Les actions de Plug Power (PLUG) ont augmenté de plus de 19 % mardi après que la société a annoncé que son installation de production d'hydrogène vert liquide en Géorgie, aux États-Unis, est désormais opérationnelle.
L'entreprise affirme que cette installation est la plus grande de son genre aux États-Unis, utilisant l'électrolyse pour produire de l'hydrogène liquide et présentant le plus grand déploiement d'électrolyseurs à membrane échangeuse de protons (PEM) dans le pays.
L'installation, qui a été achevée en 18 mois, a la capacité de produire 15 tonnes d'hydrogène liquide par jour. Cette quantité est suffisante pour alimenter environ 15 000 chariots élévateurs par jour. Cette production permettra à Plug Power d'accroître sa production d'hydrogène liquide, qui est actuellement fourni à des clients clés pour une utilisation dans la manutention, les flottes de véhicules électriques à pile à combustible et les sources d'énergie stationnaires.
"Il s'agit d'une réalisation importante pour Plug Power et pour l'ensemble de l'industrie de l'hydrogène", a déclaré Andy Marsh, directeur général de Plug Power. "Le démarrage des activités de cette installation d'hydrogène vert prouve notre leadership dans la construction d'une infrastructure mondiale de l'hydrogène pour répondre aux besoins des clients en matière de réduction des émissions de carbone dans le cadre de leurs activités."
Cependant, les analystes de Truist, qui ont attribué une note de Hold et un objectif de prix de 3 $ à l'action, ont fait preuve de prudence dans une note en réponse à l'annonce. Ils ont noté que malgré l'augmentation de l'action d'environ 16 % au moment de leur rédaction, en raison de l'entrée en service de l'installation de Géorgie et de la conclusion d'une feuille de conditions avec le ministère de l'Énergie pour un prêt de 1,6 milliard de dollars, ils restent sur leurs gardes. Les analystes mentionnent que la direction a indiqué plusieurs retards et pauses dans ses opérations d'électrolyseur et d'accord d'achat d'électricité (AAE), ce qui devrait se traduire par des revenus et des marges bénéficiaires au quatrième trimestre nettement inférieurs à leurs propres estimations et à celles du marché. En outre, l'incertitude règne en raison de l'attente de directives sur le crédit d'impôt à la production (PTC) qui n'ont pas encore été finalisées.
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