(Reuters) - Omnicom a annoncé mardi des résultats trimestriels en recul moins marqué que prévu, le numéro un américain de la publicité ayant notamment tiré parti d'une hausse des dépenses en Amérique du Nord.
Le propriétaire d'agences telles que BBDO Worldwide, TBWA Worldwide et Goodby Silverstein & Partners, a également noté que l'impact de la hausse du dollar avait été légèrement moins fort qu'anticipé.
Omnicom, qui a renoncé il y a plus d'un an à fusionner avec le français Publicis, a ainsi déclaré que la vigueur du billet vert avait fait baisser les revenus mondiaux de 7,1% sur les trois mois à fin juin alors que le groupe avait anticipé en avril un impact négatif de 7,5%.
Sur le premier trimestre 2015, la hausse de 9% du dollar face à un panier de devises internationales avait fortement pesé sur le chiffre d'affaires des entreprises américaines tournées vers l'exportation.
Cela avait conduit ces dernières à se montrer prudentes pour leurs prévisions annuelles. Ceci étant dit, sur les trois mois à fin juin, l'indice dollar à baissé de 3%, ce qui ne l'empêche pas d'être encore en hausse de plus de 21% au cours des 12 derniers mois.
Sur le deuxième trimestre, le chiffre d'affaires d'Omnicom a baissé de 1,7%, à 3,805 milliards de dollars (3,5 milliards d'euros) contre 3,87 milliards il y a un an.
Omnicom dépasse ainsi les attentes des analystes financiers, qui anticipaient en moyenne 3,76 milliards de dollars selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.
Hors effets de change et impact des acquisitions, le chiffre d'affaires affiche une hausse de 5,3%. Dans la seule région Amérique du Nord, il a progressé de 5,9%.
Le bénéfice net sur le deuxième trimestre s'est établi à 310,0 millions de dollars contre 318,9 millions il y a un an.
Par action, ce bénéfice ressort cependant à 1,26 dollar contre 1,23 dollar au deuxième trimestre 2014 en raison d'une baisse du nombre de titres en circulation.
Le consensus était de 1,22 dollar.
Depuis le début de l'année, le titre Omnicom accuse un repli de 4,40%, ce qui efface les gains accumulés en 2014. Sur la même période, le S&P 500 affiche un gain de 3,4% après +11,4% en 2014.
(Sagarika Jaisinghani et Kshitiz Goliya à Bangalore, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison) OLFRBUS Reuters France Online Report Business News 20150721T120009+0000