Investing.com - L’indice parisien se repliait de 0,11% en milieu de session jeudi, marquant ainsi un temps d’arrêt après une envolée de plus de 4% la veille, déclenchée par une action concertée des grandes banques centrales pour éviter un assèchement du crédit.
Mercredi, la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale américaine, la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Banque nationale suisse ont convenu de faciliter et d'étendre jusqu'en février 2013 les échanges de devises entre elles.
Par ailleurs, les marchés ont été temporairement rassurés jeudi par des émissions obligataires espagnole et française réussies, même si le taux espagnol est resté en hausse.
Madrid a émis pour 3,75 milliards d'euros de titres à 3, 4 et 5 ans, soit le montant maximum prévu par le Trésor, avec des rendements au-delà de la barre des 5%. Paris a levé avec succès pour 4,3 milliards d'euros sur le marché, se plaçant dans le haut de la fourchette établie par l'Agence France Trésor, avec des taux en baisse sur les maturités à 10 ans et 15 ans, mais en légère hausse à 30 ans.
L’ombre de la crise continuait toutefois de planer jeudi, après la publication d’un rapport de l’agence de notation Standard & Poors annonçant que la zone euro devrait connaître une légère récession au premier semestre 2012.
Les valeurs bancaires ont accusé les plus fortes baisses à la mi-session. Le Crédit Agricole chutait de 3,16%, la Société Générale de 2,99% et BNP Paribas de 2,78%. La Société Générale avait annoncé la suppression d’au moins 1.000 emplois en France et à l’étranger, plus tôt dans la journée.
Eiffage cédait 4,25% après que le Crédit Suisse a réduit son objectif de cours pour le groupe de construction-concession, de 36 à 25 euros, et a réaffirmé son opinion "sous-performance"'.
Dans le secteur automobile, Peugeot-Citroën et Renault avançaient de 0,58% et 1,76% respectivement. Un rapport du Comité des constructeurs français d'automobiles indiquait, plus tôt, que les ventes de Peugeot Citroën ont plongé de 15,4% en novembre et celles du groupe Renault de 7,2%.
Egalement en hausse, la société de biotechnologie Nicox a gagné 3,18%, suivant l’annonce de suppression d’un tiers de ses effectifs pour "concentrer ses ressources sur son objectif de devenir une société de développement pharmaceutique à perspective commerciale", selon un communiqué.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 cédait 0,19%, le DAX30 allemand reculait de 0,47% et le Footsie 100 londonien gagnait 0,56%.
Plus tôt jeudi, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a déclaré que la BCE ne pouvait agir au-delà de son mandat, excluant ainsi tout rachat massif d'obligations souveraines.
Mercredi, la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale américaine, la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Banque nationale suisse ont convenu de faciliter et d'étendre jusqu'en février 2013 les échanges de devises entre elles.
Par ailleurs, les marchés ont été temporairement rassurés jeudi par des émissions obligataires espagnole et française réussies, même si le taux espagnol est resté en hausse.
Madrid a émis pour 3,75 milliards d'euros de titres à 3, 4 et 5 ans, soit le montant maximum prévu par le Trésor, avec des rendements au-delà de la barre des 5%. Paris a levé avec succès pour 4,3 milliards d'euros sur le marché, se plaçant dans le haut de la fourchette établie par l'Agence France Trésor, avec des taux en baisse sur les maturités à 10 ans et 15 ans, mais en légère hausse à 30 ans.
L’ombre de la crise continuait toutefois de planer jeudi, après la publication d’un rapport de l’agence de notation Standard & Poors annonçant que la zone euro devrait connaître une légère récession au premier semestre 2012.
Les valeurs bancaires ont accusé les plus fortes baisses à la mi-session. Le Crédit Agricole chutait de 3,16%, la Société Générale de 2,99% et BNP Paribas de 2,78%. La Société Générale avait annoncé la suppression d’au moins 1.000 emplois en France et à l’étranger, plus tôt dans la journée.
Eiffage cédait 4,25% après que le Crédit Suisse a réduit son objectif de cours pour le groupe de construction-concession, de 36 à 25 euros, et a réaffirmé son opinion "sous-performance"'.
Dans le secteur automobile, Peugeot-Citroën et Renault avançaient de 0,58% et 1,76% respectivement. Un rapport du Comité des constructeurs français d'automobiles indiquait, plus tôt, que les ventes de Peugeot Citroën ont plongé de 15,4% en novembre et celles du groupe Renault de 7,2%.
Egalement en hausse, la société de biotechnologie Nicox a gagné 3,18%, suivant l’annonce de suppression d’un tiers de ses effectifs pour "concentrer ses ressources sur son objectif de devenir une société de développement pharmaceutique à perspective commerciale", selon un communiqué.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 cédait 0,19%, le DAX30 allemand reculait de 0,47% et le Footsie 100 londonien gagnait 0,56%.
Plus tôt jeudi, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a déclaré que la BCE ne pouvait agir au-delà de son mandat, excluant ainsi tout rachat massif d'obligations souveraines.