Investing.com - Les places d'Asie évoluaient en rangs dispersés ce jeudi matin, les incertitudes au sujet de la capacité des élus à trouver un terrain d'entente pour dissiper l'ombre de la catastrophe budgétaire pesant sur les Etats-Unis nuisant à la propension au risque.
Les valeurs nippones ont aussi éprouvé une forte pression baissière suite à la prise de cap de la Banque du Japon.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong prenait 0.2%, et l'ASX/200 australien 0.3%, tandis que le Nikkei 225 japonais dérapait de 1.2%.
L'attention se concentrait toujours sur les négociations visant à contourner le mur fiscal menaçant les Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires pour un total avoisinant 600 milliards d'USD, à moins que le parlement et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis au cours des deux semaines précédant la date fatidique.
Le président américain Barack Obama a fait savoir hier qu'il opposerait son veto à la plus récente proposition de John Boehner, à la tête de la chambre des députés, amenuisant l'espoir de voir le bout du tunnel avant la fin d'année.
Tokyo est pour sa part retombée de son pic de huit mois établi hier, sur fond de déboulages assurant les profits après que la banque centrale nippone ait sans surprise augmenté de 10 billions de JPY le volume des fonds consacrés à ses acquisitions d'actifs.
Elle a d'autre part maintenu son objectif d'inflation à 1%, bien qu'une révision à la hausse ait été envisagée suite à la victoire du parti libéral démocrate aux élections de dimanche.
Shinzo Abe, chef du PLD, et premier ministre en devenir, avait récement appelé la banque centrale de l'archipel à procéder à des injections de liquidités illimitées de manière à lui faire atteindre les 2% et donner un coup de fouet à une économie fortement touchée par la récession.
Le yen en a profité pour reprendre des couleurs face au billet vert, mettant du coup les grands noms de l'exportation en difficulté.
Les fournisseurs d'électronique grand public Sony et Sharp ont ainsi respectivement plongé de 1.3 et 1.6%, dépassés par les constructeurs automobiles Mitsubishi et Nissan avec 5.5 et 7.35%.
L'indice vedette de l'archipel a toutefois grimpé de près de 15% depuis le 14 novembre, les entreprises tournées vers l'extérieur en tête, la perte de vitesse de la monnaie nationale renforçant leurs perspectives de revenus à l'étranger.
Hong Kong hésitait detr son côté en légers gains et pertes minimes, après avoir culminé hier au plus haut des 17 derniers mois.
Le poids lourd HSBC empochait 1.5%, le premier établissement financier d'Europe pesant pour 15% dans l'indice local, dont il est le facteur primordial.
Mais tout n'était pas rose, Esprit Holdings dérapant de 1.5%, à ajouter à l'hémorragie de 5% subie mercredi, après l'émission d'un avertissement concernant ses bénéfices suite à des résultats opérationnels inférieurs aux espérances de début juillet à la fin septembre.
Sydney a pour sa part établi un nouveau sommet de 17 mois, grâce aux bonnes performances de ses établissements financiers.
La bande des quatre grandes banques nationales était passée à l'offensive, l'ANZ Banking Group en tête avec 0.65%.
Le revendeur de vêtements de surf Billabong a par contre sombré de 6%, portant son recul des deux derniers jours, déclenché par la révision à la baisse de ses prévisions de revenus annuelles, à près de 20%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui plutôt morose, en attendant que la situation se décante outre-Atlantique.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0.25%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.2%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.3% et sur le FTSE 100 britannique à 0.2%.
Les Etats-Unis comptent de leur côté rendre dans l'après-midi leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que leur croissance révisée du troisième trimestre et un rapport que l'activité manufacturière de la région de Philadelphie, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier diffuseront leurs chiffres portant sur les ventes de logements d'occasion.
Les valeurs nippones ont aussi éprouvé une forte pression baissière suite à la prise de cap de la Banque du Japon.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong prenait 0.2%, et l'ASX/200 australien 0.3%, tandis que le Nikkei 225 japonais dérapait de 1.2%.
L'attention se concentrait toujours sur les négociations visant à contourner le mur fiscal menaçant les Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires pour un total avoisinant 600 milliards d'USD, à moins que le parlement et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis au cours des deux semaines précédant la date fatidique.
Le président américain Barack Obama a fait savoir hier qu'il opposerait son veto à la plus récente proposition de John Boehner, à la tête de la chambre des députés, amenuisant l'espoir de voir le bout du tunnel avant la fin d'année.
Tokyo est pour sa part retombée de son pic de huit mois établi hier, sur fond de déboulages assurant les profits après que la banque centrale nippone ait sans surprise augmenté de 10 billions de JPY le volume des fonds consacrés à ses acquisitions d'actifs.
Elle a d'autre part maintenu son objectif d'inflation à 1%, bien qu'une révision à la hausse ait été envisagée suite à la victoire du parti libéral démocrate aux élections de dimanche.
Shinzo Abe, chef du PLD, et premier ministre en devenir, avait récement appelé la banque centrale de l'archipel à procéder à des injections de liquidités illimitées de manière à lui faire atteindre les 2% et donner un coup de fouet à une économie fortement touchée par la récession.
Le yen en a profité pour reprendre des couleurs face au billet vert, mettant du coup les grands noms de l'exportation en difficulté.
Les fournisseurs d'électronique grand public Sony et Sharp ont ainsi respectivement plongé de 1.3 et 1.6%, dépassés par les constructeurs automobiles Mitsubishi et Nissan avec 5.5 et 7.35%.
L'indice vedette de l'archipel a toutefois grimpé de près de 15% depuis le 14 novembre, les entreprises tournées vers l'extérieur en tête, la perte de vitesse de la monnaie nationale renforçant leurs perspectives de revenus à l'étranger.
Hong Kong hésitait detr son côté en légers gains et pertes minimes, après avoir culminé hier au plus haut des 17 derniers mois.
Le poids lourd HSBC empochait 1.5%, le premier établissement financier d'Europe pesant pour 15% dans l'indice local, dont il est le facteur primordial.
Mais tout n'était pas rose, Esprit Holdings dérapant de 1.5%, à ajouter à l'hémorragie de 5% subie mercredi, après l'émission d'un avertissement concernant ses bénéfices suite à des résultats opérationnels inférieurs aux espérances de début juillet à la fin septembre.
Sydney a pour sa part établi un nouveau sommet de 17 mois, grâce aux bonnes performances de ses établissements financiers.
La bande des quatre grandes banques nationales était passée à l'offensive, l'ANZ Banking Group en tête avec 0.65%.
Le revendeur de vêtements de surf Billabong a par contre sombré de 6%, portant son recul des deux derniers jours, déclenché par la révision à la baisse de ses prévisions de revenus annuelles, à près de 20%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui plutôt morose, en attendant que la situation se décante outre-Atlantique.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une baisse de 0.25%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.2%, celles sur le DAX 30 allemand à 0.3% et sur le FTSE 100 britannique à 0.2%.
Les Etats-Unis comptent de leur côté rendre dans l'après-midi leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que leur croissance révisée du troisième trimestre et un rapport que l'activité manufacturière de la région de Philadelphie, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier diffuseront leurs chiffres portant sur les ventes de logements d'occasion.