Investing.com - La Bourse de Paris abandonnait 2,34% à mi-séance lundi, alors que l’échec des partis grecs à s’entendre pour former un gouvernement d’union nationale et la défaite de la chancelière allemande aux élections régionales dimanche alourdissaient le climat d’incertitude sur les marchés.
De nouvelles discussions sous la houlette du président grec Karolos Papoulias étaient prévues dans l'après-midi, mais le chef de file de la Gauche radicale (Syriza), Alexis Tsipras, avait d'ores et déjà fait savoir qu'il refusait de participer à la réunion. Le scénario le plus probable reste donc celui de nouvelles élections législatives en juin prochain.
En Allemagne, le parti de la chancelière Angela Merkel a subi un cinglant revers lors des élections régionales de Rhénanie du Nord-Westphalie. L'Union chrétienne-démocrate (CDU) y a enregistré son plus mauvais score depuis la Seconde guerre mondiale avec seulement 26 % des voix.
Ce résultat pourrait bien affaiblir Merkel dans les discussions à venir sur l'équilibre entre austérité et croissance au sein de la zone euro.
Par ailleurs, les ministres des Finances de la zone euro devaient se réunir à Bruxelles afin de décider d'autoriser ou non le versement d'un milliard d'euros à la Grèce après le déblocage, jeudi dernier, d'une tranche de 4,2 milliards par les créanciers publics. Cette semaine, la Grèce doit faire face à deux échéances obligataires pour un total de près de 4 milliards d'euros.
Sur le marché obligataire, le rendement du papier espagnol à dix ans progressait encore à 6,28%, l’italien à 5,74% et le grec explose à 26,8%.
Sur le plan des statistiques, la production industrielle de la zone euro a diminué de 0,3 % en mars, selon Eurostat, alors que le consensus tablait sur une hausse de 0,4 %. Sur un an, la production industrielle a reculé de 2,2 %, contre -1,2 % attendu par le marché.
Les valeurs financières étaient particulièrement affectées jeudi. A mi-séance, BNP Paribas reculait de 2,90%, Société Générale de 3,20% et Crédit Agricole de 2,77%.
Natixis dégringolait de 4,34% alors que le groupe a franchi le seuil de 5% du capital de Vivendi, selon l'Autorité des marchés financiers, vendredi, une opération qualifiée d'habituelle par la banque.
Reuters rapportait plus tôt que des dirigeants de TCW ont entamé des discussions préliminaires avec Société Générale, maison mère de l'un des plus grands gestionnaires de fonds aux Etats-Unis, en vue d'un rachat de la société.
Dans le secteur automobile, Renault cédait 3,34% après avoir annoncé vendredi que le dernier résultat trimestriel publié par son partenaire Nissan contribuerait à hauteur de 230 millions d'euros à son résultat net du premier semestre. Son rival, Peugeot, perdait 3,96% à mi-séance.
Egalement en territoire négatif, Alstom reculait de 3,31% alors que le groupe a été retenu comme attributaire pressenti pour moderniser l'une des deux lignes de métro de Lille, un projet d'un montant supérieur à 250 millions d'euros.
Enfin, GDF Suez pliait aussi de 2,41% après avoir annoncé dimanche la cession d'une participation de 40% dans le site de production d'électricité et d'eau à Al Hidd, au Bahreïn, part qui avait estimée l'an dernier par des sources à une valeur d'entreprise de 200 millions de dollars.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 cédait 2,49%, le DAX perdait 2,07% et le Footsie 100 reculait de 1,83%.
De nouvelles discussions sous la houlette du président grec Karolos Papoulias étaient prévues dans l'après-midi, mais le chef de file de la Gauche radicale (Syriza), Alexis Tsipras, avait d'ores et déjà fait savoir qu'il refusait de participer à la réunion. Le scénario le plus probable reste donc celui de nouvelles élections législatives en juin prochain.
En Allemagne, le parti de la chancelière Angela Merkel a subi un cinglant revers lors des élections régionales de Rhénanie du Nord-Westphalie. L'Union chrétienne-démocrate (CDU) y a enregistré son plus mauvais score depuis la Seconde guerre mondiale avec seulement 26 % des voix.
Ce résultat pourrait bien affaiblir Merkel dans les discussions à venir sur l'équilibre entre austérité et croissance au sein de la zone euro.
Par ailleurs, les ministres des Finances de la zone euro devaient se réunir à Bruxelles afin de décider d'autoriser ou non le versement d'un milliard d'euros à la Grèce après le déblocage, jeudi dernier, d'une tranche de 4,2 milliards par les créanciers publics. Cette semaine, la Grèce doit faire face à deux échéances obligataires pour un total de près de 4 milliards d'euros.
Sur le marché obligataire, le rendement du papier espagnol à dix ans progressait encore à 6,28%, l’italien à 5,74% et le grec explose à 26,8%.
Sur le plan des statistiques, la production industrielle de la zone euro a diminué de 0,3 % en mars, selon Eurostat, alors que le consensus tablait sur une hausse de 0,4 %. Sur un an, la production industrielle a reculé de 2,2 %, contre -1,2 % attendu par le marché.
Les valeurs financières étaient particulièrement affectées jeudi. A mi-séance, BNP Paribas reculait de 2,90%, Société Générale de 3,20% et Crédit Agricole de 2,77%.
Natixis dégringolait de 4,34% alors que le groupe a franchi le seuil de 5% du capital de Vivendi, selon l'Autorité des marchés financiers, vendredi, une opération qualifiée d'habituelle par la banque.
Reuters rapportait plus tôt que des dirigeants de TCW ont entamé des discussions préliminaires avec Société Générale, maison mère de l'un des plus grands gestionnaires de fonds aux Etats-Unis, en vue d'un rachat de la société.
Dans le secteur automobile, Renault cédait 3,34% après avoir annoncé vendredi que le dernier résultat trimestriel publié par son partenaire Nissan contribuerait à hauteur de 230 millions d'euros à son résultat net du premier semestre. Son rival, Peugeot, perdait 3,96% à mi-séance.
Egalement en territoire négatif, Alstom reculait de 3,31% alors que le groupe a été retenu comme attributaire pressenti pour moderniser l'une des deux lignes de métro de Lille, un projet d'un montant supérieur à 250 millions d'euros.
Enfin, GDF Suez pliait aussi de 2,41% après avoir annoncé dimanche la cession d'une participation de 40% dans le site de production d'électricité et d'eau à Al Hidd, au Bahreïn, part qui avait estimée l'an dernier par des sources à une valeur d'entreprise de 200 millions de dollars.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 cédait 2,49%, le DAX perdait 2,07% et le Footsie 100 reculait de 1,83%.