Investing.com – Le CAC 40 démarre la semaine dans le rouge, face à plusieurs facteurs atténuant l’optimisme des jours précédents, avec la crainte que la BCE ne maintienne une politique agressive, le covid qui continue d’entrainer des restrictions en Chine, et la guerre en Ukraine qui se poursuit.
En ce qui concerne la BCE et l’inflation, on rappellera la lecture annuelle de l'inflation dans la zone euro a dépassé les 10 % à la fin du mois dernier, contre 9,9 % en septembre.
La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré vendredi que les taux d'intérêt devront être portés à des niveaux qui limitent l'expansion économique afin de combattre l'inflation à ces niveaux inconfortables.
Cela laisse présager une nouvelle hausse lors de sa réunion de décembre, qui serait sa quatrième hausse consécutive. Depuis juillet, la BCE a augmenté ses taux de 200 points de base, une rapide remontée de nature à affecter les marchés, y compris le CAC 40.
Dans cette optique, les procès-verbaux de la réunion de la BCE et de la Fed plus tard cette semaine fourniront aux marchés davantage d'indications sur les perspectives des taux d'intérêt, tandis que les prix à la production allemands sont également attendus plus tard lundi.
Le sentiment général du marché est également affecté par les inquiétudes concernant la demande de la Chine, alors que les inquiétudes concernant le COVID dans la seconde économie du monde ont augmenté.
Le nombre de nouveaux cas de COVID en Chine est resté proche des sommets atteints en avril, alors que le pays a connu samedi son premier décès lié au COVID en près de six mois et que deux autres décès ont été signalés dimanche, ce qui a entrainé de nouvelles restrictions.
Plus proche du CAC 40, la guerre en Ukraine reste également un frein pour l’indice parisien, avec des craintes d'une crise nucléaire potentielle dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine, suite au bombardement intensif de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhia.
Enfin, d’un point de vue graphique, on notera que le seuil de 6600 points peut être considéré comme un support immédiat pour le CAC 40.