Investing.com - L'indice-phare de la Bourse de Paris a fermé sur une légère baisse de 0,09% mardi, toujours affecté par les pertes du secteur des télécoms et tandis que les investisseurs privilégiaient la prudence après des indicateurs américains mitigés.
Sur le front des statistiques, l'indice de confiance des consommateurs américains publié par le Conference Board a révélé que le moral des ménages a essuyé en février une légère baisse alors même que les analystes s'attendaient à une hausse.
Par ailleurs, les prix des logements aux Etats-Unis ont augmenté en décembre pour le 23e mois consécutif, gagnant 0,8% par rapport au mois précédent, selon l'enquête Case-Shiller publiée par Standard & Poor's.
En Allemagne, la croissance de l’économie a été confirmée à 0,4% au quatrième trimestre 2013. Sur un an, elle s’établit à 1,3%.
En France, le climat des affaires s’est stabilisé en février, l’indice synthétique de l’Insee se maintenant à 94 points. Quant aux mises en chantier de logements, elles ont reculé de 3,3% sur les trois mois à fin janvier 2013 par rapport au trimestre précédent, tandis que le nombre de permis délivrés a diminué de 6,2%.
Par ailleurs, la Commission européenne a relevé ses prévisions de croissance pour la zone euro, tout en tablant sur un déficit pire que prévu pour la France cette année. Dans l’ensemble, la Commission anticipe une croissance de 1,2% pour l’ensemble de la zone euro en 2014, contre 1,1% précédemment, et de 1,8% en 2015.
Du côté des valeurs, Vivendi restait à la peine et pliait de 1,13% en fin de séance. Le groupe a accusé une baisse de 9,7% de son bénéfice net à 1,54 milliard d’euros l’an dernier et le résultat opérationnel ajusté a reculé de 20,6% à 2,43 milliards, plombé par les difficultés de sa division SFR, dont le chiffre d’affaires a baissé de 9,6%.
Bouygues évoluait également dans le rouge, affecté par les résutlat de Vivendi. A la fermeture du marché, le titre abandonnait 1,68%.
Alstom reculait de 0,23% à la clôture, après les déclarations du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans la matinée. Le ministre a indiqué que le groupe était financièrement solide et que parler de préoccupations de l’Etat à son égard est un non-sens.
A l'inverse, Airbus Group grappillait 0,08% en fin de séance, alors que le groupe cherche à obtenir le paiement d’indemnités par le ministère allemand de la Défense après le retrait de 37 Eurofighters d’une commande portant sur 180 appareils.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 avançait de 0,23% et le DAX cédait 0,05%, tandis que le Footsie 100 lâchait 0,53%.