Investing.com - Les places d'Asie étaient largement en berne ce mardi matin, le goût pour le risque ayant subi les signes de manque de clarté des résultats des élections législatives en Italie.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 1%, le Hang Seng de Hong Kong 1.3% et le Nikkei 225 japonais 2.3%.
Wall Street a connu dans la soirée d'hier ses pires pertes journalières depuis novembre, face au peu de limpidité de la situation italienne.
Le parti démocrate de centre gauche dirigé par Pier Luigi Bersani a remporté la majorité des suffrages à l'assemblée nationale, et semblait avoir la légitimité pour former un gouvernement.
Les projections indiquaient cependant qu'aucune formation ne semblait capable de remporter la plupart des voix du sénat, ce qui pourrait conduire à procéder à un nouveau scrutin.
Ces nouvelles peu réjouissantes ont du coup poussé les investisseurs à bouder les valeurs audacieuses et à se recentrer sur l'étalon américain et le yen, leur offrant une sécurité relative.
Sydney s'est encore éloignée de son plus haut niveau de clôture en quatre ans et demin atteint la semaine passée, les matières premières se retrouvant en difficulté face aux craintes dcoulant des perspectives économiques mondiales.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient respectivement de 1.5 et 0.9%, et l'extracteur de minerai de fer Fortescue Metals Group de 3%.
Hong Kong redoutait pour sa part que la Chine ne durcisse encore sa politique monétaire.
Le secteur bancaire s'en est du coup ressenti, la China Construction Bank glissant de 2.1%, l'Industrial and Commercial Bank of China de 1.8% et la Bank of China de 2.2%.
Le poids lourd HSBC Holdings n'a pas échappé à la tendance, se rétractant de 1.3%, alors qu'il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Tokyo retombait pour sa part de son pic des 53 mois écoulés établi la veille, sa monnaie se rebiffant par rapport à l'euro, et nuisant aux entreprises dépendantes de l'Europe.
Les constructeurs automobiles Honda et Mazda dérapaient du coup de 3.1 et 3.8%, tandis que Nikon et Sony étaient en repli de 3.4 et 3.7%.
Les mégabanques nationales n'étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, se retrouvant dans le rouge de 1.5%, tandis que le Mizuho Financial Group et le Sumitomo Mitsui Financial Group lui emboîtaient le pas avec 1.4 et 1.7%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement morose, sur fond de crainte que le verdict des urnes de l'Italie y perturbe l'avancée des réformes économiques et destabilise à nouveau la région.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une baisse de 0.2%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.2% aussi, celles sur le DAX 30 allemand à 0.4% et sur le FTSE 100 britannique à 0.1%.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, devrait de son côté témoigner dans l'après-midi à Washington DC sur l'état de la politique monétaire devant le comité bancaire sénatorial, et sera surveillé de près après que le compte-rendu de la dernière réunion du conseil directeur ait montré que ses membres avaient envisagé de mettre un frein anticipé à ses mesures d'assouplissement.
En fin de séance asiatique, l'ASX/200 australien perdait 1%, le Hang Seng de Hong Kong 1.3% et le Nikkei 225 japonais 2.3%.
Wall Street a connu dans la soirée d'hier ses pires pertes journalières depuis novembre, face au peu de limpidité de la situation italienne.
Le parti démocrate de centre gauche dirigé par Pier Luigi Bersani a remporté la majorité des suffrages à l'assemblée nationale, et semblait avoir la légitimité pour former un gouvernement.
Les projections indiquaient cependant qu'aucune formation ne semblait capable de remporter la plupart des voix du sénat, ce qui pourrait conduire à procéder à un nouveau scrutin.
Ces nouvelles peu réjouissantes ont du coup poussé les investisseurs à bouder les valeurs audacieuses et à se recentrer sur l'étalon américain et le yen, leur offrant une sécurité relative.
Sydney s'est encore éloignée de son plus haut niveau de clôture en quatre ans et demin atteint la semaine passée, les matières premières se retrouvant en difficulté face aux craintes dcoulant des perspectives économiques mondiales.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient respectivement de 1.5 et 0.9%, et l'extracteur de minerai de fer Fortescue Metals Group de 3%.
Hong Kong redoutait pour sa part que la Chine ne durcisse encore sa politique monétaire.
Le secteur bancaire s'en est du coup ressenti, la China Construction Bank glissant de 2.1%, l'Industrial and Commercial Bank of China de 1.8% et la Bank of China de 2.2%.
Le poids lourd HSBC Holdings n'a pas échappé à la tendance, se rétractant de 1.3%, alors qu'il compte pour 15% dans l'indice local, dont il est le constituant primordial.
Tokyo retombait pour sa part de son pic des 53 mois écoulés établi la veille, sa monnaie se rebiffant par rapport à l'euro, et nuisant aux entreprises dépendantes de l'Europe.
Les constructeurs automobiles Honda et Mazda dérapaient du coup de 3.1 et 3.8%, tandis que Nikon et Sony étaient en repli de 3.4 et 3.7%.
Les mégabanques nationales n'étaient pas en reste, le Mitsubishi UFJ Financial Group, en tête dans le pays, se retrouvant dans le rouge de 1.5%, tandis que le Mizuho Financial Group et le Sumitomo Mitsui Financial Group lui emboîtaient le pas avec 1.4 et 1.7%.
Le futur des bourses européennes s'annonçait quand à lui nettement morose, sur fond de crainte que le verdict des urnes de l'Italie y perturbe l'avancée des réformes économiques et destabilise à nouveau la région.
Les options sur l'EURO STOXX 50 prévoyant une baisse de 0.2%, celles sur le CAC 40 français l'estimant à 0.2% aussi, celles sur le DAX 30 allemand à 0.4% et sur le FTSE 100 britannique à 0.1%.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, devrait de son côté témoigner dans l'après-midi à Washington DC sur l'état de la politique monétaire devant le comité bancaire sénatorial, et sera surveillé de près après que le compte-rendu de la dernière réunion du conseil directeur ait montré que ses membres avaient envisagé de mettre un frein anticipé à ses mesures d'assouplissement.