Investing.com - Les bourses européennes étaient mitigées ce jeudi, alors que le moral revenait grâce aux bruits selon lesquels la Banque Centrale Européenne pourrait reprendre ses achats de d'obligations, tandis que les problèmes de surendettement de la zone euro persistaient.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.29% et le CAC 40 français de 0.08%, tandis que le DAX 30 allemand arrachait 0.14%.
Un des décideurs de la BCE avait déclaré hier que celle-ci pouvait toujours avoir recours à un programme d'achats de dettes nationales, ajoutant que la pression exercée par les marchés sur l'Espagne n'était pas justifiée au regard des efforts imposés par son gouvernement.
Les taux des emprunts décennaux du pays on eu beau descendre suite à ces remarques, ainsi qu'à l'engagement du premier ministre espagnol d'adopter une austérité draconienne dès ce mois-ci, ils demeuraient néanmoins proches des 6% en début de matinée, contribuant à appesantir l'atmosphère.
L'Italie s'apprêtait de son côté à mettre en vente pour 5 milliards d'euros de bons du trésor triennaux en cours de journée, après avoir vu hier les dividendes de ses obligations à un an augmenter pour la première fois depuis novembre, lors d'une adjudication n'ayant pas déchaîné l'enthousiasme.
La finance étaiit toutefois en forme, les français BNP Paribas et Société Générale gonflant respectivement de 2.06 et 1.37%, et les allemands Deutsche Bank et Commerzbank de 1.25 et 1.34%.
Leurs collègues de la périphérie étaient également de la fête, les italiens Unicredit et Intesa Sanpaolo prenant 1.3 et 1.75%, imités par les espagnols BBVA et Banco Santander avec 0.64 et 0.89%.
Les constructeurs automobiles leur emboîtaient le pas, Daimler s'élevant de 1.3%, Volkswagen de 1.75%, tandis que du côté de la France, Renault et Peugeot se contentaient de 0.94 et 0.33%.
Roche Holding, premier élaborateur de médicaments contre le cancer, a pour sa part rogné 0.29% malgré l'aveu d'une diminution de 1% de ses ventes au premier trimestre, invoquant la pression des prix en Europe et la force du franc suisse.
Parmi les moins bonnes nouvelles, E.ON AG et RWE AG, premiers fournisseurs allemands de services collectifs, ont pour leur part laissé échapper 0.29 et 0.84% après l'annonce d'une augmentation de leurs investissements dans l'énergie solaire suite à la chute des prix dans le secteur, la sortie imminente du nucléaire du pays les forçant à trouver de nouvelles sources de revenus.
A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a reculé de 0.44%, tiré vers le bas par les fortes pertes dans le domaine énergétique.
Royal Dutch Shell était le plus exposé, plongeant de 2.83%, tandis que BP n'était guère mieux loti avec 1% de pertes après qu'il ait toutefois été rapporté que ce dernier, géant des hydrocarbures, ait obtenu l'accès à des documents de l'administration américaine qui pourraient faire la lumière sur le volume de la marée noire de la plate-forme Deepwater Horizon ayant touché le Golfe du Mexique en 2010, un facteur déterminant de ses responsabilités dans l'affaire.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton ont toutefois conquis 1.39 et 0.54%, les cuivriers Xstrata et Kazakhmys suivant le mouvement avec 0.88 et 1.15%.
La City était plus nuancée, la Royal Bank of Scotland bondissant de 1.35%, Lloyds Banking de 0.65%, alors que Barclays arrachait 0.01% et que HSBC Holdings laissait échapper 0.33%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.26%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.27% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.3%.
La zone euro devrait dévoiler aujourd'hui une étude sur sa production industrielle, et les Etats-Unis faire de même concernant le solde de leur balance commerciale et le nombre des nouvelles inscriptions au chômage.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a régressé de 0.29% et le CAC 40 français de 0.08%, tandis que le DAX 30 allemand arrachait 0.14%.
Un des décideurs de la BCE avait déclaré hier que celle-ci pouvait toujours avoir recours à un programme d'achats de dettes nationales, ajoutant que la pression exercée par les marchés sur l'Espagne n'était pas justifiée au regard des efforts imposés par son gouvernement.
Les taux des emprunts décennaux du pays on eu beau descendre suite à ces remarques, ainsi qu'à l'engagement du premier ministre espagnol d'adopter une austérité draconienne dès ce mois-ci, ils demeuraient néanmoins proches des 6% en début de matinée, contribuant à appesantir l'atmosphère.
L'Italie s'apprêtait de son côté à mettre en vente pour 5 milliards d'euros de bons du trésor triennaux en cours de journée, après avoir vu hier les dividendes de ses obligations à un an augmenter pour la première fois depuis novembre, lors d'une adjudication n'ayant pas déchaîné l'enthousiasme.
La finance étaiit toutefois en forme, les français BNP Paribas et Société Générale gonflant respectivement de 2.06 et 1.37%, et les allemands Deutsche Bank et Commerzbank de 1.25 et 1.34%.
Leurs collègues de la périphérie étaient également de la fête, les italiens Unicredit et Intesa Sanpaolo prenant 1.3 et 1.75%, imités par les espagnols BBVA et Banco Santander avec 0.64 et 0.89%.
Les constructeurs automobiles leur emboîtaient le pas, Daimler s'élevant de 1.3%, Volkswagen de 1.75%, tandis que du côté de la France, Renault et Peugeot se contentaient de 0.94 et 0.33%.
Roche Holding, premier élaborateur de médicaments contre le cancer, a pour sa part rogné 0.29% malgré l'aveu d'une diminution de 1% de ses ventes au premier trimestre, invoquant la pression des prix en Europe et la force du franc suisse.
Parmi les moins bonnes nouvelles, E.ON AG et RWE AG, premiers fournisseurs allemands de services collectifs, ont pour leur part laissé échapper 0.29 et 0.84% après l'annonce d'une augmentation de leurs investissements dans l'énergie solaire suite à la chute des prix dans le secteur, la sortie imminente du nucléaire du pays les forçant à trouver de nouvelles sources de revenus.
A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a reculé de 0.44%, tiré vers le bas par les fortes pertes dans le domaine énergétique.
Royal Dutch Shell était le plus exposé, plongeant de 2.83%, tandis que BP n'était guère mieux loti avec 1% de pertes après qu'il ait toutefois été rapporté que ce dernier, géant des hydrocarbures, ait obtenu l'accès à des documents de l'administration américaine qui pourraient faire la lumière sur le volume de la marée noire de la plate-forme Deepwater Horizon ayant touché le Golfe du Mexique en 2010, un facteur déterminant de ses responsabilités dans l'affaire.
Les mastodontes miniers Rio Tinto et BHP Billiton ont toutefois conquis 1.39 et 0.54%, les cuivriers Xstrata et Kazakhmys suivant le mouvement avec 0.88 et 1.15%.
La City était plus nuancée, la Royal Bank of Scotland bondissant de 1.35%, Lloyds Banking de 0.65%, alors que Barclays arrachait 0.01% et que HSBC Holdings laissait échapper 0.33%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.26%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.27% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.3%.
La zone euro devrait dévoiler aujourd'hui une étude sur sa production industrielle, et les Etats-Unis faire de même concernant le solde de leur balance commerciale et le nombre des nouvelles inscriptions au chômage.