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Les principales acquisitions de Patrick Drahi en cinq étapes

Publié le 17/09/2015 12:49
L'homme d'affaires franco-israélien Patrick Drahi, patron d'Altice, au ministère de l'Economie le 23 juin 2015 à Paris (Photo THOMAS SAMSON. AFP)
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L'homme d'affaires franco-israélien Patrick Drahi, patron d'Altice, au ministère de l'Economie le 23 juin 2015 à Paris (Photo THOMAS SAMSON. AFP)

Avec le rachat annoncé jeudi du câblo-opérateur américain Cablevision pour 17,7 milliards de dollars, le patron d'Altice (AMS:ATCE), Patrick Drahi, enchaîne à un rythme de plus en plus soutenu les acquisitions, majoritairement financées par la dette, dans les télécoms et les médias.

La conquête du câble dans l'Hexagone

En 1994, Patrick Drahi fonde le cablo-opérateur Sud Cablevision, puis cinq ans plus tard Médiaréseaux, qu'il revend au géant du câble américain UPC. Après l'éclatement de la bulle internet, il crée le groupe Altice qui va progressivement opérer le rachat de quasiment tous les câblo-opérateurs français (Noos, Numericable, FT Câble). Numericable devient la marque unique de l'ensemble en 2007.

L'essor dans les télécoms

En novembre 2007, Altice finalise la prise de contrôle de l'opérateur Completel, qui devient la branche dédiée aux entreprises de Numericable. Ce dernier se lance en tant qu'opérateur mobile en 2011. En juin 2013, le rachat d'Outremer Télécom est officialisé, suivi un an plus tard par celui du premier opérateur sans réseau propre en France, Virgin Mobile. Portugal Telecom (LISBON:PHRA) est par la suite avalé en décembre 2014 pour 7,4 milliards d'euros.

Le triomphe SFR

En avril 2014, Patrick Drahi remporte une bataille très médiatisée face à Martin Bouygues (PARIS:BOUY) (Bouygues et Bouygues Telecom) en s'emparant de SFR. Altice débourse 13,5 milliards d'euros pour acquérir 80% du deuxième opérateur télécoms français, et s'assure le reste du capital dès février 2015 en versant environ 3,9 milliards d'euros. Le groupe a tenté ensuite en juin dernier de racheter Bouygues Telecom mais son offre de 10 milliards d'euros a été refusée.

Un empire de presse

Patrick Drahi a d'abord réuni dans son portefeuille de petites chaînes thématiques comme Vivolta, Shorts TV, Kombat Sport et le groupe MCS.

Associé à Marc Laufer, il est passé à la vitesse supérieure en mettant la main en février 2015 sur l'ensemble des titres français du groupe belge Roularta, parmi lesquels les magazines L'Express, L'Expansion et l'Etudiant.

Conjointement avec Alain Weill, il rachète en juillet pour 595 millions d'euros NextRadioTV, qui regroupe la radio RMC et la chaîne d'info en continu BFMTV ainsi que les chaînes RMC Découverte et BFM Business. Le patron d'Altice pourra prendre seul d'ici 2019 la totalité du capital d'un des seuls groupes audiovisuels indépendants de France.

L'homme d'affaires avait auparavant apporté à titre personnel la majeure partie des 18 millions d'euros ayant servi à renflouer en juillet 2014 le quotidien Libération, dont il détient 50%. De nationalité franco-israélienne, il possède aussi la chaîne israélienne d'information en continu i24news, lancée en juillet 2013 et le groupe israélien Hot (télévision et téléphonie mobile).

L'aventure américaine

Après s'être intéressé de près à Time Warner Cable, Altice prend pied aux Etats-Unis en mai avec le rachat pour 6,7 milliards de dollars de 70% des parts de Suddenlink Communications, le septième câblo-opérateur américain, valorisé à 9,1 milliards de dollars par l'opération.

Le nouvel ensemble qui va être constitué avec Cablevision représentera le quatrième plus gros câblo-opérateur sur le marché américain et d'autres acquisitions sont possibles dans les prochains mois (Verizon Communications FiOS, T-mobile US, Cox Communications, Mediacom). Dans son expansion outre-atlantique, Altice peut compter sur la confiance des marchés malgré la dette d'environ 45 milliards d'euros portée par le groupe.

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