Selon un rapport de Reuters publié mardi, la société de soins de santé Johnson & Johnson (NYSE:JNJ) a été condamnée à verser 260 millions de dollars à une femme de l'Oregon. Celle-ci affirmait que son mésothéliome, un type de cancer généralement causé par une exposition à l'amiante, s'était développé après avoir respiré des fibres d'amiante présentes dans le talc de la société.
Le jugement consiste en 60 millions de dollars de dommages compensatoires, destinés à couvrir les pertes et les souffrances de la femme, et 200 millions de dollars de dommages punitifs, destinés à punir l'entreprise pour sa conduite, accordés à Lee et à son mari.
Selon Reuters, cette décision intervient alors que Johnson & Johnson cherche à obtenir l'approbation du tribunal pour un accord financier d'un montant total de 6,48 milliards de dollars. Cet accord vise à régler la majorité des poursuites liées au talc dans le cadre d'une procédure de faillite contrôlée.
Erik Haas, responsable de la gestion des litiges juridiques de Johnson & Johnson, a déclaré que l'entreprise n'était pas d'accord avec le verdict. Il a indiqué que la société allait contester la décision, en faisant valoir qu'il existe depuis longtemps un ensemble de recherches scientifiques indiquant que son talc est sans danger.
La femme qui a gagné le procès, qui aurait reçu un diagnostic de mésothéliome à l'âge de 48 ans, a affirmé avoir été exposée à du talc contenant de l'amiante pendant plus de 30 ans, depuis son enfance. Un avocat de Johnson & Johnson a proposé que sa maladie ait pu être causée par de l'amiante provenant d'une usine située à proximité.
Johnson & Johnson fait actuellement l'objet d'actions en justice de la part de plus de 61 000 personnes, dont la plupart sont des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer de l'ovaire. Pour mener à bien le processus de règlement de la faillite, Johnson & Johnson a besoin de l'accord de 75 % des plaignants restants. Bien que les tentatives antérieures de règlement de la faillite n'aient pas été couronnées de succès, Johnson & Johnson est optimiste quant à la tentative actuelle.
Les détracteurs du règlement ont déposé une plainte collective le 22 mai, qualifiant la tentative de règlement d'utilisation abusive et trompeuse du système de faillite. Reuters a souligné les résultats incohérents des procès précédents, notamment une décision rendue en 2021 qui condamnait Johnson & Johnson à payer 2,1 milliards de dollars, ainsi que d'autres décisions dont l'issue a varié.
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