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Distribution: semaine décisive pour le projet de rachat de Darty par la Fnac

Publié le 25/10/2015 12:07
Semaine décisive pour le projet de rachat de Darty par la Fnac (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)
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Semaine décisive pour le projet de rachat de Darty par la Fnac (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)

La semaine prochaine s'annonce décisive pour le projet de rachat de Darty par la Fnac, la législation boursière britannique donnant aux deux groupes jusqu'au mercredi 28 octobre pour se positionner formellement.

Le 30 septembre, le distributeur français de produits culturels et technologiques avait proposé de racheter son concurrent spécialisé dans l'électroménager. Bien qu'opérant principalement en France, Darty est coté à Londres, et son actionnariat est majoritairement anglo-saxon.

Ce rachat, s'il aboutissait, se ferait uniquement par échange de titres, et valoriserait Darty à "environ 533 millions de livres" (720 millions d'euros).

Darty n'a pas encore répondu à ces avances. Les règles boursières donnent à la Fnac jusqu'à mercredi 17H00 heure anglaise (18H00 en France), pour soit s'engager à déposer une offre ferme de rachat - amicale en cas de recommandation positive du conseil d'administration de Darty, hostile en cas de rejet - soit renoncer à son projet.

Si elle y renonce, elle n'aura plus le droit de refaire une offre sur Darty avant au moins six mois.

Cette date du 28 octobre sert également de facto de référence au conseil d'administration de Darty, qui doit se prononcer sur ce projet et recommander à ses actionnaires d'accepter ou de refuser la proposition de la Fnac.

Dans le cas où le conseil recommanderait d'accepter l'offre, les faits ont montré que dans des opérations similaires, il est rare que les actionnaires aillent à l'encontre du "board". Le rachat aurait donc toutes les chances de se conclure.

Si le conseil d'administration venait à dire non, la Fnac pourrait lancer une offre hostile, mais sans garantie que les actionnaires de Darty l'acceptent.

Enfin, troisième scénario: les deux groupes peuvent demander un délai de réflexion supplémentaire de six semaines, "avec l'accord de chacun".

- Suspense entier -

Le suspense reste pour l'instant entier. Depuis l'annonce du 30 septembre, aussi bien Darty que Fnac se sont refusés à tout commentaire.

Darty a ainsi présenté ses projets d'innovations le 5 octobre, sans évoquer la proposition de son concurrent. Et la Fnac a confirmé ses objectifs de développement à court et moyen terme le 22 octobre, en refusant clairement d'aborder le dossier Darty.

Les deux groupes ont confirmé que leurs plans stratégiques de développement pour 2018 (Darty) et 2020 (Fnac), préparés avant l'annonce du projet de rachat, était finalisés et prêts à être communiqués.

Lors de l'annonce de son offre, la Fnac estimait que l'opération pouvait présenter "un potentiel de synergies très significatif", mais sans toutefois les chiffrer. Un cabinet d'experts indépendants a depuis été nommé pour évaluer leur montant, qui devrait être rendu public avant le 28 octobre.

Des gains pourraient notamment être obtenus sur les achats, les deux groupes pouvant négocier ensemble auprès de leurs fournisseurs, notamment les puissants Apple (O:AAPL) et Samsung (KS:005930), pour obtenir de meilleurs tarifs.

L'"agitateur culturel" citait également la "très grande notoriété" des deux marques, leurs sites internet "performants" et le caractère "complémentaire" de leurs réseaux de magasins parmi les atouts d'un rapprochement.

Côté Darty, si le fonds "activiste" Knight Vinke, premier actionnaire du groupe (14,35%), s'est prononcé en faveur du rachat, le conseil d'administration s'était, lui, montré prudent.

Il avait simplement indiqué "devoir étudier de plus près les avantages d'un éventuel rapprochement" et "les risques encourus par la réalisation de cette opération, afin de déterminer s'il y a une possibilité à ce qu'une offre puisse être recommandée aux actionnaires".

La Fnac, qui compte 184 magasins, dont 111 en France, a dégagé en 2014 un bénéfice net de 41 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 3,89 milliards (-0,3%). Au troisième trimestre, ses ventes se sont redressées, notamment en France (+0,6%).

Darty possède, lui, 222 magasins en France, et a renoué avec les bénéfices sur son exercice 2014/2015, avec 13,8 millions d'euros de résultat net pour un chiffre d'affaires de 3,51 milliards (+3,2%).

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