Deuxième établissement bancaire helvétique après UBS, Credit Suisse Group est revenu hier soir sur les conséquences de la vive appréciation du franc survenue après que la Banque nationale suisse (BNS) ait renoncé, la semaine dernière, à défendre la parité de 1,20 franc l'euro. En attendant, le groupe n'a pas subi de pertes significatives après la décision surprise de la BNS.
Renvoyant vers ses comptes du 3e trimestre 2014, la banque confirme la sensibilité de ses résultats avant impôts aux devises, à savoir : l'impact d'une variation de 10% de la parité dollar/franc suisse est estimé à 439 millions de francs, et celui d'une variation identique de l'euro contre le franc suisse à 180 millions de francs.
En moyenne, les parités constatées en 2014 étaient de 0,92 franc par dollar et de 1,21 franc l'euro, selon Bloomberg. A ce jour, la devise helvétique s'est appréciée de 5% environ dans le premier cas, et de 20% dans le second, indique la banque.
Credit Suisse Group ajoute que l'impact effectif de ces mouvements sur ses comptes dépendra de l'évolution des devises cette année, ainsi que des mesures correctives qu'elle mettra en place.
La banque rappelle que sa politique est de couvrir les capitaux alloués à ses activités hors de Suisse. De ce fait, ses ratios de capitalisation sont très peu affectés.
Credit Suisse Group ajoute enfin qu'après l'abandon du peg par la BNS, elle a enregistré des gains de trading, et qu'elle n'a donc pas subi de pertes significatives liées à la volatilité des changes.
'Credit Suisse n'est pas l'un plus gros acteurs du trading sur le marché des changes', rappelle de toute façon Aurel BGC ce matin.
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Renvoyant vers ses comptes du 3e trimestre 2014, la banque confirme la sensibilité de ses résultats avant impôts aux devises, à savoir : l'impact d'une variation de 10% de la parité dollar/franc suisse est estimé à 439 millions de francs, et celui d'une variation identique de l'euro contre le franc suisse à 180 millions de francs.
En moyenne, les parités constatées en 2014 étaient de 0,92 franc par dollar et de 1,21 franc l'euro, selon Bloomberg. A ce jour, la devise helvétique s'est appréciée de 5% environ dans le premier cas, et de 20% dans le second, indique la banque.
Credit Suisse Group ajoute que l'impact effectif de ces mouvements sur ses comptes dépendra de l'évolution des devises cette année, ainsi que des mesures correctives qu'elle mettra en place.
La banque rappelle que sa politique est de couvrir les capitaux alloués à ses activités hors de Suisse. De ce fait, ses ratios de capitalisation sont très peu affectés.
Credit Suisse Group ajoute enfin qu'après l'abandon du peg par la BNS, elle a enregistré des gains de trading, et qu'elle n'a donc pas subi de pertes significatives liées à la volatilité des changes.
'Credit Suisse n'est pas l'un plus gros acteurs du trading sur le marché des changes', rappelle de toute façon Aurel BGC ce matin.
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