglomérat familial Bolloré est confronté au recul de son activité. En données organiques, le CA du groupe a baissé de 7% au 1er trimestre, puis de 5% au premier semestre, ce qui traduisait une amélioration relative. Mais au 3e trimestre, ce taux est reparti à la baisse : - 8%.
Au-delà des variations des prix des matières premières, qui affectent de manière spectaculaire le CA de la division Logistique pétrolière plus que sa rentabilité, c'est le 'coeur de métier' qui est guetté : la branche Transport et logistique, soit 55% du CA de Bolloré sur neuf mois, et environ 84% du résultat opérationnel semestriel.
Toujours en séquence, la branche Transport & logistique, dont Bolloré Africa Logistics constitue une petite, a enregistré une contraction organique de son CA de 5% au T1 et au S1, puis ce taux a plongé à - 9% au T3.
Les analystes d'Oddo & Cie constatent que le CA du T3 de Bolloré, soit 2,4 milliards d'euros, a manqué les attentes de 3,5% environ, soit presque 90 millions d'euros.
Oddo n'attendait en effet qu'une contraction de 4% de la branche Transport & logistique. Cause de la déception : la baisse globale des taux de fret maritime (autour de -14%) et des taux de fret aérien (autour de -7%), en ligne avec la tendance du premier semestre. Malgré la reprise des volumes au niveau international et la bonne tenue de l'activité portuaire en Afrique, le ralentissement des activités de logistique pour les industries minières et pétrolières a surpris à la baisse du fait du contexte électoral et politique dégradé au Gabon, au Congo et Angola, indique une note de recherche.
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