Investing.com - L'indice-phare de la Bourse de Paris avançait de 0,51% à mi-séance jeudi, alors que les inquiétudes au sujet de la crise de la dette en zone euro continuait de peser sur les marchés après que l'agence Standard & Poor's a abaissé la note de l'Espagne.
Standard & Poor's a annoncé mercredi soir avoir abaissé de deux crans la note souveraine de l'Espagne, à "BBB-", la ramenant ainsi au dernier niveau avant la catégorie spéculative, citant notamment un "aggravation de la récession qui limite les options du gouvernement".
L'agence de notation, qui a attaché une perspective négative à cette note, ajoute qu'elle pourrait encore l'abaisser si le soutien politique aux réformes en cours s'émousse ou si les mesures d'aide mises en place au niveau de la zone euro n'empêchent pas une remontée des coûts de financement du pays.
Ce déclassement est pourtant considéré comme positif par une partie des investisseurs dans la mesure où il devrait pousser Madrid à solliciter une aide face à la montée des taux d’intérêt, ce qui lui permettrait de bénéficier du programme OMT de la Banque centrale européenne.
Sur le front des statistiques, les principaux instituts économiques allemands ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance à 0,8% pour cette année et à 1% en 2013, contre 0,9% et 2% annoncés respectivement en avril.
Les prix à la consommation sont restés stables en Allemagne le mois dernier et ont augmenté de 2% sur un an. En France, ils ont diminué de 0,3% en septembre et augmenté de 1,9% sur un an.
Du côté des valeurs, Carrefour signait l'une des plus belles performances de l'indice parisien, jeudi. A mi-séance, le titre engrangeait 3,50%, soutenu par la légère amélioration de ses ventes et la hausse de 2,1% de son chiffre d’affaires à 22,6 milliards d’euros au troisième trimestre.
Egalement en forte progression, le groupe LVMH s'octroyait 2,96% en milieu de séance, dans le sillage de son concurrent britannique Burberry, qui a fait état d’une légère amélioration de ses ventes depuis l'avertissement du mois dernier. Pour sa part, PPR avançait de 0,62%.
Les valeurs financières s'inscrivaient elles aussi dans le vert. A mi-séance, BNP Paribas grimpait de 0,56%, tandis que Société Générale et Crédit Agricole progressaient de 2,33% et de 2,65% respectivement.
A l'inverse, EADS reculait de 1,13%, suite à l’arrêt de discussions de fusion avec BAE System. Selon le président exécutif du groupe, Tom Enders, EADS va devoir revoir sa stratégie, notamment dans le domaine de la défense.
Lagardère, qui détient 7,5% du capital d’EADS, a annoncé avoir pris acte de l'abandon du projet et à renouvelé sa confiance dans la direction du groupe européen, précisait le journal Les Echos.
Enfin, EDF cédait 0,66% à mi-séance et Veolia Environnement pliait de 0,92%, après que les deux groupes ont annoncé le départ du PDG d'EDF, Henri Proglio, du conseil d’administration de Veolia, confirmant ainsi les informations publiées par Les Echos.
Proglio aurait par ailleurs demandé qu'EDF conserve un poste d'administrateur au sein du conseil au nom de la participation d’environ 4% de l'électricien dans le capital de Veolia.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 s'appréciait de 0,45%, le DAX progressait de 0,69% et le Footsie 100 s'octroyait 0,43%.
Trois statistiques américaines étaient attendues dans l'après-midi: les inscriptions hebdomadaires au chômage, la balance commerciale d’août et les prix du commerce extérieur en septembre.
Standard & Poor's a annoncé mercredi soir avoir abaissé de deux crans la note souveraine de l'Espagne, à "BBB-", la ramenant ainsi au dernier niveau avant la catégorie spéculative, citant notamment un "aggravation de la récession qui limite les options du gouvernement".
L'agence de notation, qui a attaché une perspective négative à cette note, ajoute qu'elle pourrait encore l'abaisser si le soutien politique aux réformes en cours s'émousse ou si les mesures d'aide mises en place au niveau de la zone euro n'empêchent pas une remontée des coûts de financement du pays.
Ce déclassement est pourtant considéré comme positif par une partie des investisseurs dans la mesure où il devrait pousser Madrid à solliciter une aide face à la montée des taux d’intérêt, ce qui lui permettrait de bénéficier du programme OMT de la Banque centrale européenne.
Sur le front des statistiques, les principaux instituts économiques allemands ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance à 0,8% pour cette année et à 1% en 2013, contre 0,9% et 2% annoncés respectivement en avril.
Les prix à la consommation sont restés stables en Allemagne le mois dernier et ont augmenté de 2% sur un an. En France, ils ont diminué de 0,3% en septembre et augmenté de 1,9% sur un an.
Du côté des valeurs, Carrefour signait l'une des plus belles performances de l'indice parisien, jeudi. A mi-séance, le titre engrangeait 3,50%, soutenu par la légère amélioration de ses ventes et la hausse de 2,1% de son chiffre d’affaires à 22,6 milliards d’euros au troisième trimestre.
Egalement en forte progression, le groupe LVMH s'octroyait 2,96% en milieu de séance, dans le sillage de son concurrent britannique Burberry, qui a fait état d’une légère amélioration de ses ventes depuis l'avertissement du mois dernier. Pour sa part, PPR avançait de 0,62%.
Les valeurs financières s'inscrivaient elles aussi dans le vert. A mi-séance, BNP Paribas grimpait de 0,56%, tandis que Société Générale et Crédit Agricole progressaient de 2,33% et de 2,65% respectivement.
A l'inverse, EADS reculait de 1,13%, suite à l’arrêt de discussions de fusion avec BAE System. Selon le président exécutif du groupe, Tom Enders, EADS va devoir revoir sa stratégie, notamment dans le domaine de la défense.
Lagardère, qui détient 7,5% du capital d’EADS, a annoncé avoir pris acte de l'abandon du projet et à renouvelé sa confiance dans la direction du groupe européen, précisait le journal Les Echos.
Enfin, EDF cédait 0,66% à mi-séance et Veolia Environnement pliait de 0,92%, après que les deux groupes ont annoncé le départ du PDG d'EDF, Henri Proglio, du conseil d’administration de Veolia, confirmant ainsi les informations publiées par Les Echos.
Proglio aurait par ailleurs demandé qu'EDF conserve un poste d'administrateur au sein du conseil au nom de la participation d’environ 4% de l'électricien dans le capital de Veolia.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 s'appréciait de 0,45%, le DAX progressait de 0,69% et le Footsie 100 s'octroyait 0,43%.
Trois statistiques américaines étaient attendues dans l'après-midi: les inscriptions hebdomadaires au chômage, la balance commerciale d’août et les prix du commerce extérieur en septembre.