Investing.com - La Bourse de Paris s’inscrivait dans le rouge jeudi, en baisse de 0,46% à mi-séance, suivant la montée vertigineuse des rendements espagnols et italiens ainsi que l’abaissement par Moody’s de la note de crédit de Madrid.
L’Italie a adjugé jeudi matin pour 4,5 milliards d'euros d'obligations à trois, sept et huit ans, soit le maximum visé, à des rendements en forte hausse. Celui de l'échéance 2015 ressort à 5,3%, au plus haut depuis décembre. Celui du papier à sept ans atteint 6% et celui de l'emprunt à huit ans s'établit à 6,13%.
Sur le marché secondaire, le rendement de l'emprunt espagnol à dix ans a touché un record à plus de 7%. Mercredi soir, l’agence de notation Moody’s a déclassé la note de l’Espagne de trois crans, la passant de ‘A3’ à Baa3’.
Sur le plan macroéconomique, la hausse des prix a ralenti de 0,3 point à 2,4% sur un an dans la zone euro en mai. Le coût du travail a quant à lui augmenté de 2% au sein de l’union monétaire au premier trimestre.
STMicroelectronics affichait l’une des plus fortes baisses de l’indice parisien, en repli de 3,30%, après que son principal client, Nokia, a fait savoir que les pertes dans les téléphones mobiles seront plus importantes que prévu au deuxième trimestre.
Le groupe finlandais a également annoncé la suppression de 10.000 emplois, soit un cinquième de ses effectifs mondiaux, d’ici fin 2013.
ArcelorMittal abandonnait 2,04% à mi-séance, suivant une condamnation de la justice américaine pour racisme. Le Monde rapportait, plus tôt, que le groupe sidérurgique a été condamné à verser 25 millions de dollars de dommages et intérêts à un employé noir, victime de racisme sur son lieu de travail dans l'Etat de New York.
Egalement en terrain négatif, les valeurs financières ont effacé leurs gains de début de séance. BNP Paribas cédait 0,77% et Société Générale 1,94%, tandis que Crédit Agricole reculait de 1,57% après avoir annoncé le possible abandon de sa filiale grecque Emporiki ou une fusion de celle-ci avec un conglomérat de banques helléniques dans le cas où Athènes quitterait la zone euro.
Sur le front des valeurs défensives, Danone perdait 0,15% à mi-séance et LVMH abandonnait 2,53%, alors que les deux groupes figuraient en tête du classement (en 1ère et 5e positions respectivement) des entreprises du CAC 40 ayant la meilleure "réputation" auprès des Français, selon l'étude annuelle publiée mercredi par le groupe i&e et le "Reputation Institute" de New-York.
LVMH a, par ailleurs, racheté le tailleur sur mesure parisien Arnys afin de renforcer la marque Berluti, selon Les Echos. Le chiffre d'affaires d'Arnys est estimé à près de 10 millions d'euros.
A l’inverse, EDF engrangeait 1,07%, après que CA Cheuvreux a intégré le titre à sa liste de valeurs préférées, estimant que l'électricien offre une meilleure visibilité en termes de résultats que ses concurrents tout en étant moins exposé aux dettes souveraines.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 cédait 0,23%, le DAX reculait de 0,65% et le Footsie 100 pliait de 0,61%.
Deux indicateurs américains étaient attendus dans l’après-midi: les inscriptions hebdomadaires au chômage et les prix à la consommation de mai.
L’Italie a adjugé jeudi matin pour 4,5 milliards d'euros d'obligations à trois, sept et huit ans, soit le maximum visé, à des rendements en forte hausse. Celui de l'échéance 2015 ressort à 5,3%, au plus haut depuis décembre. Celui du papier à sept ans atteint 6% et celui de l'emprunt à huit ans s'établit à 6,13%.
Sur le marché secondaire, le rendement de l'emprunt espagnol à dix ans a touché un record à plus de 7%. Mercredi soir, l’agence de notation Moody’s a déclassé la note de l’Espagne de trois crans, la passant de ‘A3’ à Baa3’.
Sur le plan macroéconomique, la hausse des prix a ralenti de 0,3 point à 2,4% sur un an dans la zone euro en mai. Le coût du travail a quant à lui augmenté de 2% au sein de l’union monétaire au premier trimestre.
STMicroelectronics affichait l’une des plus fortes baisses de l’indice parisien, en repli de 3,30%, après que son principal client, Nokia, a fait savoir que les pertes dans les téléphones mobiles seront plus importantes que prévu au deuxième trimestre.
Le groupe finlandais a également annoncé la suppression de 10.000 emplois, soit un cinquième de ses effectifs mondiaux, d’ici fin 2013.
ArcelorMittal abandonnait 2,04% à mi-séance, suivant une condamnation de la justice américaine pour racisme. Le Monde rapportait, plus tôt, que le groupe sidérurgique a été condamné à verser 25 millions de dollars de dommages et intérêts à un employé noir, victime de racisme sur son lieu de travail dans l'Etat de New York.
Egalement en terrain négatif, les valeurs financières ont effacé leurs gains de début de séance. BNP Paribas cédait 0,77% et Société Générale 1,94%, tandis que Crédit Agricole reculait de 1,57% après avoir annoncé le possible abandon de sa filiale grecque Emporiki ou une fusion de celle-ci avec un conglomérat de banques helléniques dans le cas où Athènes quitterait la zone euro.
Sur le front des valeurs défensives, Danone perdait 0,15% à mi-séance et LVMH abandonnait 2,53%, alors que les deux groupes figuraient en tête du classement (en 1ère et 5e positions respectivement) des entreprises du CAC 40 ayant la meilleure "réputation" auprès des Français, selon l'étude annuelle publiée mercredi par le groupe i&e et le "Reputation Institute" de New-York.
LVMH a, par ailleurs, racheté le tailleur sur mesure parisien Arnys afin de renforcer la marque Berluti, selon Les Echos. Le chiffre d'affaires d'Arnys est estimé à près de 10 millions d'euros.
A l’inverse, EDF engrangeait 1,07%, après que CA Cheuvreux a intégré le titre à sa liste de valeurs préférées, estimant que l'électricien offre une meilleure visibilité en termes de résultats que ses concurrents tout en étant moins exposé aux dettes souveraines.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 cédait 0,23%, le DAX reculait de 0,65% et le Footsie 100 pliait de 0,61%.
Deux indicateurs américains étaient attendus dans l’après-midi: les inscriptions hebdomadaires au chômage et les prix à la consommation de mai.