SolarEdge Technologies (SEDG) a connu une forte baisse de la valeur de son action de plus de 21% lors de la séance de négociation après bourse mardi, suite à l'annonce par la société de prévisions de revenus pour le premier trimestre qui ont été bien inférieures aux prévisions des analystes financiers.
Au quatrième trimestre fiscal, la société spécialisée dans les technologies énergétiques de pointe a enregistré un déficit de 0,92 $ par action, soit moins que le déficit anticipé de 1,34 $ par action. Le chiffre d'affaires déclaré était de 316,04 millions de dollars, ce qui n'a pas atteint l'estimation moyenne des analystes, qui était de 324,2 millions de dollars.
En outre, la marge bénéficiaire brute non GAAP de la société pour le trimestre était de 3,3 %, une baisse substantielle par rapport à 20,8 % au trimestre précédent et une baisse par rapport à 30,2 % au trimestre comparable de l'année précédente.
SolarEdge prévoit que son chiffre d'affaires se situera entre 175 et 215 millions de dollars pour le trimestre à venir, un chiffre nettement inférieur aux prévisions des analystes financiers (373,44 millions de dollars).
L'entreprise estime que son revenu provenant de l'activité solaire sera compris entre 160 et 200 millions de dollars.
La marge brute non GAAP prévue devrait varier entre un taux négatif de 3 % et un taux positif de 1 %, en tenant compte d'une influence d'environ 850 points de base du crédit d'impôt net pour la fabrication dans le cadre de la loi sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act).
"Malgré les obstacles que nous avons rencontrés dans la seconde moitié de 2023, nous avons terminé l'année avec un chiffre d'affaires de 3,0 milliards de dollars, ce qui est légèrement inférieur au chiffre d'affaires de 2022", a déclaré Zvi Lando, le président-directeur général de SolarEdge.
" Les six premiers mois de 2023 ont été marqués par des installations record et des projections d'expansion continue. Cependant, les six derniers mois ont connu un ralentissement du marché en raison de l'augmentation des coûts d'emprunt et de la réduction des tarifs de l'électricité, ce qui a entraîné une accumulation de stocks invendus qui a ralenti nos livraisons.
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