Investing.com - L'indice-phare de la Bourse de Paris a clôturé en baisse de 0,12% jeudi, alors que la Banque centrale européenne a laissé ses taux inchangés et que les statistiques en provenance des Etats-Unis ont relativement rassuré les marchés.
Comme prévu, la BCE a maintenu ses taux directeurs inchangés. Lors de sa conférence de presse mensuelle, le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré que le programme OMT a permis d’apaiser les tensions sur les marchés financiers tout en estimant que la croissance économique devrait rester faible dans la zone euro.
Il a également répété qu’il appartient désormais aux responsables politiques de mettre en place les mesures nécessaires à la réduction des déséquilibres structurels et budgétaires.
Sur le front des statistiques, les inscriptions au chômage ont augmenté de 4.000 à 367.000 aux Etats-Unis la semaine dernière, contre 370.000 anticipées par le marché.
Les commandes à l’industrie américaine ont quant à elles diminué de 5,2% en août, leur plus forte baisse depuis janvier 2009. Cette contraction est toutefois inférieure aux prévisions des analystes qui tablaient sur une chute de 5,8%.
Du côté des valeurs, les banques ont terminé la séance en forte hausse. BNP Paribas gagnait 0,77% à la clôture du marché, tandis que Société Générale et Crédit Agricole s'octroyaient 1,73% et 1,42%.
Société Générale a, par ailleurs, confirmé être entrée en discussions exclusives avec la banque grecque Piraeus en vue de lui céder sa filiale locale Geniki.
Safran engrangeait 3,67% en fin de séance, toujours soutenu par le projet de rapprochement entre EADS et BAE Systems. Pour sa part, EADS progressait de 1,17%.
Dans le secteur automobile, Peugeot a terminé la séance sur un léger retrait de 0,02%, mais restait soutenu par le projet de bonus écologique sur les voitures électriques et de la perspective d’un abaissement du prix des péages autoroutiers pour ce type de véhicule. Son concurrent Renault grimpait de 0,48%.
A l'inverse, EDF pliait 0,95% à la fermeture du CAC 40, après que le PDG Henri Proglio a déclaré que le parc actuel ne permettra pas de répondre aux besoins de la France à l’horizon 2025 et de nouveaux équipements seront donc nécessaires.
Il a ajouté que le groupe va discuter avec le gouvernement de compensations pour la fermeture de la centrale de Fessenheim, programmée pour la fin 2016.
Egalement dans le rouge, Veolia Environnement et Suez Environnement abandonnaient 1,54% et 1,92% respectivement, alors que Nomura a abaissé ses objectifs de cours pour les deux valeurs, de 11 à 10,10 euros pour la première et de 12,80 à 12,40 pour la seconde.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 0,30%, le DAX perdait 0,25% et le Footsie 100 grappillait 0,01%.
Autre événement de la journée, l’Espagne a adjugé pour 4 milliards d’euros d’obligations à deux, trois et cinq ans, soit le haut de la fourchette visée. Les rendements moyens des échéances 2014 et 2017 se détendent nettement, tandis que celui du papier à trois ans se tend à 3,95%, contre 3,84% précédemment.
Sur le marché secondaire de la dette, le coût des emprunts espagnols à deux, trois et dix ans repart à la hausse.
En France, le Trésor émis pour 7,91 milliards de dette à six, dix et trente ans, soit le maximum visé. Les rendements des échéances 2018 et 2041 diminuent, tandis que celui du papier à dix ans, dont c’était la première émission, s’établit à 2,28%.
Plus tard dans la journée, la Réserve fédérale américaine devait rendre public le compte-rendu de la réunion du conseil de politique monétaire des 12 et 13 septembre derniers.
Comme prévu, la BCE a maintenu ses taux directeurs inchangés. Lors de sa conférence de presse mensuelle, le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré que le programme OMT a permis d’apaiser les tensions sur les marchés financiers tout en estimant que la croissance économique devrait rester faible dans la zone euro.
Il a également répété qu’il appartient désormais aux responsables politiques de mettre en place les mesures nécessaires à la réduction des déséquilibres structurels et budgétaires.
Sur le front des statistiques, les inscriptions au chômage ont augmenté de 4.000 à 367.000 aux Etats-Unis la semaine dernière, contre 370.000 anticipées par le marché.
Les commandes à l’industrie américaine ont quant à elles diminué de 5,2% en août, leur plus forte baisse depuis janvier 2009. Cette contraction est toutefois inférieure aux prévisions des analystes qui tablaient sur une chute de 5,8%.
Du côté des valeurs, les banques ont terminé la séance en forte hausse. BNP Paribas gagnait 0,77% à la clôture du marché, tandis que Société Générale et Crédit Agricole s'octroyaient 1,73% et 1,42%.
Société Générale a, par ailleurs, confirmé être entrée en discussions exclusives avec la banque grecque Piraeus en vue de lui céder sa filiale locale Geniki.
Safran engrangeait 3,67% en fin de séance, toujours soutenu par le projet de rapprochement entre EADS et BAE Systems. Pour sa part, EADS progressait de 1,17%.
Dans le secteur automobile, Peugeot a terminé la séance sur un léger retrait de 0,02%, mais restait soutenu par le projet de bonus écologique sur les voitures électriques et de la perspective d’un abaissement du prix des péages autoroutiers pour ce type de véhicule. Son concurrent Renault grimpait de 0,48%.
A l'inverse, EDF pliait 0,95% à la fermeture du CAC 40, après que le PDG Henri Proglio a déclaré que le parc actuel ne permettra pas de répondre aux besoins de la France à l’horizon 2025 et de nouveaux équipements seront donc nécessaires.
Il a ajouté que le groupe va discuter avec le gouvernement de compensations pour la fermeture de la centrale de Fessenheim, programmée pour la fin 2016.
Egalement dans le rouge, Veolia Environnement et Suez Environnement abandonnaient 1,54% et 1,92% respectivement, alors que Nomura a abaissé ses objectifs de cours pour les deux valeurs, de 11 à 10,10 euros pour la première et de 12,80 à 12,40 pour la seconde.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 0,30%, le DAX perdait 0,25% et le Footsie 100 grappillait 0,01%.
Autre événement de la journée, l’Espagne a adjugé pour 4 milliards d’euros d’obligations à deux, trois et cinq ans, soit le haut de la fourchette visée. Les rendements moyens des échéances 2014 et 2017 se détendent nettement, tandis que celui du papier à trois ans se tend à 3,95%, contre 3,84% précédemment.
Sur le marché secondaire de la dette, le coût des emprunts espagnols à deux, trois et dix ans repart à la hausse.
En France, le Trésor émis pour 7,91 milliards de dette à six, dix et trente ans, soit le maximum visé. Les rendements des échéances 2018 et 2041 diminuent, tandis que celui du papier à dix ans, dont c’était la première émission, s’établit à 2,28%.
Plus tard dans la journée, la Réserve fédérale américaine devait rendre public le compte-rendu de la réunion du conseil de politique monétaire des 12 et 13 septembre derniers.