Investing.com - Les places d'Asie évoluaient en ordre dispersé ce jeudi matin, les débats entre les factions américaines visant à contourner une possible catastrophe fiscale étant toujours dans le collimateur.
Le Japon a toutefois sorti la tête de l'eau grâce au fléchissement de sa monnaie, qui restait proche de creux de huit mois face au dollar U.S. et à l'euro.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong perdait 0.25%, et l'ASX/200 australien également, tandis que le Nikkei 225 japonais bondissait de 0.8%.
L'attention restait en effet monopolisée par le spectre du mur fiscal des Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires devant représenter un total d'environ 600 milliards d'USD, à moins que les élus et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis au cours des quatre semaines précédant la date fatidique.
Le président Barack Obama s'est toutefois voulu rassurant hier, estimant que si ses adversaires républicains voulaient bien accepter d'augmenter les prélèvements des contribuables qui en avaient le plus les moyens, un accord devrait mettre "à peu près une semaine" pour être mis en place.
Certains craignent que l'histoire se répète et entraîne le même type de chicaneries partisanes qui avaient poussé Standard & Poor's à priver le pays de sa notation triple A en août 2011, et que celui-si retombe en récession.
Tokyo a clôturé au plus haut des huit mois écoulés, ses grands noms de l'exportation profitant de la contre-performance de la devise nationale.
L'indice vedette nippon a grimpé de près de 10% au cours des trois semaines écoulées, les entreprises tournées vers l'extérieur en tête, l'affaiblissement actuel du yen renforçant leurs perspectives de revenus à l'étranger.
La devise nippone demeurait sur la sellette, dans l'expectative d'une victoire de Shinzo Abe, chef de l'opposition et du parti libéral démocrate, lors des élections législatives du 16 décembre, qui avait récemment déclaré que la Banque du Japon devrait procéder à des accommodements illimités jusqu'à ce que l'inflation atteigne les 2%.
Un sondage Nikkei publié à l'aube montrait encore son organisation prête à remporter la majorité.
Les fournisseurs de matériel électronique grand public Sony et Sharp engrangeaient ainsi 3.4 et 9.1%, suivis de Honda avec 1.5%.
Hong Kong oscillait entre gains limités et légères pertes, après avoir culminé à un sommet de seize mois peu après l'ouverture.
La journée d'hier avait été le théâtre d'une envolée de plus de 2%, après que les propos de la nouvelle équipe dirigeante chinoise aient laissé rassuré sur leur volonté de continuer à soutenir l'économie.
Sydney faisait quand à elle grise mine, malgré des chiffres de l'emploi réjouissants.
Les employeurs nationaux auraient créé 13 900 postes le mois dernier, pulvérisant largement les 200 espérés, tandis que le taaux de chômage glissait à 5.2%, son niveau le plus bas des trois mois écoulés.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement radieux, les yeux tournés vers la prise de cap imminente de la Banque Centrale Européenne.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une hausse de 0.25%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.4%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.15% et sur le FTSE 100 britannique à 0.1%.
L'Allemagne fournira le volume des commandes auprès des industries dans le courant de la journée, que les Etats-Unis concluront avec leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage.
Le Japon a toutefois sorti la tête de l'eau grâce au fléchissement de sa monnaie, qui restait proche de creux de huit mois face au dollar U.S. et à l'euro.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong perdait 0.25%, et l'ASX/200 australien également, tandis que le Nikkei 225 japonais bondissait de 0.8%.
L'attention restait en effet monopolisée par le spectre du mur fiscal des Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires devant représenter un total d'environ 600 milliards d'USD, à moins que les élus et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis au cours des quatre semaines précédant la date fatidique.
Le président Barack Obama s'est toutefois voulu rassurant hier, estimant que si ses adversaires républicains voulaient bien accepter d'augmenter les prélèvements des contribuables qui en avaient le plus les moyens, un accord devrait mettre "à peu près une semaine" pour être mis en place.
Certains craignent que l'histoire se répète et entraîne le même type de chicaneries partisanes qui avaient poussé Standard & Poor's à priver le pays de sa notation triple A en août 2011, et que celui-si retombe en récession.
Tokyo a clôturé au plus haut des huit mois écoulés, ses grands noms de l'exportation profitant de la contre-performance de la devise nationale.
L'indice vedette nippon a grimpé de près de 10% au cours des trois semaines écoulées, les entreprises tournées vers l'extérieur en tête, l'affaiblissement actuel du yen renforçant leurs perspectives de revenus à l'étranger.
La devise nippone demeurait sur la sellette, dans l'expectative d'une victoire de Shinzo Abe, chef de l'opposition et du parti libéral démocrate, lors des élections législatives du 16 décembre, qui avait récemment déclaré que la Banque du Japon devrait procéder à des accommodements illimités jusqu'à ce que l'inflation atteigne les 2%.
Un sondage Nikkei publié à l'aube montrait encore son organisation prête à remporter la majorité.
Les fournisseurs de matériel électronique grand public Sony et Sharp engrangeaient ainsi 3.4 et 9.1%, suivis de Honda avec 1.5%.
Hong Kong oscillait entre gains limités et légères pertes, après avoir culminé à un sommet de seize mois peu après l'ouverture.
La journée d'hier avait été le théâtre d'une envolée de plus de 2%, après que les propos de la nouvelle équipe dirigeante chinoise aient laissé rassuré sur leur volonté de continuer à soutenir l'économie.
Sydney faisait quand à elle grise mine, malgré des chiffres de l'emploi réjouissants.
Les employeurs nationaux auraient créé 13 900 postes le mois dernier, pulvérisant largement les 200 espérés, tandis que le taaux de chômage glissait à 5.2%, son niveau le plus bas des trois mois écoulés.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement radieux, les yeux tournés vers la prise de cap imminente de la Banque Centrale Européenne.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une hausse de 0.25%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.4%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.15% et sur le FTSE 100 britannique à 0.1%.
L'Allemagne fournira le volume des commandes auprès des industries dans le courant de la journée, que les Etats-Unis concluront avec leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage.