Séance compliquée pour Lufthansa (DE:LHAG) (-6,1%), dernier du DAX sous l'effet combiné de la baisse de l'euro et de prévisions 2016 prudentes.
La compagnie aérienne allemande a pourtant renoué avec ses standards et dégagé l'an passé un bénéfice net de 1,7 milliard d'euros, en hausse de... 2.987%, à la faveur de bonnes performances du secteur passager et de la baisse des cours du pétrole, qui profite à l'ensemble du secteur. L'Ebit ajusté affiche pour sa part une progression de 55,2% à 1,817 milliard d'euros, conformément aux attentes du consensus, tandis que le chiffre d'affaires s'est élevé à 32,05 milliards d'euros, soit une augmentation de 6,8% comparativement à l'exercice 2014.
La féroce concurrence des compagnies low cost a toutefois amené le management à formuler des prévisions qui laissent les investisseurs sur leur faim. Et pour cause: Lufthansa redoute une diminution notable du chiffre d'affaires par siège et n'anticipe qu'une croissance modeste de ses profits, ce qui est jugé préoccupant étant donné la faiblesse chronique des prix du kérosène et tend à neutraliser l'effet de la reprise du paiement du dividende.
Le fait que la compagnie, qui proposera à l'Assemblée générale 0,5 euro par action au titre de 2015, peine toujours à conclure un accord avec son personnel concernant une nouvelle convention collective sur les salaires et les retraites ravive de surcroît le spectre de grèves qui ont empoisonné son existence ces derniers mois.
Par-delà une nette amélioration de la situation financière du groupe l'an passé, Lufthansa va donc devoir faire face à de nombreux défis ces prochains mois. L'essor perpétuel des Ryanair (LON:RYA) et autres easyJet (LON:EZJ) n'est pas le moindre d'entre eux.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
La compagnie aérienne allemande a pourtant renoué avec ses standards et dégagé l'an passé un bénéfice net de 1,7 milliard d'euros, en hausse de... 2.987%, à la faveur de bonnes performances du secteur passager et de la baisse des cours du pétrole, qui profite à l'ensemble du secteur. L'Ebit ajusté affiche pour sa part une progression de 55,2% à 1,817 milliard d'euros, conformément aux attentes du consensus, tandis que le chiffre d'affaires s'est élevé à 32,05 milliards d'euros, soit une augmentation de 6,8% comparativement à l'exercice 2014.
La féroce concurrence des compagnies low cost a toutefois amené le management à formuler des prévisions qui laissent les investisseurs sur leur faim. Et pour cause: Lufthansa redoute une diminution notable du chiffre d'affaires par siège et n'anticipe qu'une croissance modeste de ses profits, ce qui est jugé préoccupant étant donné la faiblesse chronique des prix du kérosène et tend à neutraliser l'effet de la reprise du paiement du dividende.
Le fait que la compagnie, qui proposera à l'Assemblée générale 0,5 euro par action au titre de 2015, peine toujours à conclure un accord avec son personnel concernant une nouvelle convention collective sur les salaires et les retraites ravive de surcroît le spectre de grèves qui ont empoisonné son existence ces derniers mois.
Par-delà une nette amélioration de la situation financière du groupe l'an passé, Lufthansa va donc devoir faire face à de nombreux défis ces prochains mois. L'essor perpétuel des Ryanair (LON:RYA) et autres easyJet (LON:EZJ) n'est pas le moindre d'entre eux.
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