La pandémie de coronavirus a engendré une forte volatilité sur les marchés financiers. Les indices actions ont fluctué par rapport à leurs plus hauts historiques de février, portés par les premiers espoirs que la crise sanitaire ait atteint son paroxysme, avant de plonger en mars à cause des craintes grandissantes d’une récession mondiale.
Face à la propagation du virus, qui est passé d’une épidémie à une pandémie, et malgré les mesures prises par les responsables politiques pour soutenir leurs économies, les indices boursiers ont été fortement chahutés. De plus, les valeurs dites « refuges » telles que l’or et le dollar se sont généralement bien comportés.
Jusqu’en 2020, la volatilité était relativement atone depuis un certain temps et de nombreux indices ont réatteint de nouveaux sommets. La trajectoire de l’indice de turbulences développé en interne par AXA (PA:AXAF) IM, qui suit l’évolution des paramètres basés sur la volatilité et la corrélation, illustre clairement ce schéma ; l’indice s’est établi à 13,5 le 3 janvier avant de rebondir le 20 mars à 149, un niveau jamais atteint depuis le plus fort de la crise financière de 20081. Bien que la volatilité se soit atténuée depuis cette date, l’indice s’établissait à 46,7 le 17 avril, un niveau toujours relativement élevé.