La Bourse de Paris a ouvert sur un rebond (+0,51%) jeudi, après un début de semaine difficile, en attendant une décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre.
A 09H24, l'indice CAC 40 prenait 21,90 points à 4.342,98 points. La veille, il avait fini en léger recul de 0,16%, totalisant 2,67% de baisse depuis le début de la semaine.
"Les investisseurs vont se focaliser, logiquement, sur la réunion de banque centrale la plus importante du mois d'août aujourd'hui. Les attentes sont grandes concernant un assouplissement monétaire de la part de la Banque d'Angleterre (BoE)", ont estimé les analystes de Saxo Banque.
D'autant, ont-ils poursuivi que "le marché a été échaudé en juillet par le statu quo surprise outre-Manche".
Un abaissement du principal taux directeur de la BoE à un nouveau plus bas historique de 0,25% pour doper une économie britannique confrontée aux incertitudes du vote en faveur d'un Brexit est en effet largement attendu par les investisseurs.
Lors de sa dernière réunion, la banque centrale britannique avait opté pour le statu quo, mais depuis, plusieurs indicateurs mesurés après le référendum ont témoigné d'une forte détérioration, ce qui devrait inciter à l'action.
Du côté des indicateurs, l'agenda est essentiellement américain avec les demandes hebdomadaires d'allocation chômage.
En matière de valeurs, le secteur bancaire était bien orienté après un début de semaine largement assombri par les inquiétudes concernant sa solidité.
Société Générale (PA:SOGN) montait de 2,19% à 30,06 euros, Crédit Agricole (PA:CAGR) 2,09% à 7,76 euros, BNP Paribas (PA:BNPP) 1,47% à 42,66 euros, Natixis 1,79% à 3,47 euros et Axa 1,76% à 17,35 euros.
Les titres liés au pétrole profitaient pour leur part de la remontée des cours du brut, à l'instar de Total (PA:TOTF) (+1,38% à 42,18 euros), ou des parapétroliers Technip (PA:TECF) (+1,34% à 48,37 euros) et Vallourec (PA:VLLP) (+1,81% à 3,15 euros)
EDF (PA:EDF) montait de 1,53% à 11,61 euros. Le groupe énergétique avait appris, avant que son conseil d'administration se prononce sur le projet nucléaire Hinkley Point, que le gouvernement britannique souhaitait se donner "un peu plus de temps" sur ce dossier, selon un courriel de son PDG Jean-Bernard Lévy adressé aux membres du comité exécutif et vu mercredi par l'AFP.