Investing.com - Les bourses d'Asie étaient majoritairement en recul ce lundi matin, les valeurs risquées se trouvant boudées en raison des incertitudes découlant des résultats des élections présidentielles américaines de demain.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong perdait 0.35%, l'ASX/200 australien arrachait 0.3% et le Nikkei 225 japonais glissait de 0.5%.
L'attention se trouvait désormais monopolisée par une série de jalons politiques et économiques devant être posés en ce début de mois.
Le scrutin déterminant le prochain président des Etats-Unis aura en effet lieu le 6 novembre, les sondages indiquant que le président sortant Barack Obama et son concurrent républicain Mitt Romney se trouveraient au coude-à-coude.
Le congrès du parti communiste chinois, au cours duquel un changement décennal de direction est prévu, se déroulera ensuite.
Les opérateurs guettaient quand à eux toujours des signes qui montreraient que l'Espagne s'apprêterait enfin à recourir à la bouée de sauvetage tendue par ses partenaires régionaux et ainsi activer le plan de rachat d'actifs par la Banque Centrale Européenne.
Une telle décision permettrait du coup à cette dernière de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Les incertitudes politiques grecques et les doutes concernant la capacité d'Athènes à remplir ses objectifs de réduction des déficits budgétaires contribuaient aussi à alourdir l'atmosphère.
Il avait été montré vendredi que l'économie américaine avait créé 171 000 emplois en octobre, surpassant ainsi largement les 125 000 espérés, tandis que le chômage subissait cependant un frémissement de 7.8 vers 7.9% avec le retour de davantage de travailleurs dans la population active.
Cette bonne surprise a poussé les observateurs à revoir à la baisse les probabilités de nouveaux accommodements de la part de la Réserve Fédérale destinés à soutenir la croissance, assombrissant du même coup l'atmosphère.
A Tokyo, Sharp, grand nom de l'électronique grand public en difficulté a plongé de 6.7% après que l'agence de notation Fitch en ait fait passer l'appréciation de BBB- à B-, avec une perspective négative.
Parmis ses concurrents, Sony flanchant de 2.25% après que ses bénéfices du premier semestre aient poussé l'agence Moody's à brandir la menace d'une possible dégradation.
Hong Kong limitait de son côté les dégâts causés par des matières premières en chute libre.
PetroChina et Sinopec, poids lourd des hydrocarbures, ont respectivement fléchi de 1.3 et 1.8% après que les cours du pétrole aient plongé à New York à leur niveau le plus bas en près de quatre ois lors de la journée de cotation précédente, après que le dollar U.S. ait bénéficié des bons chiffres de l'emploi.
Tout n'était cependant pas désespéré, Foxconn International Holdings bondissant de 33.7% après que Citigroup en ait recommandé l'achat, déclarant s'attendre à voir le plus gros sous-traitant en matière de téléphonie mobile commencer à assembler les derniers iPhones en fin d'année.
Sydney nageait toutefois à contre-courant pour clôturer en légère hausse, grâce à de bonnes performances de ses extracteurs.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton ont ainsi gagné 2.6 et 1.15%.
Du côté financier, le Westpac Banking Group n'était pas en reste avec 1.3%, ses bénéfices du second semestre ayant augmenté de 9%, pour dépasser les attentes des analystes.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui assez morose, face aux spectres espagnol et grec.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une hausse de 0.1%, et celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.15%, tandis que celles sur le DAX 30 allemand ne prévoyaient guère de changements et celles sur le FTSE 100 britannique non plus.
La zone euro comptait dévoiler à la mi-journée un sondage sur la confiance des investisseurs, imitée par l'Espagne avec les variations constatées sur son marché de l'emploi.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements conclura la journée avec ses informations au sujet de l'évolution de l'activité dans le domaine des services.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong perdait 0.35%, l'ASX/200 australien arrachait 0.3% et le Nikkei 225 japonais glissait de 0.5%.
L'attention se trouvait désormais monopolisée par une série de jalons politiques et économiques devant être posés en ce début de mois.
Le scrutin déterminant le prochain président des Etats-Unis aura en effet lieu le 6 novembre, les sondages indiquant que le président sortant Barack Obama et son concurrent républicain Mitt Romney se trouveraient au coude-à-coude.
Le congrès du parti communiste chinois, au cours duquel un changement décennal de direction est prévu, se déroulera ensuite.
Les opérateurs guettaient quand à eux toujours des signes qui montreraient que l'Espagne s'apprêterait enfin à recourir à la bouée de sauvetage tendue par ses partenaires régionaux et ainsi activer le plan de rachat d'actifs par la Banque Centrale Européenne.
Une telle décision permettrait du coup à cette dernière de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Les incertitudes politiques grecques et les doutes concernant la capacité d'Athènes à remplir ses objectifs de réduction des déficits budgétaires contribuaient aussi à alourdir l'atmosphère.
Il avait été montré vendredi que l'économie américaine avait créé 171 000 emplois en octobre, surpassant ainsi largement les 125 000 espérés, tandis que le chômage subissait cependant un frémissement de 7.8 vers 7.9% avec le retour de davantage de travailleurs dans la population active.
Cette bonne surprise a poussé les observateurs à revoir à la baisse les probabilités de nouveaux accommodements de la part de la Réserve Fédérale destinés à soutenir la croissance, assombrissant du même coup l'atmosphère.
A Tokyo, Sharp, grand nom de l'électronique grand public en difficulté a plongé de 6.7% après que l'agence de notation Fitch en ait fait passer l'appréciation de BBB- à B-, avec une perspective négative.
Parmis ses concurrents, Sony flanchant de 2.25% après que ses bénéfices du premier semestre aient poussé l'agence Moody's à brandir la menace d'une possible dégradation.
Hong Kong limitait de son côté les dégâts causés par des matières premières en chute libre.
PetroChina et Sinopec, poids lourd des hydrocarbures, ont respectivement fléchi de 1.3 et 1.8% après que les cours du pétrole aient plongé à New York à leur niveau le plus bas en près de quatre ois lors de la journée de cotation précédente, après que le dollar U.S. ait bénéficié des bons chiffres de l'emploi.
Tout n'était cependant pas désespéré, Foxconn International Holdings bondissant de 33.7% après que Citigroup en ait recommandé l'achat, déclarant s'attendre à voir le plus gros sous-traitant en matière de téléphonie mobile commencer à assembler les derniers iPhones en fin d'année.
Sydney nageait toutefois à contre-courant pour clôturer en légère hausse, grâce à de bonnes performances de ses extracteurs.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton ont ainsi gagné 2.6 et 1.15%.
Du côté financier, le Westpac Banking Group n'était pas en reste avec 1.3%, ses bénéfices du second semestre ayant augmenté de 9%, pour dépasser les attentes des analystes.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui assez morose, face aux spectres espagnol et grec.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyaient une hausse de 0.1%, et celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.15%, tandis que celles sur le DAX 30 allemand ne prévoyaient guère de changements et celles sur le FTSE 100 britannique non plus.
La zone euro comptait dévoiler à la mi-journée un sondage sur la confiance des investisseurs, imitée par l'Espagne avec les variations constatées sur son marché de l'emploi.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements conclura la journée avec ses informations au sujet de l'évolution de l'activité dans le domaine des services.