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La patronne de Castorama prend les rênes de Kingfisher

Publié le 10/09/2014 14:14
© Reuters KINGFISHER AFFICHE UN BÉNÉFICE SEMESTRIEL STABLE
KGF
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LONDRES (Reuters) - Kingfisher, le numéro un du bricolage en Europe, a annoncé mercredi le départ avant la fin janvier de son directeur général Ian Cheshire, en poste depuis près de sept ans, et son remplacement par Véronique Laury, actuelle dirigeante de la filiale française Castorama.

Véronique Laury, 49 ans, avec intégré Castorama France en 2003 après avoir commencé sa carrière chez Forestyl et Leroy Merlin. Actuellement membre du comité exécutif de Kingfisher, elle en rejoindra le conseil d'administration avant de prendre ses nouvelles fonctions au début du prochain exercice fiscal.

Elle sera la cinquième femme à diriger un groupe du FTSE-100, l'indice britannique des valeurs vedettes.

"La décision, prise pendant les discussions régulières sur sa succession entre (Cheshire) et le conseil, reconnaît que la prochaine phase de l'évolution de Kingfisher requiert engagement et continuité dans le leadership du groupe", lit-on dans un communiqué de la société.

Cheshire, 55 ans, a souligné qu'il n'avait subi aucune pression du conseil d'administration pour démissionner. "Il n'y a pas de lien particulier avec d'autres événements", a-t-il dit en ajoutant que son successeur est "superbement qualifiée pour le job".

Kingfisher entend développer des marques communes entre ses différentes enseignes, lancer Screwfix et Brico Dépôt sur de nouveaux marchés et intégrer l'enseigne Mr. Bricolage dont l'acquisition, annoncée en avril dernier, devrait être finalisée au début 2015.

Véronique Laury aura aussi à superviser le déploiement d'un nouveau système informatique.

La succession à la tête du groupe a été annoncée à l'occasion de la publication de résultats semestriels qui sont ressortis stables, avec un premier trimestre favorisé par des températures clémentes et un deuxième trimestre plus difficile.

AMÉLIORATION EN FRANCE EN AOÛT

Kingfisher, propriétaire de B&Q au Royaume-Uni en plus de Screwfix, a fait état d'un bénéfice avant impôt de 364 millions de livres (454 millions d'euros) pour les 26 semaines au 2 août. Les analystes prévoyaient en moyenne 360 millions de livres, selon un consensus réalisé par la société.

Les ventes ont augmenté de 6,1% à périmètre comparable au premier trimestre par rapport aux trois premiers mois de 2013 mais sont ensuite retombées au trimestre suivant.

En juillet, la firme avait averti sur ses performances au deuxième trimestre, notamment en juin et particulièrement sur les marchés français et polonais.

Le chiffre d'affaires global a augmenté de 0,9% à 5,77 milliards de livres au premier semestre, avec une hausse de 1,8% à périmètre comparable.

"Nos activités en France ont connu une amélioration en août mais nous restons prudents quant au contexte économique", précise Ian Cheshire dans le communiqué.

La France est le premier marché de Kingfisher, qui occupe le troisième rang mondial du bricolage derrière les américains Lowe's et Home Depot.

Le groupe propose un dividende intérimaire de 3,15 pence, en progression de 1%.

Sous la direction d'Ian Cheshire, le chiffre d'affaires de Kingfisher a augmenté de 23%, son bénéfice ajusté avant impôts a doublé et sa capitalisation s'est accrue de 3,8 milliards de livres, soit de 112%. Il a également réussi à réduire de 1,6 milliard de livres l'endettement du groupe, ce qui lui a permis de restituer du capital aux actionnaires pour la première fois.

Le titre a perdu 25% sur l'année écoulée et son niveau de clôture de mardi, à 307,2 pence, valorisait le groupe à 7,3 milliards de livres. A la Bourse de Londres, l'action Kingfisher s'adjuge 4,04% à 319,6 pence mercredi vers 11h55 GMT, un cours qui valorise la société autour de 7,6 milliards de livres.

Selon Tony Shiret, analyste chez Espirito Santo Investment Bank, la décision d'Ian Cheshire de partir est compréhensible "dans le contexte de refonte en vue dans les années à venir".

Il note toutefois que la promotion de Laury est une surprise alors que certains observateurs s'attendaient à la nomination de Kevin O'Byrne, directeur général de la chaîne de magasins B&Q.

(James Davey, Véronique Tison et Juliette Rouillon pour le service français) 20140910T

LONDRES (Reuters) - Kingfisher, le numéro un du bricolage en Europe, a annoncé mercredi le départ avant la fin janvier de son directeur général Ian Cheshire, en poste depuis près de sept ans, et son remplacement par Véronique Laury, actuelle dirigeante de la filiale française Castorama.

Véronique Laury, 49 ans, avec intégré Castorama France en 2003 après avoir commencé sa carrière chez Forestyl et Leroy Merlin. Actuellement membre du comité exécutif de Kingfisher, elle en rejoindra le conseil d'administration avant de prendre ses nouvelles fonctions au début du prochain exercice fiscal.

Elle sera la cinquième femme à diriger un groupe du FTSE-100, l'indice britannique des valeurs vedettes.

"La décision, prise pendant les discussions régulières sur sa succession entre (Cheshire) et le conseil, reconnaît que la prochaine phase de l'évolution de Kingfisher requiert engagement et continuité dans le leadership du groupe", lit-on dans un communiqué de la société.

Cheshire, 55 ans, a souligné qu'il n'avait subi aucune pression du conseil d'administration pour démissionner. "Il n'y a pas de lien particulier avec d'autres événements", a-t-il dit en ajoutant que son successeur est "superbement qualifiée pour le job".

Kingfisher entend développer des marques communes entre ses différentes enseignes, lancer Screwfix et Brico Dépôt sur de nouveaux marchés et intégrer l'enseigne Mr. Bricolage dont l'acquisition, annoncée en avril dernier, devrait être finalisée au début 2015.

Véronique Laury aura aussi à superviser le déploiement d'un nouveau système informatique.

La succession à la tête du groupe a été annoncée à l'occasion de la publication de résultats semestriels qui sont ressortis stables, avec un premier trimestre favorisé par des températures clémentes et un deuxième trimestre plus difficile.

AMÉLIORATION EN FRANCE EN AOÛT

Kingfisher, propriétaire de B&Q au Royaume-Uni en plus de Screwfix, a fait état d'un bénéfice avant impôt de 364 millions de livres (454 millions d'euros) pour les 26 semaines au 2 août. Les analystes prévoyaient en moyenne 360 millions de livres, selon un consensus réalisé par la société.

Les ventes ont augmenté de 6,1% à périmètre comparable au premier trimestre par rapport aux trois premiers mois de 2013 mais sont ensuite retombées au trimestre suivant.

En juillet, la firme avait averti sur ses performances au deuxième trimestre, notamment en juin et particulièrement sur les marchés français et polonais.

Le chiffre d'affaires global a augmenté de 0,9% à 5,77 milliards de livres au premier semestre, avec une hausse de 1,8% à périmètre comparable.

"Nos activités en France ont connu une amélioration en août mais nous restons prudents quant au contexte économique", précise Ian Cheshire dans le communiqué.

La France est le premier marché de Kingfisher, qui occupe le troisième rang mondial du bricolage derrière les américains Lowe's et Home Depot.

Le groupe propose un dividende intérimaire de 3,15 pence, en progression de 1%.

Sous la direction d'Ian Cheshire, le chiffre d'affaires de Kingfisher a augmenté de 23%, son bénéfice ajusté avant impôts a doublé et sa capitalisation s'est accrue de 3,8 milliards de livres, soit de 112%. Il a également réussi à réduire de 1,6 milliard de livres l'endettement du groupe, ce qui lui a permis de restituer du capital aux actionnaires pour la première fois.

Le titre a perdu 25% sur l'année écoulée et son niveau de clôture de mardi, à 307,2 pence, valorisait le groupe à 7,3 milliards de livres. A la Bourse de Londres, l'action Kingfisher s'adjuge 4,04% à 319,6 pence mercredi vers 11h55 GMT, un cours qui valorise la société autour de 7,6 milliards de livres.

Selon Tony Shiret, analyste chez Espirito Santo Investment Bank, la décision d'Ian Cheshire de partir est compréhensible "dans le contexte de refonte en vue dans les années à venir".

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Il note toutefois que la promotion de Laury est une surprise alors que certains observateurs s'attendaient à la nomination de Kevin O'Byrne, directeur général de la chaîne de magasins B&Q.

(James Davey, Véronique Tison et Juliette Rouillon pour le service français)

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