Investing.com - Les bourses d'Europe étaient dans une posture difficile ce jeudi, la confiance se trouvant ébranlée par le spectre d'une crise fiscale américaine et par les perspectives écnomiques de la zone euro.
Les tensions géopolitiques du Moyen-Orient étaient aussi sur le devant de la scène après qu'Israël ait assassiné hier un haut dirigeant du Hamas.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.3%, le CAC 40 français de 0.2%, et le DAX 30 allemand de 0.45%.
L'attention demeurait focalisée sur la menace du mur fiscal pesant sur les Etats-Unis, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
Certains craignent en effet que cet obstacle supplémentaire ne replonge l'économie nationale dans la récession, à moins que les élus et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis avant la date fatidique.
Une étude émanant des autorités avait auparavant fait savoir dans la matinée que la croissance économique de l'Allemagne avait ralenti de 0.3 vers 0.2% pour le troisième trimestre.
Une autre soulignait pour sa part que le produit intérieur brut de la France avait arraché 0.2% au troisième trimestre, alors qu'une stagnation était redoutée, après avoir reculé de 0.1% lors du second.
Il était cependant à déplorer que ceux de l'Espagne et de l'Italie avaient respectivement subi des contractions de 0.3 et 0.2% dans le même temps.
Parmis les proclamations, on pouvait noter que Zurich Insurance dérapait de 3.6% suite à des revenus inférieurs aux attentes entre début juillet et fin septembre.
Le revendeur de vêtements suédois H&M limitait pour sa part lees dégâts à 2.4% en raison d'une forte chute de ses ventes au cours du mois dernier.
Mais il n'y avait pas que des mauvaises nouvelles, l'allemand Merck bondissant de 1.6% grâce à des rentrées dépassant les espérances pour le troisième trimestre, revoyant du même coup son chiffre d'affaires 2012 à la hausse.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a laissé échapper 0.45%, tiré vers le bas par des carburants et extracteurs en berne.
British Petroleum, le poids lourd des hydrocarbures, se repliait de 0.8% après avoir déclaré être en pourparlers avec la justice et les autorités boursières des Etats-Unis afin de négocier l'abandon des poursuites pénales découlant de l'explosion du puits Macondo dans le Golfe du Mexique en 2010.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton n'étaient pas en reste, fondant de 1 et 0.9%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois modérément optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.15%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.3% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.15%.
Les Etats-Unis divulgueront cet après-midi une série de résultats, portant notamment sur les nouvelles inscriptions au chômage, l'inflation des prix au détail, les réserves pétrolières, ainsi que l'activité manufacturière des régions de New York et Philadelphie.
Ben Bernanke, président de la banque centrale américaine, prononcera enfin un discours, et celui-ci sera décortiqué en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur le cap que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Les tensions géopolitiques du Moyen-Orient étaient aussi sur le devant de la scène après qu'Israël ait assassiné hier un haut dirigeant du Hamas.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.3%, le CAC 40 français de 0.2%, et le DAX 30 allemand de 0.45%.
L'attention demeurait focalisée sur la menace du mur fiscal pesant sur les Etats-Unis, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
Certains craignent en effet que cet obstacle supplémentaire ne replonge l'économie nationale dans la récession, à moins que les élus et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis avant la date fatidique.
Une étude émanant des autorités avait auparavant fait savoir dans la matinée que la croissance économique de l'Allemagne avait ralenti de 0.3 vers 0.2% pour le troisième trimestre.
Une autre soulignait pour sa part que le produit intérieur brut de la France avait arraché 0.2% au troisième trimestre, alors qu'une stagnation était redoutée, après avoir reculé de 0.1% lors du second.
Il était cependant à déplorer que ceux de l'Espagne et de l'Italie avaient respectivement subi des contractions de 0.3 et 0.2% dans le même temps.
Parmis les proclamations, on pouvait noter que Zurich Insurance dérapait de 3.6% suite à des revenus inférieurs aux attentes entre début juillet et fin septembre.
Le revendeur de vêtements suédois H&M limitait pour sa part lees dégâts à 2.4% en raison d'une forte chute de ses ventes au cours du mois dernier.
Mais il n'y avait pas que des mauvaises nouvelles, l'allemand Merck bondissant de 1.6% grâce à des rentrées dépassant les espérances pour le troisième trimestre, revoyant du même coup son chiffre d'affaires 2012 à la hausse.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a laissé échapper 0.45%, tiré vers le bas par des carburants et extracteurs en berne.
British Petroleum, le poids lourd des hydrocarbures, se repliait de 0.8% après avoir déclaré être en pourparlers avec la justice et les autorités boursières des Etats-Unis afin de négocier l'abandon des poursuites pénales découlant de l'explosion du puits Macondo dans le Golfe du Mexique en 2010.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton n'étaient pas en reste, fondant de 1 et 0.9%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois modérément optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.15%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.3% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.15%.
Les Etats-Unis divulgueront cet après-midi une série de résultats, portant notamment sur les nouvelles inscriptions au chômage, l'inflation des prix au détail, les réserves pétrolières, ainsi que l'activité manufacturière des régions de New York et Philadelphie.
Ben Bernanke, président de la banque centrale américaine, prononcera enfin un discours, et celui-ci sera décortiqué en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur le cap que prendra la politique monétaire à l'avenir.