Investing.com - Les bourses européennes étaient en nette difficulté ce jeudi matin, l'angoisse s'étant mise à régner après que le chef de la banque centrale des Etats-Unis ait rappelé qu'elle pourrait diminuer le volume de ses rachats d'actifs d'ici peu.
En première partie de séance locale, l'EURO STOXX 50 s'écroulait de 2,43%, le CAC 40 français de 1,75%, et le DAX 30 allemand de 2,03%.
Les cours ont en effet subi les propos de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait affirmé hier que cette dernière envisageait de réduire la voilure de ses injections de capitaux avant que l'année soit achevée, et qu'elle pourrait même les interrompre d'ici la mi-2014 au cas où l'économie connaîtrait la relance qu'elle espère.
Le moral a aussi sombré à l'aube, après qu'il ait été signalé que la première évaluation de l'indice des directeurs des achats manufacturiers de la Chine établi par la banque HSBC, avait plongé depuis 49,2 vers 48,3 pour juin, son pire niveau en neuf mois, laissant redouter une aggravation de l'essoufflement de son secteur secondaire.
La finance était sur la défensive, la Deutsche Bank allemande laissait ainsi échapper 2,35%, suivie des français BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1,92 et 2,08%.
Il en était de même à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA se repliant de 1,53 et 1,78%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboîtant le pas avec 1,13 et 1,26%.
A Londres, le FTSE 100 dérapait de 1,56%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant en grande partie le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
La Royal Bank of Scotland sombrait de 0,48%, HSBC Holdings de 1,36%, et Barclays de 1,80%, tandis que Lloyds Banking émergeait par contre de 0,36%.
L'agence de presse Bloomberg avait auparavant fait savoir que George Osborne, chancelier de l'échiquier, chargé des finances du Royaume-Uni, avait avoué que le gouvernement "envisageait activement" la vente de ses parts de cette dernière.
Cette nouvelle survenait après qu'un rapport parlementaire ait révélé hier que Lloyds Banking, dont 39% appartiennent à l'état, était mieux placée que la Royal Bank of Scotland pour redevenir privée.
Aberdeen Asset Management, premier gestionnaire de fortune d'Ecosse, était aussi dans l'ornière, glissant de 3,75% après que Goldman Sachs en ait rabaissé l'appréciation depuis le conseil d'achat vers la neutralité.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont également souffert, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant respectivement de 3,38 et 4,09%, leurs rivaux Polymetal et Rangold Resources n'étant pas à l'abri avec 5,24 et 5,84%.
Les perspectives des marchés américains partageaient plus modérément le pessimisme ambiant: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,23%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0,33% et celles sur le Nasdaq 100 à 0,37%.
Le groupe de recherches économiques Markit a quand à lui montré ce matin que l'évaluation préalable de son baromètre de l'activité manufacturée allemande s'était érodé depuis les 49,4 définitifs de mai vers 48,7, une déception au regard des 49,8 envisagés.
Son équivalent pour les prestataires de services a par contre rebondi depuis 49,7 vers 51,3 dans le même temps, dépassant ainsi les 50,0 pressentis.
La zone euro comptait elle aussi fournir aujourd'hui une première estimation de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire.
Le Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, sans oublier les chiffres des ventes de logements d'occasion, et l'indice manufacturier de la région de Philadelphie.
En première partie de séance locale, l'EURO STOXX 50 s'écroulait de 2,43%, le CAC 40 français de 1,75%, et le DAX 30 allemand de 2,03%.
Les cours ont en effet subi les propos de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait affirmé hier que cette dernière envisageait de réduire la voilure de ses injections de capitaux avant que l'année soit achevée, et qu'elle pourrait même les interrompre d'ici la mi-2014 au cas où l'économie connaîtrait la relance qu'elle espère.
Le moral a aussi sombré à l'aube, après qu'il ait été signalé que la première évaluation de l'indice des directeurs des achats manufacturiers de la Chine établi par la banque HSBC, avait plongé depuis 49,2 vers 48,3 pour juin, son pire niveau en neuf mois, laissant redouter une aggravation de l'essoufflement de son secteur secondaire.
La finance était sur la défensive, la Deutsche Bank allemande laissait ainsi échapper 2,35%, suivie des français BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1,92 et 2,08%.
Il en était de même à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA se repliant de 1,53 et 1,78%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboîtant le pas avec 1,13 et 1,26%.
A Londres, le FTSE 100 dérapait de 1,56%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant en grande partie le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
La Royal Bank of Scotland sombrait de 0,48%, HSBC Holdings de 1,36%, et Barclays de 1,80%, tandis que Lloyds Banking émergeait par contre de 0,36%.
L'agence de presse Bloomberg avait auparavant fait savoir que George Osborne, chancelier de l'échiquier, chargé des finances du Royaume-Uni, avait avoué que le gouvernement "envisageait activement" la vente de ses parts de cette dernière.
Cette nouvelle survenait après qu'un rapport parlementaire ait révélé hier que Lloyds Banking, dont 39% appartiennent à l'état, était mieux placée que la Royal Bank of Scotland pour redevenir privée.
Aberdeen Asset Management, premier gestionnaire de fortune d'Ecosse, était aussi dans l'ornière, glissant de 3,75% après que Goldman Sachs en ait rabaissé l'appréciation depuis le conseil d'achat vers la neutralité.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières ont également souffert, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant respectivement de 3,38 et 4,09%, leurs rivaux Polymetal et Rangold Resources n'étant pas à l'abri avec 5,24 et 5,84%.
Les perspectives des marchés américains partageaient plus modérément le pessimisme ambiant: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,23%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0,33% et celles sur le Nasdaq 100 à 0,37%.
Le groupe de recherches économiques Markit a quand à lui montré ce matin que l'évaluation préalable de son baromètre de l'activité manufacturée allemande s'était érodé depuis les 49,4 définitifs de mai vers 48,7, une déception au regard des 49,8 envisagés.
Son équivalent pour les prestataires de services a par contre rebondi depuis 49,7 vers 51,3 dans le même temps, dépassant ainsi les 50,0 pressentis.
La zone euro comptait elle aussi fournir aujourd'hui une première estimation de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire.
Le Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, sans oublier les chiffres des ventes de logements d'occasion, et l'indice manufacturier de la région de Philadelphie.