Investing.com - L'indice-phare de la Bourse de Paris reculait de -% à mi-séance mardi, affecté par les pertes du secteur des télécoms, tandis que les investisseurs guettaient la publication de nouveaux indicateurs américains après les chiffres décevants de la semaine précédente.
Sur le front des statistiques, la croissance de l’économie allemande a été confirmée à 0,4% au quatrième trimestre 2013. Sur un an, elle s’établit à 1,3%.
En France, le climat des affaires s’est stabilisé en février, l’indice synthétique de l’Insee se maintenant à 94 points. Quant aux mises en chantier de logements, elles ont reculé de 3,3% sur les trois mois à fin janvier 2013 par rapport au trimestre précédent, tandis que le nombre de permis délivrés a diminué de 6,2%.
Du côté des valeurs, Vivendi signait la plus forte baisse de l'indice parisien, en repli de 4,18% en milieu de séance. Le groupe a accusé une baisse de 9,7% de son bénéfice net à 1,54 milliard d’euros l’an dernier et le résultat opérationnel ajusté a reculé de 20,6% à 2,43 milliards, plombé par les difficultés de sa division SFR, dont le chiffre d’affaires a baissé de 9,6%.
Les autres opérateurs évoluaient également dans le rouge, affectés par les résutlat de Vivendi. A la mi-journée, Orange pliait de 0,24%, tandis que Bouygues abandonnait 2,02%.
Alstom cédait 0,11% en milieu de journée, après les déclarations du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans la matinée. Le ministre a indiqué que le groupe était financièrement solide et que parler de préoccupations de l’Etat à son égard est un non-sens.
A l'inverse, Airbus Group grappillait 0,02% à mi-séance, alors que le groupe cherche à obtenir le paiement d’indemnités par le ministère allemand de la Défense après le retrait de 37 Eurofighters d’une commande portant sur 180 appareils.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 perdait 0,18% et le DAX reculait de 0,46%, tandis que le Footsie 100 lâchait 0,74%.
Deux indicateurs américains étaient attendus dans la journée : l’indice S&P Case-Shiller des prix de l’immobilier de décembre, puis l’indice de confiance du consommateur tel que calculé par le Conference Board pour le mois de février.