Mardi soir, au lendemain de l'échec des négociations qui visaient à fusionner avec Praxair, le géant allemand des gaz industriels et médicaux Linde a annoncé que son directeur général, Wolfgang Büchele, ne serait pas candidat à sa propre succession. Il quittera donc le groupe à l'issue de son mandat actuel, qui expirera en avril 2017.
Après une carrière de dirigeant au sein de plusieurs groupes chimiques (d'abord l'allemand BASF (DE:BASFN), puis le hongrois BorsodChem et le finlandais Kermira), M. Büchele avait pris la suite de Wolfgang Reitzle à la direction générale de Linde en mai 2014.
A l'occasion de cette annonce, M. Büchele a battu sa coulpe : il a déclaré qu'il jugeait de sa valeur à l'aune de sa capacité à atteindre les objectifs qu'il se fixe. Sur cette base, j'ai été personnellement déçu de ne pas parvenir à constituer le premier acteur mondial (des gaz industriels et médicaux devant le français Air Liquide (PA:AIRP), ndlr), explique-t-il pour justifier de son départ.
En effet, Air Liquide vient de de lancer l'augmentation de capital qui permettra de boucler le financement du rachat de l'américain Airgas, annoncé en novembre 2015. Airgas est de plus intégré depuis mai dernier et le nouvel Air Liquide devrait générer un CA annuel de l'ordre de 20 milliards d'euros.
De son côté, Linde, qui cette année devrait enregistrer un CA de 17,5 milliards d'euros environ, vient de renoncer à un projet de fusion avec un autre américain, Praxair, dont le CA annuel dépasse les cinq milliards de dollars. Principale cause de l'échec, selon les agences de presse : des questions de gouvernance et de présence en Allemagne, ce qu'a d'ailleurs confirmé hier le président du conseil de surveillance de Linde, Wolfgang Reitzle.
Le conseil de surveillance de Linde a accepté, en la regrettant profondément, la démission de M. Büchele. La recherche de son successeur est en cours.
Parallèlement, Linde a aussi annoncé hier le départ avec effet immédiat du directeur financier, Georg Denoke, sans qu'aucune raison ne soit invoquée. L'intérim de sa fonction sera assuré par Sven Schneider, jusqu'alors en charge des opérations de trésorerie.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Après une carrière de dirigeant au sein de plusieurs groupes chimiques (d'abord l'allemand BASF (DE:BASFN), puis le hongrois BorsodChem et le finlandais Kermira), M. Büchele avait pris la suite de Wolfgang Reitzle à la direction générale de Linde en mai 2014.
A l'occasion de cette annonce, M. Büchele a battu sa coulpe : il a déclaré qu'il jugeait de sa valeur à l'aune de sa capacité à atteindre les objectifs qu'il se fixe. Sur cette base, j'ai été personnellement déçu de ne pas parvenir à constituer le premier acteur mondial (des gaz industriels et médicaux devant le français Air Liquide (PA:AIRP), ndlr), explique-t-il pour justifier de son départ.
En effet, Air Liquide vient de de lancer l'augmentation de capital qui permettra de boucler le financement du rachat de l'américain Airgas, annoncé en novembre 2015. Airgas est de plus intégré depuis mai dernier et le nouvel Air Liquide devrait générer un CA annuel de l'ordre de 20 milliards d'euros.
De son côté, Linde, qui cette année devrait enregistrer un CA de 17,5 milliards d'euros environ, vient de renoncer à un projet de fusion avec un autre américain, Praxair, dont le CA annuel dépasse les cinq milliards de dollars. Principale cause de l'échec, selon les agences de presse : des questions de gouvernance et de présence en Allemagne, ce qu'a d'ailleurs confirmé hier le président du conseil de surveillance de Linde, Wolfgang Reitzle.
Le conseil de surveillance de Linde a accepté, en la regrettant profondément, la démission de M. Büchele. La recherche de son successeur est en cours.
Parallèlement, Linde a aussi annoncé hier le départ avec effet immédiat du directeur financier, Georg Denoke, sans qu'aucune raison ne soit invoquée. L'intérim de sa fonction sera assuré par Sven Schneider, jusqu'alors en charge des opérations de trésorerie.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.