Au cours de la semaine qui s'est achevée le 11 octobre, les fonds du marché monétaire ont connu leurs plus fortes sorties de fonds jamais enregistrées, avec 108,9 milliards de dollars retirés, selon les stratèges de Bank of America (NYSE:BAC).
Toutefois, cette sortie massive des fonds du marché monétaire ne s'est pas traduite par un coup de pouce pour les actions. Les actions ont enregistré leur deuxième semaine consécutive de décollecte, perdant 5,2 milliards de dollars, tandis que l'or a enregistré une baisse de 1,1 milliard de dollars. En revanche, les obligations ont attiré des flux entrants de 2,1 milliards de dollars au cours de la même période.
Les stratèges notent qu'une hausse des rendements au-delà de 5 % ou des prix du pétrole dépassant 100 dollars le baril pourrait avoir un impact sur le potentiel de reprise des actifs survendus.
En termes de flux de fonds, les obligations d'État ont enregistré leur 36e semaine consécutive d'afflux, la plus longue depuis août 2010. En revanche, les valeurs financières ont connu leur 12e semaine consécutive de sorties de capitaux, et les soins de santé ont connu leur 8e semaine consécutive de sorties de capitaux, la plus longue série depuis avril.
En ce qui concerne la répartition régionale des actions, les États-Unis ont enregistré des entrées de 300 millions de dollars, tandis que les marchés émergents ont connu leur deuxième semaine consécutive de sorties de capitaux, à hauteur de 600 millions de dollars. Le Japon a enregistré des sorties de fonds de 900 millions de dollars, et l'Europe a connu sa 32e semaine consécutive de sorties de fonds, avec 1,9 milliard de dollars quittant la région.
L'indicateur Bull & Bear de la Bank of America est actuellement à un niveau "extrêmement baissier" de 1,9, ce qui est considéré comme un signal d'achat contrarien pour les actifs à risque.
L'indicateur suggère historiquement qu'à la suite de tels signaux d'achat, les rendements médians sur trois mois impliquent une hausse potentielle de 5,4 % pour les actions américaines, de 7,6 % pour les actions mondiales et de 9,1 % pour les actions par rapport aux obligations de bonne qualité, avec une hausse moyenne de 6,4 % pour les obligations à haut rendement par rapport aux bons du Trésor.