Investing.com - Les places d'Asie se sont retrouvées sur la défensive ce mardi matin, le goût pour les valeurs audacieuses subissant les angoisses grandissantes espagnoles et italiennes.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien plongeait de 0.5%, le Hang Seng de Hong Kong de 0.2% et le Nikkei 225 japonais de 1.9%.
Les cours des Etats-Unis et d'Europe ont enregistré de fortes pertes hier, en raison de l'aggravation de la crise politique touchant l'Espagne.
Mariano Rajoy, son premier ministre, croulait ainsi sous les appels à la démission suite aux affirmations selon lesquelles lui et les hauts responsables de son Parti Populaire auraient bénéficié de pots-de-vin.
Le taux appliqué aux obligations décennales émises par Madrid est du coup remonté à 5.46% en début de journée, reflétant la peur d'une aggravation de la situation.
Celles de Rome grimpaient de leur côté de 4.5%, sur fond de doute concernant le résultat des prochaines élections, le sulfureux ancien premier ministre Silvio Berlusconi semblant prendre de l'ampleur dans les sondages.
Cette ambiance frileuse poussait les opérateurs à bouder les valeurs plus risquées, comme les actions, les matières premières et les devises fortement rémunératrices, au profit des refuges traditionnels comme la monnaie et les bons du trésor des Etats-Unis.
Sydney a perdu pied après que la Réserve Bancaire d'Australie ait sans grande surprise maintenu à l'aube son taux directeur à 3% pour février, les pertes restant cependant limitées car elle laissait la porte ouverte à des rabaissements futurs.
Glenn Stevens, son gouverneur, a en effet déclaré: "Les perspectives d'inflation, telles qu'elles apparaissent à présent, laissent de la marge à davantage d'assouplissements, au cas où la demande aurait besoin d'être soutenue."
Hong Kong subissait de son côté une forte pression baissière, retombant de son pic de lundi, le plus élevé des 21 mois écoulés, les yeux sur la santé économique de la zone euro.
Le poids lourd bancaire HSBC était parmi les lanternes rouges avec une plongée de 2.5%, alors qu'il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Le pétrolier Sinopec n'était pas mieux loti, dégringolant de 6.4% suite à l'annonce de le mise en place de 3.1 milliards d'USD d'actions privées.
Tokyo a aussi chuté de son piédestal de 33 mois de la veille, le retour du yen poussant les opérateurs à déboucler leurs positions afin d'encaisser leurs plus-values.
L'USD/JPY est ainsi retombé depuis 93.17, son plafond depuis mai 2010 établi hier, jusqu'à 92.23.
Les constructeurs automobiles Mazda et Nissan ont ainsi dérapé de 3.2 et 2.1%, suivis du fabricant de téléviseurs Sharp avec 3.5%.
Son collègue Hitachi n'était pas en reste avec 6.4% découlant de l'effondrement de 13% de ses profits opérationnels annuels, invoquant un affaiblissement de la consommation européenne et de celle des marchés émergents.
Fast Retailing, acteur national majeur de la grande distribution, a aussi creusé de 3.1%.
Tout n'était cependant pas désespéré, le fournisseur d'électroménager Panasonic engrangeant 3.9% suite à la revendication de 61 milliards de JPY de bénéfices inattendus au cours du quatrième trimestre, grâce à l'afaiblissement de la monnaie locale et de réductions agressives de ses coûts de fonctionnement, ayant déjà bondi de 17% lors de la journée de cotation précédente.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui morose, en raison des tensions politiques touchant l'Espagne et l'Italie.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une baisse de 0.1%, celles sur le CAC 40 français semblant stagnantes, celles sur le DAX 30 allemand aussi et sur le FTSE 100 britannique également.
La zone euro fournira aujourd'hui le volume de ses ventes au détail, tandis que Madrid et Rome feront connaître l'activité de leurs domaines tertiaires nationaux.
L'institut de gestion des approvisionnements fera ensuite de même concernant celui des Etats-Unis.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien plongeait de 0.5%, le Hang Seng de Hong Kong de 0.2% et le Nikkei 225 japonais de 1.9%.
Les cours des Etats-Unis et d'Europe ont enregistré de fortes pertes hier, en raison de l'aggravation de la crise politique touchant l'Espagne.
Mariano Rajoy, son premier ministre, croulait ainsi sous les appels à la démission suite aux affirmations selon lesquelles lui et les hauts responsables de son Parti Populaire auraient bénéficié de pots-de-vin.
Le taux appliqué aux obligations décennales émises par Madrid est du coup remonté à 5.46% en début de journée, reflétant la peur d'une aggravation de la situation.
Celles de Rome grimpaient de leur côté de 4.5%, sur fond de doute concernant le résultat des prochaines élections, le sulfureux ancien premier ministre Silvio Berlusconi semblant prendre de l'ampleur dans les sondages.
Cette ambiance frileuse poussait les opérateurs à bouder les valeurs plus risquées, comme les actions, les matières premières et les devises fortement rémunératrices, au profit des refuges traditionnels comme la monnaie et les bons du trésor des Etats-Unis.
Sydney a perdu pied après que la Réserve Bancaire d'Australie ait sans grande surprise maintenu à l'aube son taux directeur à 3% pour février, les pertes restant cependant limitées car elle laissait la porte ouverte à des rabaissements futurs.
Glenn Stevens, son gouverneur, a en effet déclaré: "Les perspectives d'inflation, telles qu'elles apparaissent à présent, laissent de la marge à davantage d'assouplissements, au cas où la demande aurait besoin d'être soutenue."
Hong Kong subissait de son côté une forte pression baissière, retombant de son pic de lundi, le plus élevé des 21 mois écoulés, les yeux sur la santé économique de la zone euro.
Le poids lourd bancaire HSBC était parmi les lanternes rouges avec une plongée de 2.5%, alors qu'il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Le pétrolier Sinopec n'était pas mieux loti, dégringolant de 6.4% suite à l'annonce de le mise en place de 3.1 milliards d'USD d'actions privées.
Tokyo a aussi chuté de son piédestal de 33 mois de la veille, le retour du yen poussant les opérateurs à déboucler leurs positions afin d'encaisser leurs plus-values.
L'USD/JPY est ainsi retombé depuis 93.17, son plafond depuis mai 2010 établi hier, jusqu'à 92.23.
Les constructeurs automobiles Mazda et Nissan ont ainsi dérapé de 3.2 et 2.1%, suivis du fabricant de téléviseurs Sharp avec 3.5%.
Son collègue Hitachi n'était pas en reste avec 6.4% découlant de l'effondrement de 13% de ses profits opérationnels annuels, invoquant un affaiblissement de la consommation européenne et de celle des marchés émergents.
Fast Retailing, acteur national majeur de la grande distribution, a aussi creusé de 3.1%.
Tout n'était cependant pas désespéré, le fournisseur d'électroménager Panasonic engrangeant 3.9% suite à la revendication de 61 milliards de JPY de bénéfices inattendus au cours du quatrième trimestre, grâce à l'afaiblissement de la monnaie locale et de réductions agressives de ses coûts de fonctionnement, ayant déjà bondi de 17% lors de la journée de cotation précédente.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui morose, en raison des tensions politiques touchant l'Espagne et l'Italie.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une baisse de 0.1%, celles sur le CAC 40 français semblant stagnantes, celles sur le DAX 30 allemand aussi et sur le FTSE 100 britannique également.
La zone euro fournira aujourd'hui le volume de ses ventes au détail, tandis que Madrid et Rome feront connaître l'activité de leurs domaines tertiaires nationaux.
L'institut de gestion des approvisionnements fera ensuite de même concernant celui des Etats-Unis.