Les actions d'ANSYS (ANSS) ont connu une hausse significative vendredi matin à la suite d'un rapport de Bloomberg indiquant que la société envisage diverses options stratégiques, y compris une vente potentielle en réponse à des manifestations d'intérêt de la part d'autres entités.
Le cours de l'action ANSS a augmenté de plus de 20 % pour atteindre 364 dollars par action au moment de la rédaction de ce rapport.
Selon Bloomberg, ses informateurs ont indiqué que la société spécialisée dans les logiciels d'ingénierie consultait des conseillers financiers. Toutefois, aucune décision définitive n'a encore été prise et l'entreprise, dont le siège se trouve en Pennsylvanie, pourrait décider de poursuivre ses activités de manière indépendante.
Après la publication de cette nouvelle, les analystes financiers d'Oppenheimer, qui recommandent actuellement d'acheter l'action avec un prix cible de 320 dollars, ont commenté qu'étant donné la capitalisation boursière d'ANSYS dépassant 25 milliards de dollars, seul un nombre limité d'acheteurs serait plausible. Ils notent que les récentes acquisitions dans le secteur des grands logiciels sont moins influencées par les mesures d'évaluation traditionnelles en raison des conditions de marché incohérentes avant et après la pandémie. Ils suggèrent plutôt que l'évaluation reflète les performances financières en 2021, ce qui pourrait justifier un prix de l'action de 400 dollars comme étant réaliste.
Les analystes d'Oppenheimer suggèrent que les entreprises présentant des synergies stratégiques sont des acheteurs plus probables que les investisseurs purement financiers. Ils estiment que les leaders du marché de l'automatisation de la conception électronique (EDA), tels que Cadence Design Systems (CDNS) et Synopsys (SNPS), pourraient être intéressés par l'acquisition d'ANSYS, de même que de grandes entreprises de conception industrielle telles qu'Autodesk (ADSK) et Dassault Systèmes (DSY), ainsi que des sociétés industrielles diversifiées ayant déjà investi dans des logiciels, telles que Siemens (SIE), Honeywell (HON) et General Electric (GE), pour n'en citer que quelques-unes.
Oppenheimer souligne le statut d'ANSYS en tant que leader spécialisé dans les logiciels de simulation, ce qui, selon elle, pourrait réduire la complexité d'une fusion avec une autre société.
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