LONDRES (Reuters) - Uber (NYSE:UBER) a fait savoir mercredi qu'il reconnaissait le syndicat britannique GMB, permettant à celui-ci de représenter quelque 70.000 chauffeurs travaillant en Grande-Bretagne pour le géant américain des services de véhicules de transport (VTC) et de négocier de potentiels accords collectifs en leurs noms.
Dans un communiqué, Uber a indiqué que des réunions trimestrielles auront lieu pour évoquer les problématiques et travailler sur des questions telles que les salaires, les retraites et la sécurité.
Les chauffeurs vont conserver leur droit de choisir si, quand et où ils prennent le volant.
Cible de longue date d'actions en justice pour son modèle économique, Uber a accordé en mars dernier des droits supplémentaires aux chauffeurs britanniques suite à une décision de la Cour suprême du pays.
(Costas Pitas; version française Jean Terzian)