Investing.com - Les bourses européennes avançaient à pas comptés ce lundi, demeurant bridées par les incertitudes concernant l'efficacité à long terme des mesures récemment adoptées de lutte contre la crise de la dette régionale.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a progressé de 0.26%, le CAC 40 français de 0.35%, et DAX 30 allemand de 0.1%.
Les chefs des états membres de l'Union Européenne ont en effet décidé vendredi d'utiliser les capitaux de secours pour la zone euro pour renflouer directement les banques à la dérive, évitant ainsi d'alourdir encore le fardeau des états, mais aussi de mettre en place une autorité financière conjointe pour la région.
Les fonds de secours européenns serviront non seulement à renflouer directement les banques espagnoles, mais aussi à acquérir des dette nationales, afin de maintenir des coûts d'emprunt raisonnables.
Mais cet enthousiasme s'est retrouvé douché aujourd'hui, les détails de la mise en place des mesures adoptées demeurant flous.
Ils scruteront également la réunion d'orientation de la Banque Centrale Européenne de jeudi, dans l'attente grandissante d'une diminution de ses taux d'intérêt, destinée à soutenir une économie chancelante.
La finance se trouvait en tête de peloton, les français BNP Paribas et Société Générale bondissant respectivement de 2.54 et 1.36%, la Deutsche Bank allemande se contentant de 0.18%.
Ceux de la périphérie étaient aussi plus modestement de la fête, l'italien Intesa Sanpaolo grignotant 0.18%, et les espagnols BBVA et Banco Santander 0.37 et 0.56%.
Parmi les moins bonnes nouvelles, Linde a dégringolé de 3.83% après avoir décidé d'acquérir Lincare Holdings Inc. pour environ 3.8 milliards d'USD et ainsi renforcer ses services de thérapie respiratoire et d'oxygène à domicile.
A Londres, le FTSE 100 a arraché 0.2%, profitant de la forme de la finance..
Barclays a engrangé 2.08%, Lloyds Banking 1.7% et HSBC Holdings 0.37%.
Marcus Agius, président de la première, avait annoncé sa démission en début de matinée, après que la banque ait subi une amende record de 290 millions de GBP pour ses tentatives de manipulation des taux d'intérêt, lesquelles ont déclenché un scandale politique.
La Royal Bank of Scotland a par contre dérapé de 1.72% en raison de bruits selon lesquels elle pourrait être la prochaine à subir une telle punition suite à l'affaire du Libor, sa responsabilité devant être étudiée cette semaine par le haut comité de trésorerie.
Le secteur énergétique était largement en forme, Essar Energy s'envolant de 3.65% et BP de 1.43%, Anglo American héritant des miettes avec 0.12%.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton n'étaient pas en reste avec 0.47 et 0.39%, le cuivrier Xstrata dégringolant cependant de 0.96% après qu'il ait été rapporté que Glencore pourrait être forcé de payer près de 300 millions de GBP de pénalités pour rupture de contrat au cas où il déciderait de renoncer à leur fusion annoncé, laissant du coup échapper 0.46%.
Les perspectives des marchés américains étaient par contre pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.15%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.17% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.15%.
La zone euro comptait dévoiler son taux de chômage officiel dans la journée, et l'institut de gestion des approvisionnements des Etats-Unis faire de même avec l'activité de leur secteur manufacturier.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a progressé de 0.26%, le CAC 40 français de 0.35%, et DAX 30 allemand de 0.1%.
Les chefs des états membres de l'Union Européenne ont en effet décidé vendredi d'utiliser les capitaux de secours pour la zone euro pour renflouer directement les banques à la dérive, évitant ainsi d'alourdir encore le fardeau des états, mais aussi de mettre en place une autorité financière conjointe pour la région.
Les fonds de secours européenns serviront non seulement à renflouer directement les banques espagnoles, mais aussi à acquérir des dette nationales, afin de maintenir des coûts d'emprunt raisonnables.
Mais cet enthousiasme s'est retrouvé douché aujourd'hui, les détails de la mise en place des mesures adoptées demeurant flous.
Ils scruteront également la réunion d'orientation de la Banque Centrale Européenne de jeudi, dans l'attente grandissante d'une diminution de ses taux d'intérêt, destinée à soutenir une économie chancelante.
La finance se trouvait en tête de peloton, les français BNP Paribas et Société Générale bondissant respectivement de 2.54 et 1.36%, la Deutsche Bank allemande se contentant de 0.18%.
Ceux de la périphérie étaient aussi plus modestement de la fête, l'italien Intesa Sanpaolo grignotant 0.18%, et les espagnols BBVA et Banco Santander 0.37 et 0.56%.
Parmi les moins bonnes nouvelles, Linde a dégringolé de 3.83% après avoir décidé d'acquérir Lincare Holdings Inc. pour environ 3.8 milliards d'USD et ainsi renforcer ses services de thérapie respiratoire et d'oxygène à domicile.
A Londres, le FTSE 100 a arraché 0.2%, profitant de la forme de la finance..
Barclays a engrangé 2.08%, Lloyds Banking 1.7% et HSBC Holdings 0.37%.
Marcus Agius, président de la première, avait annoncé sa démission en début de matinée, après que la banque ait subi une amende record de 290 millions de GBP pour ses tentatives de manipulation des taux d'intérêt, lesquelles ont déclenché un scandale politique.
La Royal Bank of Scotland a par contre dérapé de 1.72% en raison de bruits selon lesquels elle pourrait être la prochaine à subir une telle punition suite à l'affaire du Libor, sa responsabilité devant être étudiée cette semaine par le haut comité de trésorerie.
Le secteur énergétique était largement en forme, Essar Energy s'envolant de 3.65% et BP de 1.43%, Anglo American héritant des miettes avec 0.12%.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton n'étaient pas en reste avec 0.47 et 0.39%, le cuivrier Xstrata dégringolant cependant de 0.96% après qu'il ait été rapporté que Glencore pourrait être forcé de payer près de 300 millions de GBP de pénalités pour rupture de contrat au cas où il déciderait de renoncer à leur fusion annoncé, laissant du coup échapper 0.46%.
Les perspectives des marchés américains étaient par contre pessimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.15%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.17% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.15%.
La zone euro comptait dévoiler son taux de chômage officiel dans la journée, et l'institut de gestion des approvisionnements des Etats-Unis faire de même avec l'activité de leur secteur manufacturier.