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La Bourse de Paris va vivre à l'heure américaine

Publié le 29/10/2016 10:23
La Bourse de Paris et ses homologues européennes devraient surtout vivre à l'heure américaine (Photo Thomas SAMSON. AFP)
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La Bourse de Paris et ses homologues européennes devraient surtout vivre à l'heure américaine (Photo Thomas SAMSON. AFP)

Avec une réunion de la banque centrale et un rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis à l'agenda, la Bourse de Paris et ses homologues européennes devraient surtout vivre à l'heure américaine la semaine prochaine.

A l'approche du résultat de la présidentielle outre-Atlantique, les attentes concernant ce comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) sont limitées, mais cela n'empêche pas les investisseurs d'y accorder une vraie importance.

"Les investisseurs ne tablent pas sur une décision cette fois-ci", mais le communiqué publié mercredi soir à l'issue des deux jours de réunion, sera comme toujours très surveillé, à la recherche "de la moindre évolution qui pourrait préparer concrètement à la hausse des taux directeurs attendue par les marchés en décembre", explique Jean-Louis Mourier, un économiste du courtier Aurel BGC.

Passée cette première échéance-clé, "le point d'orgue de cette semaine américaine sera évidemment le rapport mensuel sur l'emploi, avec des créations d'emplois qui devraient rester dans le même ordre de grandeur que les deux mois précédents", poursuit-il. Et du coup, "cela devrait également conforter l'idée d'un prochain relèvement des taux directeurs en décembre".

"Entre-temps, les marchés auront également pris connaissance" d'autres statistiques américaines, en particulier l'indice ISM d'activité "qui nourriront peut-être un peu de volatilité", complète-t-il.

En terme microéconomique, "la semaine prochaine sera encore animée par les publications d'entreprises", souligne également Gilles Guibout, responsable actions européennes chez Axa IM.

Les chiffres du groupe de publicité WPP et ceux des géants pétroliers BP (LON:BP) et Royal Dutch Shell (AS:RDSa) sont ainsi attendus à Londres, comme ceux de Lufthansa (DE:LHAG), Adidas (DE:ADSGN), Commerzbank (DE:CBKG) et BMW (DE:BMWG) à Francfort ou encore Société Générale (PA:SOGN), L'Oréal, Axa et Veolia à Paris.

- Marchés atones -

La Bourse de Londres suivra en outre avec la plus grande attention une réunion de la Banque d'Angleterre (BoE) jeudi prochain. La banque centrale fera le point sur sa politique monétaire après avoir mis sur pied début août un nouveau dispositif de soutien à l'économie pour contrer les effets négatifs du vote pour le Brexit.

Un statu quo est attendu, d'autant que les derniers chiffres de croissance ont été plutôt rassurants. La BoE dévoilera aussi ses prévisions économiques trimestrielles et ses commentaires sur la croissance et l'inflation très scrutées, alors que les économistes redoutent un ralentissement plus marqué de l'activité britannique dans les prochains mois.

Au total, prévient M. Mourier, "il ne faut toutefois pas s'attendre à l'émergence d'une vraie tendance" sur les indices européens, car "la prudence reste de mise avant l'élection américaine, même si les investisseurs sont convaincus que la probabilité qu'Hillary Clinton soit élue est la plus importante".

En la matière, la semaine écoulée n'a pas non plus vu émerger de direction claire.

"Nous avons des marchés européens qui, à l'image de la croissance, restent atones", note également M. Guibout.

Certes, "cette semaine, les marchés ont été largement animés, comme chaque début de trimestre, par les résultats d'entreprises qui ont réservé leur lot de surprises", développe-t-il.

Selon lui, le secteur financier et les télécoms ont ainsi surpris favorablement, tandis que les biens de consommation ou certaines valeurs industrielles ont généré des déceptions.

Mais si "les marchés arrivent à trouver une tendance au sein de certains secteurs", il n'en va pas de même à l'échelle des indices. "Ces derniers restent largement influencés par la macroéconomie, or avec une croissance faible et un environnement ponctué de nombreuses échéances politiques, il est difficile d'être vraiment positif", explique M. Guibout.

Mais "parallèlement, précise-t-il, comme la majorité des entreprises ont fait leur travail de restructuration" et ne sont donc pas en difficulté, "il n'y a pas de raison d'être négatif non plus".

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