A l'image du FTSE de Londres qui cède 0,1%, les indices actions européens perdent un peu de terrain, alors que de nombreux rendez-vous laissent présager un mois de juin mouvementé.
'Il s'agit d'une séance de clôture mensuelle, ce qui explique les ajustements actuellement visibles sur les indices européens', explique Sylvain Loganadin analyste DailyFX pour FXCM, prévenant aussi que 'juin est le mois de tous les dangers pour les investisseurs'.
Il pointe en effet six rendez-vous pouvant être sources d'inquiétudes : réunions de l'OPEP et de la BCE le 2 juin, rapport sur l'emploi américain le 3, réunion de la Fed le 15, référendum sur le Brexit le 23 et élections en Espagne le 26.
'Ces six rendez-vous expliquent les faibles volumes d'échanges monétaires sur les marchés actions européens et l'aversion au risque progresse à l'approche de ces échéances', juge-t-il.
En attendant, cette dernière séance de mai se montre riche en données économiques, avec notamment une inflation annuelle dans la zone euro estimée à -0,1% en mai, contre -0,2% le mois précédent, et un taux de chômage allemand en repli de 0,1 point à 6,1% en mai.
Aux Etats-Unis, si les dépenses des ménages ont crû de 1% en avril, l'indice PMI de Chicago et l'indice de confiance du Conference Board ont tous deux enregistré des baisses surprises en mai, à 49,3 et à 92,6 respectivement.
Le DAX de Francfort cède 0,2%, plombé par le constructeur automobile Volkswagen (DE:VOWG_p) qui perd 1,1% et fait ainsi figure de lanterne rouge, sanctionné pour des résultats du premier trimestre sous les attentes et des perspectives peu encourageantes.
A Paris où le CAC40 recule de 0,5%, DBV Technologies (PA:DBV) caracole en tête du SBF120 en grimpant de 4,4%, salué pour le lancement d'une collaboration mondiale avec Nestlé pour un patch de diagnostic de l'allergie au lait chez les nourrissons.
L'AEX d'Amsterdam perd 0,4%, la progression de 4,2% du sidérurgiste ArcelorMittal (AS:ISPA) ne suffisant pas à compenser des retraits comme celui du poids-lourd pétrolier Shell (AS:RDSa) (-0,7%).
Le Bel20 de Bruxelles recule aussi de 0,4%, dans le sillage du groupe de distribution alimentaire Delhaize (BR:DELB) (-1,9%) et du groupe énergétique Engie (-1%).
Enfin, le PSI de Lisbonne cède près de 0,2%, et ce malgré le soutien du groupe de télécommunications Pharol (+1,3%) et de l'électricien EDP Renovaveis (+1%).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Il s'agit d'une séance de clôture mensuelle, ce qui explique les ajustements actuellement visibles sur les indices européens', explique Sylvain Loganadin analyste DailyFX pour FXCM, prévenant aussi que 'juin est le mois de tous les dangers pour les investisseurs'.
Il pointe en effet six rendez-vous pouvant être sources d'inquiétudes : réunions de l'OPEP et de la BCE le 2 juin, rapport sur l'emploi américain le 3, réunion de la Fed le 15, référendum sur le Brexit le 23 et élections en Espagne le 26.
'Ces six rendez-vous expliquent les faibles volumes d'échanges monétaires sur les marchés actions européens et l'aversion au risque progresse à l'approche de ces échéances', juge-t-il.
En attendant, cette dernière séance de mai se montre riche en données économiques, avec notamment une inflation annuelle dans la zone euro estimée à -0,1% en mai, contre -0,2% le mois précédent, et un taux de chômage allemand en repli de 0,1 point à 6,1% en mai.
Aux Etats-Unis, si les dépenses des ménages ont crû de 1% en avril, l'indice PMI de Chicago et l'indice de confiance du Conference Board ont tous deux enregistré des baisses surprises en mai, à 49,3 et à 92,6 respectivement.
Le DAX de Francfort cède 0,2%, plombé par le constructeur automobile Volkswagen (DE:VOWG_p) qui perd 1,1% et fait ainsi figure de lanterne rouge, sanctionné pour des résultats du premier trimestre sous les attentes et des perspectives peu encourageantes.
A Paris où le CAC40 recule de 0,5%, DBV Technologies (PA:DBV) caracole en tête du SBF120 en grimpant de 4,4%, salué pour le lancement d'une collaboration mondiale avec Nestlé pour un patch de diagnostic de l'allergie au lait chez les nourrissons.
L'AEX d'Amsterdam perd 0,4%, la progression de 4,2% du sidérurgiste ArcelorMittal (AS:ISPA) ne suffisant pas à compenser des retraits comme celui du poids-lourd pétrolier Shell (AS:RDSa) (-0,7%).
Le Bel20 de Bruxelles recule aussi de 0,4%, dans le sillage du groupe de distribution alimentaire Delhaize (BR:DELB) (-1,9%) et du groupe énergétique Engie (-1%).
Enfin, le PSI de Lisbonne cède près de 0,2%, et ce malgré le soutien du groupe de télécommunications Pharol (+1,3%) et de l'électricien EDP Renovaveis (+1%).
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